G.H.C. Numéro 36 : Mars 1992 Page 548

QUESTIONS

92-91 ARGILON et LOUBIS (Guadeloupe, 19°)
Je  voudrais des informations sur les personnes  suivantes 
et leurs familles (voir GHC p. 394) :
- Bernard  ARGILON,  34 ans en 1880,  marchand à Pointe-à-
Pitre,
- Ernest Henry LOUBIS, mort le 8 3 1876, 
- Charles Joseph LOUBIS, sellier en 1882.       D.W. Esnol
92-92 Joséphine et le rétablissement de l'esclavage
Arlette Rosa-Lameynardie, martiniquaise, dans "L'appel des 
tambours"  (Ecole  des  Loisirs,  1981) fait dire  par  un 
enfant à propos de l'impératrice Joséphine (p.  64) :  "le 
nom d'une si horrible personne!  d'une malpropre qui s'est 
déguisée en impératrice!  (...) Elle a empêché l'abolition 
de  l'esclavage  pour nous ici.  Et pour les  gens  de  la 
Guadeloupe, qui avaient déjà pris un petit plaisir, elle a 
fait  remettre l'esclavage (...),  c'est elle qui a dit  à 
Napoléon de faire ce qu'il a fait."
La  carte  de  Marie-Galante  (Cartographie  caraïbe,   La 
Treille,  Grand-Bourg) comporte une rubrique "Histoire" où 
on  lit  :  "1802  :  Napoléon,  conseillé  par  sa  femme 
Joséphine, rétablit l'esclavage".
Ce  ne  sont  que quelques exemples d'une  affirmation  si 
fréquente que je la suppose appuyée sur un travail  histo- 
rique que j'ignore.  En avez-vous la référence?  Ou est-ce 
une assertion sans preuve et donc douteuse?      J. Bonnet
92-93 PIAUD et MERLANDE (Guadeloupe, 18°)
Souhaite tous renseignements sur les conjoints de cet acte 
de mariage trouvé aux Archives de Vincennes :
19 pluviôse III (7 2 1795) à Tricolor (Guadeloupe)
- Pierre  Emmanuel PIAUD,  sous-lieutenant du 1° bataillon 
de la demi-brigade des sans-culottes (o La Rochelle 25  12 
1768,  de Pierre,  marchand,  et Marie Jeanne REYNAULT;  p 
Pierre  LACOUR  représenté  par  Guillaume  BOYBELLAUD,  m 
Louise Marie GRIVEAU épouse de Paul COLLET, marchand)
- Marie  Catherine Agnès MERLANDE,  o Tricolor de Jean  et 
Elisabeth VOUNCHE
Témoins :  Auguste PARIS,  commandant la demi-brigade  des 
sans-culottes;  Jean-Baptiste SAINT-PIERRE, maire de Port-
Libre;  Jean-Baptiste  LAFOND-CHARROPPIN,  de  Port-Libre; 
François DUPRé, tous amis des époux.
Signent en outre :  François DUPONT;  TERRIBLE;  Elisabeth 
MERLANDE;  Louis MERLANDE; RIFFAUD; Anne-Henriette LAFOND; 
Veuve   RENOU-LATOUR;    Joseph   LESPINE;    BEAUPERTHUY; 
LACLERTERRE; M. BLANCHENOE; RIFFAUD, maire.  P. Charroppin
NDLR  Tricolor est le nom révolutionnaire de  Sainte-Rose. 
L'épouse  (o Petit-Bourg 1 3 1777 b 1 3 1778) était la  8° 
des 9 enfants de 
2 Jean MERLANDE, habitant Petit-Bourg puis Ste-Rose, maire 
  de Tricolor
  o Juillé en Bazadois (St-Jean-Baptiste) (Charente)
  + 1799/1803
  x Sainte-Rose 11 6 1764 
3 Jeanne Elisabeth VOUNCHE
  o ca 1736
  + Sainte-Rose 28 vendémiaire IV (20 10 1795), 59 ans
4 Jean MERLANDE, habitant Petit-Bourg
  o La Rochelle ca 1705
  + Petit-Bourg 30 6 1767, 62 ans
  x /1742 (Juillé ?)
5 Marie Anne DAVID
  + 1767/
6 Georges VOUNCHE, habitant Sainte-Rose
7 Catherine LECOCQ                       
92-94 TIRANT et LAFONTAINE (Guadeloupe, 17°-18°)
Merci  à  Jean Bonnet de la précision donnée en page  485, 
complétant la généalogie page 365. Est-il habituel de dire 
"soeur" à la place de "belle-soeur" ?       R. de Tarragon
NDLR Oui,  le terme de belle-soeur ou beau-frère ainsi que 
demi-soeur ou demi-frère est relativement moderne.
92-95 BOURJAC (Marie-Galante, 18°-19°)
Est-ce  Jacques BOURJAC (GHC p.  421) qui est évoqué  dans 
l'article consacré à Robert COQUILLE,  député de la Guade- 
loupe (GHC p. 442-443) ?                     D. Quénéhervé
NDLR Oui.
92-96 HOWE (St-Domingue, Martinique, 18°-19°)
Je  cherche toute information sur les personnes  suivantes 
et en particulier je souhaite remonter l'ascendance à  St-
Domingue.
Guillaume  William HOWE (x Hannah CAMOIN).  Son petit-fils 
Jean-William  écrit :  "D'après ce que m'a dit notre  père 
(...),  son  père a été tué à bord de son navire  par  les 
français;  sa femme,  qui était à bord,  fut faite prison- 
nière  et  c'est  de  là qu'elle s'est  remariée  avec  M. 
BOUYER, ancien procureur du roi à Marseille.
Son  épouse,  Hannah CAMOIN,  décédée à Marseille le 14  1 
1809,  à 70 ans,  était alors dite fille de + Jean et de + 
Anne  FELTMAN,  veuve en 1° noces de Guillaume AOVV  (lire 
HOWE), épouse en 2° noces de Joseph François BOUYER.
Ils  eurent comme enfant Joseph,  qui suit,  et  peut-être 
François.
Joseph HOWE, naturaliste vivant à St-Domingue. Sa première 
femme,  Marie CARTY, fut tuée lors de la révolte des noirs 
en 1802.  Il quitta l'île à la nage,  fut recueilli par un 
navire  français qui le débarqua à la Martinique où il  se 
remaria avec Jeanne Rose Emilie VACHIER par contrat du  12 
10  1809  (M° Cairoche et Pierret).  Du  dit  contrat,  il 
ressort  que  "l'époux  possède 5 maisons  à  St-Domingue, 
qu'il  tient de l'héritage de son père,  une  au  quartier 
d'Ennery;  une au Limbé,  quartier dit  Soufrière,  connue 
sous  le nom d'habitation Gauvin;  une habitation caféyère 
dite habitation Lecoq, près du bourg Marmelade; une maison 
au dit bourg; moitié dans une autre habitation caféyère au 
Morne aux Anglais; le tout non estimé, vu l'état actuel de 
l'île St-Domingue;  et une collection d'ornithologie et de 
quadrupèdes estimée 36.000 livres."
Joseph  HOWE  avait 41 ans lors de son mariage en 1809  et 
était né à Londres d'après son fils (donc vers 1768).
Joseph HOWE et Rose VACHIER eurent 7 enfants :  
1 Anna HOWE o 14 8 1811
  x 28 2 1827 Auguste CAILLARD
  d'où 6 enfants dont Frédéric CAILLARD (1833-1890)
2 Caroline HOWE o 1813 x Jean FOURGASSIé
  d'où Emilie x son cousin germain Frédéric CAILLARD
3 Augustine HOWE (S.P.)
4 Clara HOWE x PAGUENOT (S.P.)
5 Joseph HOWE (+ à 14 ans)
6 Jean William HOWE (S.P.)
7 Aurore HOWE 
  x Jean PéRISSé, capitaine d'infanterie de marine
  d'où Eugénie PéRISSé x AGERET (S.P.)         A. Caillard
NDLR  Les quartiers de résidence à St-Domingue  sont  tous 
dans  le nord de l'île :  le Limbé (Soufrière),  Marmelade 
(Ennery), Plaine du Nord (Morne aux Anglais). Cette partie 
de l'île a beaucoup souffert de la révolte et les archives 
aussi.  Les  registres  paroissiaux  conservés  ne  durent 
qu'une douzaine d'années, depuis 1776-1777.




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