G.H.C. Numéro 35 : Février 1992 Page 508

Les PRONZAT de LANGLADE (Nantes, St-Domingue, Martinique)

        V (de Marie Antoinette PRONZAT de LANGLADE 
                  et Henri du BOURBLANC)

1 Vicomte Henri du BOURBLANC
  x Amélie THOMé de KéRIDEC (2)
  + 1893 (2) sans postérité ?

2 Elisabeth Marie Adélaïde du BOURBLANC
  + Rennes 1925 (2)
  x 6 11 1866 Robert Auguste Emmanuel SURCOUF, ancien 
    sous-préfet, maire de St-Aubin d'Aubigné (neveu du 
    corsaire)                      o 1845
  d'où au moins Robert, René, Adolphe et Marie, o /1884

3 Antony du BOURBLANC
  o 1848/1853                      + 1884/

4 Gabrielle du BOURBLANC
  o 1853/                          + /1884

IV 6 (de Louis François et S.E. GIRAUD de CURSOLLES)

1 Charles Maurice PRONZAT de LANGLADE
  o Mouillage 23 8 d 8 9 1821
  + Fort-St-Pierre 9 11 1822 "Charles Pierre Maurice, 14 
    mois"
 
2 Claire Louise Marie PRONZAT de LANGLADE
  o Fort-St-Pierre 2 d 13 2 1824

3 Achille Auguste Adrien PRONZAT de LANGLADE
  o Fort-St-Pierre 24 2 d 11 3 1826
  + Fort-St-Pierre 28/31 5 1827 (figure sur les TD; page 
    non microfilmée dans le registre)
  
  (1)  L'arbre  généalogique  d'Yves Guillon  dit  que  la 
famille  PRONZAT  est  originaire de Toulouse et  que  ses 
armes sont "de sable à cinq besants d'argent.
  (2) Arbre Guillon.
  (3) Arbre Guillon qui indique : "armes des Bourblanc, de 
gueules à la tout d'or; devise : sine maculis (sans tache)

                          ***

    Les héritiers de Pierre Michel PRONZAT de LANGLADE 
     et la Liquidation de l'Indemnité de St-Domingue

     le  29 pluviôse an X (18 2 1802),  le "citoyen Pierre 
Michel PRONZAT",  demeurant au Port-au-Prince, déposa chez 
le notaire Hacquet le testament qu'il avait rédigé et daté 
de la veille.  Il y mentionnait uniquement, et sans donner 
leurs prénoms :
- son  fils  aimé (sic),  dont il désire  qu'il  passe  en 
France "pour y recevoir une éducation honnête"  
- sa fille,  pour laquelle il souhaite qu'elle rejoigne la 
France  "si on peut lui assurer une rente de 2.400 livres. 
Sinon, elle ne doit pas se séparer de sa tante VINCENDON".
     Aucune  allusion n'était faite aux autres  fils.  Or, 
si,  comme  il est probable,  "le fils aimé"  était  Louis 
François  (le plus jeune,  orphelin de mère à 3 mois),  le 
fils n° 2,  Justin Côme Louis,  vivait encore.  Sans doute 
était-il en France pour études. (1)

     Lors  de la liquidation opérée le 1° septembre  1832, 
les seuls héritiers de Pierre Michel,  ancien propriétaire 
d'une  caféterie au quartier de Genypayer (Mirebalais)  et 
de  deux  terrains au quartier St-Jean  de  la  Croix-des-
Bouquets,  furent Louis François PRONZAT de LANGLADE,  son 
fils,  pour  une  moitié  et Marie  Antoinette  Louise  et 
Adélaïde  Marie  Louise PRONZAT de  LANGLADE  ses  petites 
filles par représentation de leur père décédé pour l'autre 
moitié (deux fois 11.425 F et deux fois 812 F 50).
     Le 1° avril 1831,  les mêmes,  pour 1/3,  plus Jeanne 
Joseph  DAUMONT  veuve  LAJUS et Charles  Marie  Guillaume 
VINCENDON-DUTOUR,  pour les deux autres  tiers,  reçoivent 
l'indemnité  pour  une maison place d'Armes  à  Mirebalais 
dont  les  propriétaires étaient Louis et  François  HUBé, 
leurs oncle et grand-oncle (6.741 F 67 chaque tiers).  Ils 
prétendent  aussi  à l'indemnité pour un immeuble  dit  du 
Petit  Trou,  appartenant à Catherine HUBé veuve  DAUMONT, 
situé au quartier de la Grande Plaine à Mirebalais.(2)

(1) Communication et commentaires du colonel E. Arnaud
(2) Relevé par Pierre Bardin

                  

COOPERATION

de Jacques Ameil : à propos des TAVEAU (page 446)

Complément à l'article de GHC et à la généalogie TAVEAU 
par le colonel Arnaud  dans "La France Généalogique" 1964, 
p. 239.
I Pierre TAVEAU, sr des GRANGES, orfèvre à Sanxay (Vienne)
  o Sanxay ca 1641  + Sanxay 27 9 1719
  x Marie BARRé, d'une famille d'orfèvre
  d'où 2 enfants au moins, dont :
II Pierre TAVEAU, sr des GRANGES, orfèvre à Paris de son 
  Altesse Mgr le Prince
  + Paris (St-André-des-Arts) 1 2 1738
  x (Cm Me Caron, notaire à Paris, 26 7 1705, MC/IV/324) 
    Madeleine François BUTTERFIELD, fille de Michel, 
    célèbre fabriquant d'instruments de mathématiques et 
    de navigation, et de Perrette VERNIER
  d'où 5 enfants au moins, dont :
III Louis TAVEAU des GRANGES, sr de CHAMBRUN, conseiller 
  au Conseil Supérieur de Port-au-Prince
  o Paris (St-Germain-l'Auxerrois)
  x Paris (St-Roch) (Cm Me Michelin 11 1 1740 MC/XVII/720) 
    Charlotte de LA TOISON, fille d'Henri et de Charlotte 
    de L'EPINE, sa 3° épouse
    b La-Croix-des-Bouquets (St-Domingue) 22 12 1706
    + Paris (St-Merry) 15 11 1756
  d'où 2 enfants:
IVa François Scipion TAVEAU de CHAMBRUN, conseiller  au 
  Conseil Supérieur de Port-au-Prince, franc-maçon, embas- 
  tillé en 1769
  x Charlotte BOBIN
  (Postérité MEYNARDIE de NADALIE, BERSET d'HAUTERIVES et 
  d'ANGLADE)
IVb Louis Henri TAVEAU de CHAMBRUN de CHATEAUBLOND, 
  mousquetaire du roi, interdit
  b Croix-des-Bouquets 16 12 1744
  + île Ste-Marguerite (Lérins) 1787
  x Port-au-Prince ca 1770 Marie-Louise CARADEUC, fille de 
    Jean Jacques et Louise Amable SIMON   (Sans postérité)




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