G.H.C. Numéro 29 : Juillet-Août 1991 Page 379

REPONSES

Les  autres noms cités sont,  en  revanche,  identifiables
comme suit :
- Pierre Robert Prosper DESABAYE,  propriétaire,  avec son
épouse  Marie  Catherine DAMBERBOS,  d'une caféterie  dite
"Bellevue", une guildiverie et une maison sises au bord de
la mer au bourg de Jean-Rabel (Indemnité 1832-1833).
- Madame  TANSIA,   en  réalité  TAUSIA  :  Claire  Louise
DESABAYE  épouse BULLET était alliée aux familles  ALLARD,
de TAUSIA,  CONCIROLLES-TAUSIA, propriétaires à Jérémie et
à  la Plaine du Nord (Pierre TAUSIA).  Ces  familles  sont
bordelaises,  à  ne pas confondre avec les  TAUZIA,  aussi
bordelais (apparentés aux NAIRAC, BONNAFFé, VAN CRUCIUS de
LA  CO,  CLOSSEMANN,  ...  grands noms du négoce).  Madame
TAUSIA doit être une parente de Pierre TAUSIA.
- Marguerite  (et  non  Louise) LEROND  veuve  CAMUZAT  de
MAUROY  possédait  1/2 caféterie "Camusat et  Roblin"  aux
Fonds  Bleus à Limonade (Indemnité 1826-1827) et son  fils
Antoine Claude,  une maison rue de la Providence n° 758 au
Cap (Indemnité 1828).
Les   recherches  devraient  peut-être   s'orienter   vers
Bordeaux !
Peut-être les enfants ou leurs représentants n'ont-ils  pu
apporter de preuves suffisantes de leurs propriétés. Peut-
être  Robert  de  SAXCé se disait-il colon sans  avoir  de
propriété  ou peut-être les avait-il achetées ou  acquises
de manière peu légale. Peut-être enfin (très invraisembla-
ble) au dernier moment est-il devenu haïtien. En effet son
épouse était polonaise et les polonais étaient naturalisés
haïtiens  de  droit  dans les premières  constitutions  en
raison  de la participation des débris de la Légion  polo-
naise  de LECLERC aux  guerres  d'indépendance.  Peut-être
d'ailleurs  Robert de SAXCé lui-même était-il aussi  polo-
nais (de SACHS ?).
                                               J. de Cauna
90-87 DUPERION-MORVAN (Les Saintes, 19°)
(et réponse de J.C.  Germain GHC 21 p.  228) L'attribution
de la paternité de Philippe MORVAN dit "Keder",  de Terre-
de-Bas,  à  Auguste  DUPERION et non à  Philippot  MORVAN,
provient  d'une  tradition  familiale orale  qui  m'a  été
rapportée par Auguste Brudey (de Capesterre Belle-Eau)  et
Yvelle Brudey (de Basse-Terre,  aujourd'hui décédé). Selon
l'interprétation familiale, Auguste DUPERION aurait été un
londonien,  médecin de l'armée britannique, qui avait suc-
combé aux charmes d'une jeune saintoise.  Il est vrai  que
les  éléments historiques en notre possession ne vont  pas
dans le sens de cette interprétation !           Ph. Nucho
N.D.L.R.  Ne  pourrait-on  pas supposer que  la  tradition
familiale  se  soit  trompée d'une génération  et  que  le
médecin  londonien soit le père de Lucrèce BYRON  (au  nom
britannique) et non de son fils ?
90-101 FIQUEPEAU et OLIVIER (Martinique, 18°)
Un sieur Joseph OLIVIER,  du Mouillage,  ancien négociant,
âgé de 77 ans, fait son testament en novembre 1803. Il est
dit  fils  de feu le citoyen Gabriel OLIVIER  et  de  dame
Angélique  LACOSTE (et non LACOTTE).  Les voilà donc,  les
parents d'Elisabeth OLIVIER épouse FIQUEPAU,  et un de ses
frères,  en  plus  !  Nous  avions déjà  un  autre  frère,
Gabriel,  décédé au Mouillage en 1783 à 60 ans,  négociant
aussi, et officier dans la compagnie des gens d'armes.
Entre  les parents d'Elisabeth OLIVIER épouse FIQUEPAU  et
les  derniers OLIVIER mentionnés dans "Personnes et famil-
les  à la Martinique au XVII° siècle",  il  ne  manquerait
plus qu'un maillon !                           C. Meissner
N.D.L.R. Quelles sont les références du testament (notaire
et lieu), s'il vous plaît ?
90-119 ORZINA et HUARD LANOIRAIX (Guadeloupe, 19°)
90-125 HOULLIER (Guadeloupe, 19°)
(voir  aussi  90-76 et réponse en N.D.L.R.  page  197,  la
réponse à 90-119 page 287 et celle à 90-125 page 288)
Nota :  l'imprécision de certaines dates vient du fait que
les  communes  ne  transmettent pas  leurs  registres  aux
Archives  après 1870 et que la vérification  aux  Archives
départementales n'est donc pas possible.
1 Hélène HOULLIER                  o Port-Louis 5 6 1910
  x Pointe-à-Pitre 5 6 1929 Marcel DAIN
  d'où 4 enfants dont 3 vivants, mariés, avec postérité
2 Auguste HOULLIER, pharmacien à Port-Louis
  o ca 1870                        + Port-Louis 1925
  x Capesterre de Guadeloupe ca 1900
3 Andrée MATTEI
  o Capesterre ca 1882             + 28 8 1914 (?) 32 ans
4 Charles Clément François Louis Alexandre HOULLIER,
  pharmacien à Capesterre (il était barbu, et manchot des
  suites d'une infection contractée dans l'exercice de son
  métier, me dit sa petite-fille)
  o Basse-Terre 22 7 1829
  x Capesterre 16 8 1860
5 Elisabeth Julie HUARD LANOIRAIX
  o Basse-Terre 23 d 31 8 1836, légitimée au mariage de
    ses parents en 1858.
6 et 7 ?
8 et 9 et ascendants : voir généalogies déjà publiées
10 Jean Ernest HUARD (ascendance publiée p. 287)
  o Basse-Terre ca 1807            + St-Claude 27 4 1858
  x St-Claude (d'après le mariage 4x5) ou  Basse-Terre
    (d'après la question 90-119) 19 4 1858
11 Marie Antoinette ORZINA-RENé (ascendance p. 287)
  o ca 1814                                      J. Bonnet
91-39 Lithographies de BUDAN (Guadeloupe)
Louis Armand BUDAN né à l'Anse-Bertrand en 1827 (o  28,
30  11).  Il est mort à Saint-Pierre de la Martinique le 5
décembre  1874.  De son mariage avec Sophie  Céline  KOSKA
(fille  d'un facteur de piano originaire de Moravie)  sont
nés 3 enfants (d'où postérité actuellement représentée).
Armand  BUDAN est connu aussi bien comme peintre que comme
l'un des premiers photographes des Antilles. A Paris, il a
exposé  aux salons de 1863 à 1867 (notamment des  paysages
de  la forêt de Fontainebleau).  A Pointe-à-Pitre  (église
paroissiale  et  théâtre  municipal)  et  à   Saint-Pierre
(cathédrale), il avait exécuté des compositions picturales
maintenant disparues.
C'est  en novembre 1862 qu'il a lancé une souscription  en
vue de l'édition d'un album,  "La Guadeloupe pittoresque",
en  12 livraisons (au prix de 4 francs la livraison ou  de
48  francs  pour  l'ouvrage  entier).   Les  souscripteurs
pouvaient obtenir l'ouvrage relié avec leurs initiales  en
lettres  dorées  sur la couverture.  Le stock  des  albums
parvint  à  la Guadeloupe en décembre 1863 et fut  mis  en
vente  pour  les  étrennes de 1864 au prix  de  50  francs
l'album relié. La réédition de 1972 a un format plus petit
que celui de l'original (la moitié environ).
     L'ascendance d'Armand BUDAN est la suivante :
I Gabriel BUDAN, fils de Pierre, né à Saumur
  + Petit-Bourg 22 5 1709
  x Petit-Bourg Jeanne NEAU
II François Marin BUDAN
  b Petit-Bourg 27 4 1707          + Petit-Bourg 10 2 1757
  x Port-Louis 6 6 1730 Jeanne Marie GéLAS, fille de
    Jacques, viguier de Grande-Terre, et Marie Anne
    LEMERCIER de BEAUSOLEIL




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Révision 26/08/2003