G.H.C. Numéro 34 : Janvier 1992 Page 501

REPONSES

91-106 LEE (Haïti, 18°-19°)
Je trouve à Port-au-Prince le 8 5 1833, le mariage d'Eliza 
LEE (o Charleston,  Etats-Unis,  1803 + Port-au-Prince 1 1 
1864),  fille du sieur LEE et d'Amélia, avec Evan WILLIAMS 
(o Washington 1786 + Port-au-Prince 1855), fils de Richard 
W. et de Jeanne, d'où nombreuse postérité.
Cette  Eliza  LEE  serait-elle une parente  (fille  ?)  de 
l'irlandais  Reiney  LEE ?  Peut-on savoir  s'il  habitait 
Charleston à l'époque de la naissance d'Eliza ?  
                                                 P. Frisch
91-134 MECKELENBURG et COLLINS (St-Thomas et St-Domingue)
Je retrouve au Grand-Goave (Haïti) le 10 4 1859 un mariage 
de Raimond MECKLIMBOURG, né à Port-au-Prince en 1811, fils 
naturel  du sieur MECKLIMBOURG et de la dame veuve LOLANNY 
(native de Port-au-Prince), avec Clérance LAUBINIèRE (o au 
Grand-Goave en 1818),  fille légitime de + Simon, natif de 
Sainte-Lucie,  et de + Marie Catherine BEATORES, native de 
la République de Raguse (Dubrovnick, Yougoslavie).
Y-aurait-il un rapport entre ce couple MECKLIMBOURG et les 
MECKELENBURG  de  St-Thomas ?  Les  deux  patronymes  sont 
étrangement  proches.  La  dame veuve LOLANNY  serait-elle 
Charlotte  Elisabeth  COLLINS,  justement  native  de  St-
Domingue ? Raimond MECKLIMBOURG a fait souche en Haïti. Y-
aurait-il  un moyen de retrouver à Sainte-Lucie l'acte  de 
naissance  de Simon LAUBINIèRE avant 1798 et son  éventuel 
mariage avec Marie Catherine BEATORES ?          
                                                 P. Frisch
91-139 LALANNE (St-Domingue, 18°-19°)
(voir  réponse  page  440)  Parmi  les  correspondants  de 
Salabert  CHAUVITEAU,  nous  trouvons en  1809-1810  Jean-
Baptiste LALANNE, qui a été gérant de plantation de café à 
Cuba pour le compte de M.  HERNANDEZ,  et qui a dû quitter 
Cuba  en 1809 avec les autres Français et s'est réfugié  à 
New-York.  Il  envisage de chercher une place à la  Marti- 
nique.  En 1822,  J.  LALANNE,  probablement le même,  est 
gérant  d'une plantation de café à Cuba pour le compte  de 
Salabert.                                        
                                                 E. Boëlle
91-144 MOULIN (Guadeloupe, 19°) (et NDLR)
Léonide Alexandrine MOULIN est décédée à Port-au-Prince le 
23 2 1883. L'inscription en marge de son acte de naissance 
survient juste 7 mois et demi après son  décès.  Serait-ce 
en rapport avec sa mort ?  A la demande de ses enfants, y-
aurait-il  eu un jugement à cette date autorisant l'appli- 
cation  du  patronyme MOULIN à  Léonide  Alexandrine  ?  A 
l'époque  de sa naissance,  y-a-t-il une famille MOULIN  à 
Pointe-à-Pitre ?                                 P. Frisch
91-155 LUCY ou LUSSY (Martinique, 18°)
A l'intention de M.  Guillot de Suduirot,  que je remercie 
de sa réponse page 440, descendance de Jean de LUSSY :
Marie Victoire de LUSSY semble avoir eu une belle quantité 
de  frères  et soeurs.  J'ai relevé sur  un  acte  notarié 
d'octobre  1787 (M° Cairoche,  NO/Martinique/175) :  Jean-
François-Marie,    Marie-François-Gabriel,   Rose-Désirée, 
Marie-Aymée-Joseph, Louis-Marie-Guillaume, enfants de Jean 
de LUSSY et Marie-Anne-Désirée de FLAVIGNY.  Et un baptême 
au  Mouillage  en mai 1766 (naissance en avril)  :  Marie-
Anne-Henriette-Nicole, fille des mêmes.
Quant  à Marie-Elisabeth-Victoire,  après son  mariage  en 
juin  1787,  je la retrouve en août 1787 sur le bateau "La 
Basse-Pointe" en direction de Bordeaux (F/5B).
Souhaitez-vous que je vous communique ce que je sais de la 
descendance de Pierre de LUSSY ?               C. Meissner
91-164  d'OLONNE (Guadeloupe, 18°-19°)
Plusieurs   erreurs  apparaissent  dans  l'énoncé  de   la 
question. En réalité, la filiation est la suivante :
I François   Xavier  Maximilien  comte  d'OLLONE  (et  non 
d'OLONNE) et du Saint-Empire, o 1723, brigadier des armées 
du roi, x Marguerite BOURDON
II
Pierre  François Gabriel comte d'OLLONE,  o château de  La 
Pape près de Lyon,  en 1757 + Saint-Dié 1831,  maréchal de 
camp  x  1787  Adélaïde  de PARDIEU  o  Fort-Dauphin  (St-
Domingue)  14  7 1762,  veuve avec une fille du  comte  de 
RUPPIERRE.  Elle  était fille de Charles de PARDIEU  major 
pour le roi au Petit-Goave,  et d'Anne Madeleine Félix  de 
(ou Le) VEYRIER.
III
Charles  Pierre  d'OLLONE (1795-1861) x  dlle  FOUILHOUSE, 
dont :
- Alexandre (1829-1874) x Madeleine de LAMBERTYE, s.p.
- Ernest (1833-1896), d'où postérité.
Je n'ai pas connaissance d'une alliance d'OLLONE x POYEN.
                                                 E. Arnaud
91-181 ROMAIN (Guadeloupe, 19°)
Richard  JEAN-ROMAIN  a été maire de Basse-Terre du 5  mai 
1876  au  14 septembre 1883,  date de  sa  révocation  par 
arrêté  du  gouverneur.  Il est né à Capesterre le  3  mai 
1825,  fils  de  Rosillette et de Jean  ROMAIN,  "mulâtres 
libres",  et a été légitimé par le mariage de ses  parents 
le 24 juin 1834. Après leur mort à Capesterre (son père le 
7  juin 1843 et sa mère le 11 août 1836),  il s'installe à 
Basse-Terre,  y  devient négociant et s'y marie deux  fois 
(le  3 août 1853 avec Ladislasine MAURICE  et,  après  son 
veuvage  le  20 septembre 1861,  le 25 février  1868  avec 
Louisema LOUIS).
Conseiller  général  du canton de Capesterre de 1870 à  sa 
mort en 1890,  il a obtenu un nombre important de voix aux 
élections législatives de 1879 et de 1881, sans avoir fait 
acte de candidature.
Sa  notice  nécrologique (+ Basse-Terre 9 3  1890)  a  été 
publiée  dans le "Journal officiel de la Guadeloupe" du 11 
mars  1890.  Elle rappelle qu'il fut plusieurs fois  vice-
président du conseil général,  qu'il y fut pendant 20  ans 
"défenseur  convaincu des idées démocratiques et de toutes 
les justes causes" et que,  dès 1848, "il a lutté pour les 
droits du peuple".
Enfin, il aura été le premier maire de Basse-Terre élu par 
le  conseil  municipal  (et non plus nommé par  arrêté  du 
gouverneur),  après l'application,  en 1882,  de la loi de 
1881 sur l'élection des maires.               
                                              J.P. Hervieu        
91-188 Réfugiés de St-Domingue à Cuba et la Jamaïque
Jamaïque : P. Wright et Debien ("Les colons de St-Domingue 
passés  à  la  Jamaïque")  observent  que  "les  registres 
d'Harmony  Hall,  chapelle des Français à  Kingston,  sont 
perdus pour les anciens d'avant 1805" (p. 14)
Cuba : les  mêmes citent (p.  27) la thèse de 3° cycle  de 
M.A.  Yacou  (Bordeaux,  1975,  5 volumes dactylographiés) 
"L'émigration à Cuba des colons français de St-Domingue au 
cours de la Révolution".
B. Foubert (thèse "Les habitations Laborde à  St-Domingue" 
Lille  III,  p.  1025) cite,  de Debien,  "Réfugiés de St-
Domingue  expulsés  de  la Havane  en  1809"  (Anuario  de 
estudios americanos tome XXXV, Sevilla 1976, p. 16).
                                          P.H. Gaschignard




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