G.H.C. Numéro 41 : Septembre 1992 Page 648

REPONSES

par Henry CRéTEAU,  bourgeois de Paris,  propriétaire d'un 
place  vague seituée (sic) rue de  l'Université,  "faisant 
faces  et  encoignure" sur les rues de Bellechasse  et  de 
Bourbon,  qu'il  a acquise de Claude François POITEVIN  de 
VERRIèRE.  
Dans  les tourmentes de la révolution,  la rue de  Bourbon 
étant devenue la rue de Lille, le Claude actuel s'aperçut, 
avec stupéfaction, que le bistroquet où il allait réguliè- 
rement  manger un sandwich,  lorsqu'il allait  écouter  un 
concert  au  Musée  d'Orsay,  se trouvait  sur  l'ancienne 
"place  vague"  cédée  par son  ancêtre  Claude  François, 
décédé à Guise le 13 1 1762.
Le  fils  de  Claude  François,  Christophe,  épousera  en 
secondes noces Marie Angélique FOUANT de la TOMBELLE,  les 
FOUANT  semblant s'être alliés,  également  à  Guise,  aux 
DELATTRE de TASSIGNY.  La TOMBELLE a pour origine le petit 
bois de la Tombelle.  
L'ascendance  POITEVIN de VEYRIèRE,  communiquée par  Jean 
Audebert qui la tenait de Sainte-Croix Lacour,  remonte  à 
Paris  (St-Eustache  et St-Sulpice),  au milieu  du  XVIIe 
siècle.
On peut supposer qu'avant Paris les POITEVIN de  VEYRIèRES 
venaient du Poitou.  VEYRIèRES est plus incertain, pouvant 
provenir  d'un  lieu où on fabriquait du verre mais  aussi 
d'un lieu, plus prosaïque, où étaient élevés des verrats.
                                       J. et C. Chaffanjon 
92-108 GARNIER-LAROCHE (Martinique, 18°-19°)
Voir  mon article sur le testament de Richard  GARNIER  LA 
ROCHE page 636 pour complément d'information à ma question 
sur son décès.
                                         F. Tardon-Apprill
92-130 GUILLIOD et CASSARD (Guadeloupe, 18°-19°)
Compléments à la réponse en NDLR :
2 Pierre Joseph GUILLIOD
  o St-Trivier de Courtes (01) 4 3 1740, p Joseph Long, 
    tissier, m Anne Marie Foelix femme de Claude Decours, 
    laboureur à Vernoux, paroisse de Romeney
3 Marie Anne Clothilde CASSARD
  o Mont-Carmel 1 b 12 7 1750, p Antoine Daubusson 
    m Marguerite Roux Audebert 
  + Basse-Terre 26 1 1820, 70 ans
4-5 François GUILLIOD, tissier x Marie MONERET
Quel  lien  peut-il  y  avoir entre le  n°  3  et  Etienne 
CASSARD,  né  à la Guadeloupe,  déporté par les Anglais en 
1794 et faisant partie des réfugiés à Nantes embarqués sur 
le Potomac en l'an V ?  (Réf.  M.  Grandière "Réfugiés  et 
déportés des Antilles à Nantes",  Bull.  Soc. Hist. Gpe n° 
33-34, pp 68 et 162)                            
                                                P. Fissier
NDLR  Nous connaissons un Etienne CASSARD (o 5 b 14 4 1760 
à  Mont-Carmel),  fils de Gaspard CASSARD et Elisabeth  LE 
ROUX  et  donc frère de Marie Anne Clotilde mais  nous  ne 
savons pas si c'est le même.
92-153 BOYVIN, 18°, Guadeloupe)
D'après  Gazin  (AB XIX 3514,  maintenant à Aix)  dans  la 
généalogie PAPIN DU PONT DE LEPINE,  p.7,  Marie PAPIN  de 
LéPINE (3 de la réponse en NDLR) épouse BOIVIN, écuyer, en 
eut  Charles  Théodore,  négociant au  Havre,  qui  épousa 
Félicité HAUCHECORNE, d'où postérité. 
D'après  une  communication personnelle de  Christophe  de 
Jorna  sur  la généalogie PAPIN en  1984,  Charles  BOYVIN 
épousa  Félicie  HAUCHECORNE  en  1816,  d'où  descendance 
COLOMBEL et du PLESSIS.                         F. Valoise
92-160 LESERGUIER de LA MARCHE (Antigue, 18°-19°)
Le  dossier de Joseph René Louis Marie de LA MARCHE (E251) 
donne divers renseignements sur lui.  Entre autres, il est 
neveu de l'évêque de Léon (en Bretagne).  Nommé lieutenant 
en premier au régiment de Guadeloupe le 18 8  1772,  sous-
aide-major  le  24 12 1773,  il quitta en octobre 1774  la 
Guadeloupe  parce qu'il était devenu chef de sa famille  à 
la  suite du décès de son frère aîné et  "propriétaire  de 
biens assez considérables".  Il obtint alors,  "par faveur 
très  particulière",  une  commission  de  capitaine  pour 
retraite.  Il  repassa en 1775 en Guadeloupe puis retourna 
en France en 1777 rétablir sa santé.   B. et Ph. Rossignol
92-163 BELLIé et COLLAS (St-Domingue, 18°)
Monsieur  GRAGNON-LACOSTE,  homme  de lettres et  chef  de 
division  à  la mairie de  Bordeaux,  admirait  TOUSSAINT-
LOUVERTURE.  Il  écrivit  un  livre  intitulé  "Toussaint-
Louverture"  (Bibliothèque de Bordeaux H  14941),  d'après 
des  documents  fournis  par  Isaac  LOUVERTURE,  fils  de 
Toussaint. 
Isaac  décéda  à Bordeaux le 26  9  1854.  GRAGNON-LACOSTE 
acheta  une  concession  au cimetière de la  Chartreuse  à 
Bordeaux, le 2 6 1864, avec M. de MONDENARD, son beau-père 
ou  beau-frère.  Il y fit inhumer Isaac le 13 3  1866.  Sa 
veuve,  Louise CHAUZY LOUVERTURE,  décéda le 23 7 1871  et 
fut enterrée dans une concession communue. GRAGNON-LACOSTE 
les réunit le 17 9 1878 dans sa concession personnelle.
Après  la mort d'Isaac,  GRAGNON-LACOSTE avait ouvert  une 
souscription   pour  réunir  les  cendres  de   TOUSSAINT-
LOUVERTURE  avec  celles de son fils.  Mais il semble  que 
cette démarche n'ait pas abouti. 
Il  avait agi ainsi par reconnaissance envers Isaac et  sa 
femme qui lui avaient offert une collection importante  de 
lettres  dont  il fit son livre avant de les déposer à  la 
bibliothèque municipale de Bordeaux.
GRAGNON-LACOSTE mourut le 24 12 1895 à Bordeaux.  Aucun de 
ces noms ne figure sur la stèle au cimetière.
                                               M. Bécoulet
NDLR Merci pour les documents sur les cures thermales.
92-168 FORMALAGUèS (St-Domingue, 18°)
Le  négociant FORMALAGUèS,  de Bayonne,  était,  dans  les 
années 1780, vice-consul impérial dans ce port et, par là, 
en  relation  avec le consul impérial  de  Bordeaux,  Jean 
Jacques  de BETHMANN,  ami de PERRéGAUX,  qui  avait  pour 
associé  GUMPELZHAIMER,  un  ancien commis  des  BETHMANN, 
originaire  de Ratisbonne.  Le 6 décembre  1788,  BETHMANN 
écrit  au  comte MERCY-ARGENTEAU,  ambassadeur impérial  à 
Paris : "M. FORMALAGUèS, ancien consul impérial à Bayonne, 
étant actuellement ici (à Bordeaux) pour s'embarquer  pour 
Londres  et  y passer quelques tems et se  rendre  ensuite 
dans  la capitale pour y faire son séjour (...)" (Source : 
Haus-, Hof- und Staatsarchiv Wien, Frankreich Varia 41, f. 
482). BETHMANN fait donc allusion au projet de FORMALAGUèS 
de  s'établir à Paris et de travailler dans la  maison  de 
PERRéGAUX.  FORMALAGUèS  proposait comme successeur consu- 
laire  un nommé REYER et demanda à BETHMANN de  la  recom- 
mander auprès de MERCY.  Il y a des lettres de FORMALAGUèS 
à Vienne (Frankreich Varia 39, Konvolut Bayonne, fol. 195-
210; Frankreich Varia 41, Konvolut Bayonne, fol. 486-521). 
J'en  ai  des copies mais il s'agit de simples lettres  de 
circonstance,  n'apportant presque rien sur la personne du 
consul ou le commerce de Bayonne.              W.Henninger




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