G.H.C. Numéro 27 : Mai 1991 Page 336

REPONSES

LAGRANGE CLAUZEL : probablement Rose MALIVRAI de LAGRANGE,
o  Trinité,  x  Fort-St-Pierre  27 7  1809  Augustin  Rose
CLAUZEL, o Bordeaux 1791, fils de Nicolas Ste Claire et de
Rose HUGONNENC,  ou de sa soeur Marie Anne Claire MALIVRAI
de LAGRANGE, épouse de Joseph Rose Clair CLAUZEL, frère du
précedent, o Mouillage 1779.      A. Gallet de Saint-Aurin
91-18 BABIN (Angers, Martinique, Guadeloupe, 17°-18°)
Outre  les  BABIN d'Angers,  il y a eu en  Guadeloupe  des
BABIN originaires de Bretagne,  issus de Claude BABIN, âgé
de  18 ans en 1664,  alors à Basse-Terre,  scieur de long,
natif  d'Ancenis  en Bretagne,  fils de  René  et  Perrine
VINCENT. Il épousa à Trois-Rivières, le 29 septembre 1691,
Marguerite  CHAUVEL,  veuve de Pierre ACCOU,  née à Capes-
terre en 1669,  fille d'Isaac et de Marguerite MAGNAN. Ils
eurent  (entre  autres  ?) trois fils,  Etienne  (x  Marie
ROUANNèS), Claude et Toussaint (x St-François 1725 Perrine
ROUANNèS) et trois filles,  Françoise (ax St-François 1724
Jacques  RODOTH,  bx St-François Philippe  LE  VALOIS,  cx
Port-Louis 1742 Louis BERTRAND),  Catherine (x St-François
1729  Nicolas LEVALOIS) et Marguerite (x St-François  1733
Jean Théodore EVRé).                          Ch. Levalois
91-25 SAINT-LEGER (Tobago, 18°-19°)
Un  "de SAINT-LEGER" fut un des trois commissaires  civils
envoyés par l'Assemblée nationale à St-Domingue. Arrivé en
novembre 1791,  il repartit en avril 1792.  D'après le peu
de renseignements personnels que j'ai sur lui (son activi-
té politique à St-Domingue est bien documentée),  il avait
été  médecin et interprète d'anglais à Tobago où il  était
propriétaire  de terres et d'esclaves (cf une lettre de M.
de  BOURCEL à la municipalité de Saint-Marc,  le  10  août
1791,  CARAN D/XXV/1).  Son prénom m'échappe;  je ne crois
pas connaître sa date de naissance.  Il doit être possible
de les retrouver,  par exemple,  s'il a témoigné au procès
de M. de BLANCHELANDE, en avril 1793.
P.S. Y-a-t-il un lien entre cette famille et Alexis SAINT-
LéGER-LéGER dit SAINT-JOHN PERSE,  né à Pointe-à-Pitre  en
1887 ?                                    P.H. Gaschignard
N.D.L.R. Aucun rapport.  Alexis LEGER s'est inventé le nom
de  SAINT-LéGER-LéGER.  Le  premier  LéGER est  arrivé  en
Guadeloupe, venant de Paris, en 1814-1815. Avant Paris, la
famille venait de Chatillon-sur-Seine.
91-35 JOLY de SABLA (Antilles ?, 18°-19°)
Sylvain  Jacques  Joseph BLASON JOLY de SABLA était  négo-
ciant à Pointe à Pitre en 1831.  Il possédait l'habitation
"Grand Val" à Matouba,  qui fut vendue par jugement le  22
novembre 1853.  Il avait épousé Catherine Eugénie GALLOIS.
Ils demeuraient en 1855 à Panama.     Y. Jouveau du Breuil
91-35 JOLY de SABLA (Antilles ?, 18°-19°)
La famille JOLY de BONNEAU, devenue ensuite JOLY de BLAZON
du   SABLA,   était  très  nombreuse  dans  la  région  de
Casteljaloux (Lot-et-Garonne). Il y a toujours des descen-
dants dans ce département.  Il y avait au XIX° siècle  une
branche à Nérac,  déchue socialement. Les paroisses d'ori-
gine  semblent être Romestaing,  en Lot-et-Garonne (région
de Casteljaloux) et Aillas (en Bazadais,  dans la Gironde,
proche de Romestaing).  La métairie du Sabla se trouvait à
Aillas, ainsi que celle de Blazon, qui échut par un legs à
Jean-Antoine et Pierre JOLY de BONNEAU en 1807.
Je n'ai aucun JOLY du SABLA ou autre JOLY dans mon fichier
d'Agenais partis Outre-Mer aux XVIII° et XIX° siècles.
Il  y  a  une  généalogie assez détaillée  des  JOLY  dans
l'ouvrage  de R.L.  Alis "Histoire de la ville de  Sainte-
Bazeille" (Agen et Agmé,  1892). Mais aucune des personnes
citées n'a de lien avec les Antilles ou l'Amérique. Aucune
ne se prénomme Ernest.                       L. Bourrachot
91-42 LATOUCHE-LIMOUZINIèRE (Martinique, 18°)
Voici des éléments de réponse, les registres de la Grenade
au XVIII° siècle n'ayant pas été conservés.
1) Minutier central XCI/1298,  19 avril 1793,  acte inclus
dans  les  papiers  de feu HOOKE,  qui avait épousé  à  la
Martinique Marie Marthe FONTAINE de LILLE. Jean Yves de LA
TOUCHE LIMOUSINIèRE,  dont l'acte de décès est donné  ici,
était  le  neveu  et l'exécuteur testamentaire  de  HOOKE.
L'acte,  extrait des registres de la paroisse St-André  et
St-David de l'île de la Grenade, est en anglais :
"Jean Yves de LA TOUCHE LIMOUSINIèRE,  écuyer,  fils légi-
time de feu Henry Louis de LA TOUCHE LIMOUSINIèRE, écuyer,
de  la paroisse St-André,  et de Jeanne Marie COCU  de  LA
FOUR CHARDIèRE sa femme, a quitté cette vie le 17 décembre
de l'an du Seigneur 1789,  âgé de 36 ans, et a été enterré
dans cette paroisse de St-André le 18 du même mois,  selon
les  rites et cérémonies de l'Eglise de Rome.  En présence
de P. de BELTGENS, DUPARQUET DENAMBUC, DIEL DUPARQUET."
Cet extrait a été établi le 22 1 1792.
2) Londres,  chapelle des Saints-Anges, ou Saint-Pancrace,
le 22 août 1798, mariage de :
- Claude,  alias Charles Louis de LA TOUCHE  LIMOUSINIèRE,
né le 28 novembre et baptisé en décembre 1751 à St-Jacques
de  Basse-Terre,  île  de la Grenade,  fils d'Henri  Louis
comte de LA TOUCHE LIMOUSINIèRE et de Jeanne Marie LE COCU
de LA FOUCHARDIèRE, veuf de Perrine Marie de TREHILLIER et
de Magdeleine Catherine LUCAS de LA CHAMPONNIèRE, et
- Rosalie  Cécile GRIGNARD de  CHAMPSAVOY,  demoiselle  du
PRéROND,  née  au château de la Muce Brulon,  alias  Motte
Brulon,  paroisse  de Baulon (Saint-Malo),  le 29  octobre
1774,  fille de Joseph Marie GRIGNARD comte de CHAMPSAVOY,
baron de TREMERDEN,  et de Renée Louise MILON de BELLEVUE,
comtesse  de CHAMPSAVOY et de LA MUCE BRULON,  marquise de
COETLOGON.                                       P. Bardin
N.D.L.R.  Voilà,  outre le prénom du père,  des renseigne-
ments sur deux frères de Marie Adélaïde !  Consultez aussi
le  "Répertoire des généalogies françaises  imprimées"  du
colonel  E.  Arnaud  qui donne plusieurs références à  "LA
TOUSCHE-LIMOUSINIèRE (Bret-Vendée-Martin.)" (II page 332).
91-42 LATOUCHE-LIMOUZINIèRE (Martinique, 18°)
M'étant  intéressé à Jean François Athanase CHARETTE de LA
CONTRIE, voici les renseignements que j'avais recueillis à
l'époque sur la Cour de Legé et sur "la mieux aimée de ses
amazones",  Marie Adélaïde de LA TOUCHE LIMOUZINIèRE, dame
du PUY-ROUSSEAU, comtesse de LA ROCHEFOUCAULD.
Elle n'est pas née à la Martinique mais à la Grenade, le 5
mars  1760,   d'Henri  Louis  de  LA  TOUCHE  LIMOUZINIèRE
seigneur de Mareuil (décédé à Nantes en 1764) et de demoi-
selle  Jeanne  Marie  COCU dame de Greix (terre  située  à
Corsept en Loire-Atlantique).
Son  aïeul,  Yves Henri de LA TOUCHE LIMOUZINIèRE,  né  en
1690 à Sallertaine (85),  au manoir de Mauny,  était parti
pour les Antilles.
Elle s'est mariée à Nantes, paroisse Notre-Dame, le 4 juin
1778,  avec Pierre Louis Marie comte de LA  ROCHEFOUCAULD-
BAYERS,  seigneur  du PUY-ROUSSEAU,  de la Jolinière et de
Beauregard,  né le 24 juillet 1749,  sans doute en Vendée,
décédé  au Puy-Rousseau le 8 novembre 1816,  capitaine  de
vaisseau,  chevalier de St-Louis, émigré en octobre 1791 à
l'armée des Princes.
Marie Adélaïde, arrêtée à Dompierre-sur-Yon, à la ferme du
Désert,  le 16 janvier 1794,  fut,  après procès, fusillée
aux Sables d'Olonne le 24 janvier.               J.M. Loré



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Révision 26/08/2003