G.H.C. Numéro 39 : Juin 1992 Page 591

Famille SAINT QUANTIN ou de SAINT QUENTIN (Guyane)

 1.1.1.3.5  Descendance de Marie Louis Hippolyte de SAINT 
              QUENTIN et de Caroline DORMOY

1 Emile Edouard de SAINT QUENTIN, receveur de l'Enregis- 
  trement à Basse-Pointe (Martinique), Gorée et Cayenne,
  o Saint-Martin 8 11 1841
  x Nelly DURAND-SAINT-AMAND,
  d'où 8 enfants :
     1 Marthe
       o 23 8 1871
       x Edouard LALANNE, d'où les familles LALANNE, 
          DORMOY, BOURILLON vivant actuellement en 
          Guadeloupe.
     2 Henri
     3 Georges, dont les descendants se sont fixés en 
       Nouvelle Calédonie
     4 Marie
     5 Gabrielle
     6 Lucrèce x M. LESTRADE
     7 Emilio  x Alix de KERCKOVE-VUILLAUME
     8 Andrée x Roger BAUDIN dont le petit-fils est Pierre 
       LAGAILLARDE, bien connu au moment de la guerre 
       d'Algérie.

2 Narcisse de SAINT QUENTIN
  x Mlle JOUVIN

3 Hippolyte de SAINT QUENTIN
  x Mlle LESTRADE,
  d'où :
     1 Philippe

4 Robert Gabriel de SAINT QUENTIN, sous-commissaire de 
  Marine en Cochinchine
  o Saint-Martin 5 4 1865
  + Toulon 21 6 1876

5 Félix Emmanuel de SAINT QUENTIN, commissaire de Marine
  o Saint Martin
  + à bord de "la Creuse" 29 3 1874
  x 17 12 1873 Marie Félicité QUINTRIE-LAMOTHE, 
    d'où :
     1 Hippolyte

6 Adèle Marie Emilie de SAINT QUENTIN
  x 21 7 1869 Auguste QUINTRIE LAMOTHE.


        La descendance de SAINT QUENTIN est très nombreuse 
et  il  est impossible de la citer ici dans  sa  totalité. 
Nous  nous  sommes donc limité à ceux de ses  membres  qui 
sont  nés  ou ont vécu en Guyane :  trois à  quatre  géné- 
rations  issues de Narcisse Edouard Isidore SAINT  QUANTIN 
et  de  Louise Elisabeth Victoire  d'AUDIFFREDY.  Il  n'en 
existe actuellement aucun descendant à Cayenne ni, à notre 
connaissance, en Guyane française.

     Une  autre branche,  issue de Charles Achille,  frère 
aîné  de  Narcisse  Isidore,  époux  de  Louise  Elisabeth 
Victoire d'AUDIFFREDY, a essaimé en Bretagne, plus spécia- 
lement  dans  la  région nantaise  et  le  Morbihan  (voir 
"Filiations bretonnes" de Frotier de la Messelière).

Sources :
Aux Archives d'Outre-Mer d'Aix-en-Provence :
 . Etat civil XIXème siècle
 . Archives notariales de Cayenne
   - Me. Brun, 1817, 1820
   - Me. Lemaître, 1828-29
 . Série B 10 02 Carton 11
 . Série E 10 20 Carton 45
 . Série F1 25   Carton 50
 . Série H3 10   Carton 71
 . Série K 53    Carton 105
 . Série QS 13   Carton 135

COOPERATION

de Paul-Henri Gaschignard : PRONZAT de LANGLADE (p. 545)

  Les  trois enfants PRONZAT de LANGLADE à Nantes sous  la 
Révolution, malgré les différences de prénoms (selon qu'on 
prend le premier,  le deuxième ou le troisième), sont bien 
les  mêmes que ceux qui se sont embarqués pour New-York le 
23  mai 1796.  Aux archives municipales de  Nantes,  outre 
l'attestation signalée par M.Grandière,  on en trouve  une 
autre  du  4  pluviôse III signée des  armateurs  associés 
RICHARD,  PIVREDIèRE  et GUILLON fils  (mon  quadrisaïeul, 
oncle  par  alliance  des  enfants)  et  deux  autres  qui 
permettent  de savoir d'une part que Louis Justin Côme est 
arrivé  en  rivière  de  Nantes  le  9  juillet  1789  sur 
"l'Hercule",  venant de Port-au-Prince,  d'autre part  que 
ses deux frères sont passés sur "le Necker" en 1792; ayant 
fait  naufrage,  ils ont été conduits à  New-York,  Phila- 
delphie et La Rochelle. 
  Quant  à l'aîné,  Jacques Marie Michel,  et à  sa  soeur 
Marie Louise,  ils s'étaient embarqués à Nantes avec leurs 
parents  en avril 1793,  sur "l'Amitié",  de Philadelphie. 
Mais  on sait,  par une lettre de Jacques Marie  conservée 
aux Archives nationales (D/XXV/80), qu'en août 1793 ils se 
trouvaient,  leur bateau ayant été pris par les Anglais, à 
Kingston (Jamaïque) "ville très désagréable". 

  Il  est  bien vrai,  par ailleurs,  qu'on  envoyait  les 
enfants très jeunes en France "pour leur éducation" :  mon 
trisaïeul,  A.J.M. BOUBéE, est parti de Saint-Marc pour Le 
Croisic  à  5 ans 1/2.  A l'époque,  "il n'y  avait  aucun 
système   d'enseignement   organisé  à   St-Domingue",   à 
l'exception  de classes élémentaires sous la  surveillance 
des  curés.  "Tout au plus,  pour l'éducation  des  jeunes 
filles,  existait-il  au Cap,  depuis 1731,  un pensionnat 
tenu  par  des religieuses  de  Périgueux.  Cette  absence 
d'écoles  était  voulue  par le  gouvernement  royal  qui, 
redoutant  l'esprit séparatiste des colons,  entendait les 
contraindre à envoyer leurs enfants faire leurs études  en 
métropole."   (Charles  Frostin :   "Angevins  de  modeste 
condition établis à St-Domingue")                          




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