G.H.C. Bulletin 7 : Juillet-Août 1989 Page 54

Les "lettres de famille CHAUVITEAU"

Baptiste BIOCHE; mais il n'arrivera pas à en tirer  grand'
chose.
     Il donne conseil sur conseil à ses fils, surtout Jean 
dont il critique le manque d'ardeur en langues, le forçant 
à lui écrire en anglais et en espagnol, langues  indispen-
sables, selon lui, pour réussir en affaires.
     Sa santé qui avait été bonne jusqu'en 1819 se dégrade 
Il commence par aller aux eaux de Saratoga aux  Etats-Unis
puis décide, en 1821, de gagner la France  avec  toute  sa
famille, ses 2 fils toujours  en  pension  à  New-York  le
rejoignant par la même occasion.
     Mais là il devient aveugle. Les médecins  préconisent
une cure à Bourbon l'Archambault (elle n'a, comme on  peut
le penser, d'autre résultat que de le fatiguer  davantage,
d'autant plus qu'il passe  d'abord  par  Bordeaux  pour  y
rencontrer sa soeur).
     Il laisse de plus en plus  ses  fils,  surtout  Jean,
s'occuper de ses affaires (café, sucre; il  ne  fait  plus
comme il l'a fait dans le passé le commerce d'esclaves) et 
s'eteint en 1823.

     Salabert  laissait  une  fortune  considérable   pour
l'époque, plus de deux millions de francs, avec  plusieurs
plantations de café à Cuba, 500 esclaves, etc...
     C'est sa femme qui,  en  lui  survivant  51  ans,  va
devenir le centre de la famille, choyée, fêtée,  protégée,
entourée et dont les  souvenirs,  rédigés  par  sa  petite
fille  Thérèse  RATEL,  née  HERMET,  se  trouvent,   mais
incomplets, enappendice de l'ouvrage publié. 

>TROUVAILLES

M. Marcel Douyrou qui a fait des recherches  aux  Archives
de l'Armée de terre à Vincennes nous signale que  sous  la
cote XB 476  se  trouve  un  livre  relié  donnant  l'état
nominatif des officiers et sous-officiers du 110° régiment 
d'infanterie créé en 1792 à Port au Prince.

de M. Pierre Bardin aux A.D. de la Gironde : E supplément
-  4312 canton de Libourne GG 39 (St Jean de Libourne)
31  3  1773  :  baptême  d'Alexandre   Louis   Jean   fils
d'Alexandre Nicolas LEMERCIER, écuyer, sr  de  MAISONCELLE
de VERTILLE et de Marie Jeanne NéRON  LONGPRé;  parrain  :
Pierre Louis Lemercier, ec. sr de Maisoncelle de Vertille, 
mousquetaire du Roi; marraine : Ursule Françoise Chérot de 
La Salinière.
- 1505 canton de Pessac GG7 (St Vincent de Mérignac)
27 9 1722 (ou 1723) bénédiction d'une chapelle que  Pierre
de CAZEAUX,  président  à  mortier  au  parlement  a  fait
construire dans sa maison de campagne.
12 6 1777 Inhumation de Jeanne GUICHARD, épouse  de  Denis
DORTE, ancien ingénieur  en  chef  de  l'île  Bourbon,  en
présence de  François  de  BERTIN,  ancien  gouverneur  de
l'île Bourbon et secrétaire du Grand Collège.
4 6 1780 baptême de  Charles  Alexandre  Marie,  né  à  la
Guadeloupe le 15 11 1765 (sic), fils de Charles  Guillaume
LEMERCIER de MAISONCELLE, sr de RICHEMOND, écuyer,  et  de
Marie PINEL; parrain : Alexandre Lemercier de  Maisoncelle
sr de Richemond, ecuyer; marraine : Marie  Claudine  Nadau
Lemercier de Richemond.  
18 7 1780 inhumation de Charles Catherine  fils  de  NADAU
DUTREIL, ancien officier de marine.
- idem (St Martin de Villenave d'Ornon)
26 10 1782 inhumation d'Henri Jean Jacques, fils  de  Marc
KIRWAN, écuyer.                                            

PUBLICATIONS

"Toussaint Louverture  un  révolutionnaire  noir  d'ancien
régime" Pierre Pluchon, ed. Fayard  mai  1989.  654 pages.
150frs.
Une somme ! Le point sur la révolution de  Saint  Domingue
et son premier héros avec des annexes qui à  elles  seules
méritent l'achat du  livre  :  La  constitution  de  Saint
Domingue en 1801, une chronologie  très  détaillée  de  la
révolution noire, une importante bibliographie, des cartes 
et ... un index des noms de personnes !!!

"Antilles 1789 , La Révolution aux Caraïbes".
 Lucien Abenon, Jacques Cauna sous la direction de Liliane 
Chauleau avec la collaboration de Bernard Lehembre, prolo- 
gue d'Aimé Césaire. Ed. Nathan 1989. 225 pages; 120 frs.
Voilà un livre dense  avec  des  auteurs  réputés,  chacun
spécialiste d'une île,  une  présentation  vivante  et  de
nombreuses illustrations.
 Nous ne pouvons faire mieux que de donner les titres  des
chapitres :
 I Les Antilles françaises à la veille de la Révolution
 II Contraste de sociétés aux Antilles
III  Perception  de  l'esclavage  par  les  Européens   de
l'époque.
IV La Révolution à St Domingue (1789-1793)
V La Révolution aux îles du vent (1789-1793)
VI Les drames d'un quiproquo (1794-1804)
Nous avons apprécié  la  clarté  de  la  présentation,  la
qualité de l'ouvrage, les sources et la bibliographie.
Nous regrettons une fois de plus l'absence d'index.

 Centre de Généalogie et d'Histoire des Isles d'Amérique
   30 Rue Boissière, 75116 Paris; cahier 27, mars 1989
- Variations  tempérées  sur  des   propos   bicentenaires
(famille GRANDMAISON) par Jacques Petitjean Roget.
- Une branche peu connue de la famille de GUYON de GEYS de 
PAMPELONNE par Etienne de Seréville
- St Domingue: Notes généalogiques par le colonel  Etienne
Arnaud. (familles : d'ALLARD de STE MARIE, ASSALIT, AUBERT
DU  PETIT-THOURS,  BONVALLET,   BRIFFAULT,   de  COCHEREL,
DIGNERON, FOSSECAVE, HAYS, JUMELLE,  L'ARCHEVEQUE THIBAUT,
QUINET, ROBIOU, de SAINTARD, de SEVRé, de TOUSARD) 

QUESTIONS

89-41 COETNEMPREN de KERDOURNAN (Martinique, 19°)
Descendance de Jacques Joseph Marie C. de K., o 14 12 1788
Port-Louis (Morbihan), lt de vaisseau, x 14  2  1827 Fort-
Royal  (Martinique)  Rose Adélaïde de CROZANT,  o 3 4 1800 
Fort Royal, fille majeure de  Messire Sébastien de CROZANT,
cher de St Louis, inspecteur des douanes, et Dame Adélaïde
Paule de GOURVELAS d'ORVILLE, domiciliés à Fort Royal.
Le bulletin de la Sté académique  de  Brest  mentionne  un
fils mort à l'hôpital maritime de Brest  en  1840,  second
maître de timonerie de 1ère classe, embarqué  sur  l'Orion
(rôle d'équipage disparu). Son décès n'a pas été porté sur 
l'état civil de Brest; peut-être l'a-t-il été à la  Marti-
nique. Peut-il s'agir d'un enfant de Rose de  CROZANT  car
il n'aurait pas plus de 12 ans ?                J. Morneau
N.D.L.R. Lire Adélaïde Rose ROOLS de GOURSELAS.
89-42 de CROZANT (Martinique, 19°)
Date (après 1830) et lieu de + de Rose  de  CROZANT  (voir
question précédente). Son mari est en station aux Antilles 
du 1 9 1830 au 11 6  1833,  puis  jusqu'en  décembre  1834
employé au port de Brest.                       J. Morneau 



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Révision 15/05/2003