G.H.C. Numéro 36 : Mars 1992 Page 551

REPONSES

92-23 VIDEAU et CAILLEAU du RIVAGE (Guadeloupe, 18°)
Je  connais bien la famille FONTéMOING,  qui  figure  dans 
l'ascendance  donnée  en NDLR.  Beaucoup de documents  sur 
elle  aux  Archives de  Bordeaux,  "Fonds  Ulysse  Bigot". 
Mathieu FONTéMOING,  dont je descend 8 fois,  est, d'après 
un  acte  de Chaperon,  maire de Libourne,  du 22 8  1663, 
"maître  de barque de la présente ville,  bourgeois  d'an- 
cienneté,  et feu Bertrand son père,  voire même  Bertrand 
FONTéMOING  son  aïeul,  ont  de leur vivant  conduit  des 
barques  en mer à eux appartenantes et ont  toujours  joui 
des  droits  et privilèges qu'ont accoutumé de  jouir  les 
autres  bourgeois..."  Les FONTéMOING ont,  dès la fin  du 
XVII°   siècle,   envoyé  leurs  "barques"  en   Bretagne, 
Angleterre,  Hollande,  et,  au XVIII°  siècle,  jusqu'aux 
Antilles.  Ils ont pratiqué le négoce du vin,  du sel, des 
grains.   Mon   ancêtre  Mathieu  a  droit  au  titre   de 
"bienfaiteur  de  l'humanité" car il a fondé en  1754  les 
deux premiers crus "Canon St-Emilion" et "Canon Fronsac".
  Une  branche s'est fixée à Dunkerque.  Je pense que ceux 
de  Guadeloupe appartenait à cette branche.  A la  fin  du 
XVIII° siècle,  je trouve des FONTéMOING à St-Domingue,  à 
l'Ile  de France.  Une branche qui s'est ajouté une parti- 
cule s'est fixée à Bordeaux. 
  Je trouve dans le notariat martiniquais (M° Baudon,  St-
Pierre, 21 10 1780), un acte concernant Pierre FONTéMOING, 
habitant  de  Guadeloupe,  Petit-Canal,  qui vend  à  Jean 
Claude Martin TURBAUT,  maître et marchand horloger,  87 l 
10  s  de rente annuelle  perpétuelle,  jusqu'au  rembour- 
sement,  à prendre sur une vinaigrerie (distillerie) et  2 
carrés  de  terre,   lui  appartenant  par  moitié  de  la 
succession de feu François FONTéMOING et Françoise BERGER, 
ses père et mère, moyennant 1750 l.
                                        J. Petitjean Roget
NDLR  Non,  les  FONTéMOING de Guadeloupe ne sont  pas  de 
Dunkerque, ni de Tamanrasset, mais bien de Libourne, comme 
vos chers ancêtres : 
François FONDTEMOIN (sic), de Libourne en Guyenne, fils de 
M. Léaunard (sic) F., négociant, et Mme BALESTAT, épouse à 
Port-Louis le 26 7 1736 Marie Thérèse TREMBLET,  née à St-
François de Grande-Terre,  fille du sr TREMBLET, habitant, 
et Marie Thérèse DESBONNES. 
Ce même François FONTéMOING, marchand au Moule, se remarie 
à  Petit-Canal le 26 11 1754 (il n'est pas  précisé  qu'il 
est veuf) avec Marie Françoise BERGER, née à Goyave, fille 
de feu Jean Baptiste, habitant, et Marie Anne LEMAITRE. On 
indique  alors  qu'il  est  de  Libourne  (St  Jean).  Ses 
parents,  Léonard FONTéMOING et Françoise BALESTARD,  sont 
alors décédés.
Ascendance DESBONNES :
I Philippe DESBONNES, enseigne de milice
  x Françoise NORMANDIE
II Marie Thérèse DESBONNES
  o Ste-Anne (début des registres, 1733)
  ax /1723 François TREMBLET
  bx Le Moule 20 4 1741 (réhabilité à Port-Louis 28 5 1748 
    actes trouvés par Mme Voillaume) Pierre CALVIMONT 
    (1741), puis DELPECH (1748), fils d'Antoine CALVIMONT 
    et Marie DELPECH BEAULIEU (1741) ou d'Antoine DELPECH, 
    secrétaire des états du Languedoc, et Marie AMADE (1748)
    o Saintes en Saintonge (1741) ou Castelsarrazin (St-
    Sauveur), diocèse de Montauban (1748)
    (Comprenne qui pourra!)
On trouve des François TREMBLET père et fils dès le recen- 
sement de 1664,  à l'Anse à la Barque,  et des NORMANDIE à 
Sainte-Anne dès celui de 1671.  Françoise est probablement 
fille de ceux-là,  Jean NORMANDIE,  du Havre de Grâce,  et 
Marie  ou Anne CALLARD,  de Tours (origines  indiquées  au 
mariage de leur fils Vincent, à Pt-Bourg, le 27 2 1710).
92-24 DEGORSSE et LEVALOIS ("Les Isles", 18°)
Louise Eusèbe LEVALOIS ne semble pas être native de Guade- 
loupe. Je ne l'ai pas rencontrée.             Ch. Levalois
92-27 PARIGAU (Martinique, 18°)
Laure  Euphrosie  PARIGAU eut de son mariage  avec  Pierre 
Joseph BENECH au moins un fils,  Joseph,  mort à St-Pierre 
Mouillage le 15 2 1823 à 2 mois.                  S. Emery
92-31 de VERPRé (Martinique, 18°)
Dans les fiches de mon beau-père, je trouve :
Charles François MOUGENOT, + Carbet 9 7 1854
x Joséphine Aglaé MARIN, institutrice
d'où 3 filles :
 1 Yolande MOUGENOT
 2 Félicité Eucharis MOUGENOT
   x Jules Etienne Philippe CONILH de BEYSSAC, o 1810, 
     armateur de Bordeaux, négociant à St-Pierre en 1834
   d'où six enfants
 3 Marie "Agénie" MOUGENOT
   o Martinique 2 4 1824
   x St-Pierre 1 6 1857 James MAXWELL, o Athy près Dublin 
     en Irlande 3 9 1810, veuf de Catherine LAWLESS
Madame  MOUGENOT  et ses trois filles avaient  ouvert  une 
école à St-Pierre,  la "Pension Mougenot",  qui devint par 
la suite la "Pension Rameau", très réputée.
Les deux beaux-frères BEYSSAC et MAXWELL étaient associés.
                                                  S. Emery
92-42 BOYER (St-Eustache, 18°)
Vincent  Médard  (et/ou  Aimé)  BOYER  est  fils  de  Jean 
Vincent,  originaire de Marseille,  habitant Gustavia (St-
Barthélemy)  et  de  Louise  Julienne   BASSY,   d'origine 
italienne,  née à Fort-Royal en 1758,  décédée à St-Pierre 
le 18 3 1840. Ils eurent 12 enfants dont :
 1 Catherine Ursule Cléontine BOYER
   o St-Pierre 20 10 1788
   x Fort-Royal 21 1 1806 Antoine LAMOTTE, greffier en 
     chef du Conseil Supérieur
 2 Louise Sophie Zulimie BOYER
   x 1805 Bernard de COOLS
   d'où 5 enfants
 3 Marie Antoinette BOYER
   x Simon Henry DAVID, négociant à St-Pierre en 1857
     o ca 1824
   d'où 4 enfants
 4 Marie BOYER
   x René BOYER, son cousin                       S. Emery
92-43 PECHOLIER et DEVILLE (Guadeloupe, 19°)
Merci à ceux,  nombreux,  qui ont répondu à mes questions, 
et en particulier à P. Puech pour sa réponse en p. 536. Je 
signale  que  j'ai  trouvé un extrait d'acte  de  baptême, 
délivré le 27 10 1829, concernant Marie Angélique DEVILLE, 
fille  de Claude Etienne et de Marie Angélique  RIGAUD  (p 
Jean Nicolas Rigaud,  m Marie Bolier). Le baptême eut lieu 
le  27 6 1785,  à St-Martin de Ré,  donc bien loin de  St-
Domingue  où fut baptisée ca 1787 Marie Madeleine :  c'est 
peut-être  la  paroisse  d'origine  des  DEVILLE,  ou  des 
RIGAUD.                                          J. Bonnet




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