G.H.C. Numéro 42 : Octobre 1992 Page 679

REPONSES

92-115 DUPARQUIER (Louisiane, St-Domingue, 18°-19°)
Comme  dit en NDLR à la question (p.  564),  je n'ai  rien 
trouvé  aux  différents  noms  dans  les  rares  registres 
conservés  du Cap.  En revanche,  on trouve au CARAN  deux 
dossiers  dans le fonds Personnel des Colonies (E158)  sur 
DUPARQUIER,  ancien  garde-magasin  du roi  en  Louisiane, 
chargé  du bureau des classes à St-Domingue,  et son  fils 
Alexandre François, lieutenant d'artillerie à St-Domingue. 
Vous  auriez intérêt à consulter ces dossiers,  si vous ne 
les  connaissez déjà,  lors d'un passage à Paris.  Ils  ne 
répondent  pas  directement  aux  questions  posées   mais 
donnent divers renseignements intéressants. 
Par  ailleurs,  dans la Correspondance des gouverneurs  de 
Louisiane (C/13a),  au CARAN,  on trouve, d'après l'index, 
plusieurs références :
- C/13a/27, folio 113, 5 4 1742 : passage des familles des 
sieurs LA THIOLAIS, COQUELIN et BORDELAS.
- C/13a/28,  folio  114,  21  7 1743  :  arrivée  par  "La 
Charente" de divers dont la femme LA THIOLAIS.
- C/13a/42,  folio 124,  24 6 1760 : nomination provisoire 
de  DUPARQUIER comme garde-magasin général de la Nouvelle-
Orléans.
- C/13a/43,  folio  178 à 182,  28 7 et 28 1 1762  :  deux 
lettres  de DUPARQUIER au ministre,  une de 6  pages  d'un 
projet pour renflouer les finances de la colonie, une de 2 
pages d'état de services et demande de grâces.
- C/7a/47, folio 9, 11 4 1767 : efforts de DUPARQUIER pour 
recouvrer  les créances de DROUET sur divers habitants  de 
la colonie; folio 113 et 199, 3 4 1765 (doubles) : passage 
pour  France  sur "Le Léonard" de divers dont  DUPARQUIER, 
garde-magasin.
                                       B. et Ph. Rossignol
92-163 BELLIé et COLLAS (St-Domingue, 18°)
En réponse au ?  du NDLR (col.  2,  l. 9-10), Saint-Enogat 
est  devenu  la  ville  de  Dinard,  de  même  que,  aussi 
ridiculement,  Escoublac  est  devenu La Baule.  Pour  les 
COLLAS de la BARONNAIS, voir les "Filiations bretonnes" de 
La Messelière.
                                          H. de Kerpoisson 
92-165 GRANDJEAN de FOUCHY (St-Domingue, 18°-19°)
Vous pouvez consulter l'Etat de l'indemnité de St-Domingue 
aux Archives départementales de Loire-Atlantique,  rue  de 
Bouillé à Nantes, sous forme de microfiches.
                                          P.H. Gaschignard
92-168 FORMALAGUèS (St-Domingue, 18°)
Je  précise  ici ma question :  l'ouvrage de Lestapis  "Un 
coin  de  Béarn  1575-1789" dit que  le  négociant  Pierre 
FORMALAGUèS  serait fils de Pierre et  d'une  métisse.  Ce 
point  est à vérifier.  Il serait né au Dondon vers  1747. 
Quand  il  meurt  à Paris en  1820,  le  banquier  Jacques 
LAFFITTE,  reconnaissant envers son ancien patron, lui fit 
des  obsèques protestantes.  Son oncle,  Jean FORMALAGUèS, 
négociant  à St-Domingue,  semble dans les affaires de  la 
Société BALANSUN (Me Grimperel 1772) et testa à Bayonne en 
1788 (+ 1804).  Un autre oncle,  Joseph  (1719-1794- était 
aussi   négocaint  au  Cap.   Cette  famille,   originaire 
d'Arthez-de-Béarn,  était  de  la  religion  réformée.  Je 
recherche l'acte de baptême de Pierre FORMALAGUèS en 1747. 
                                                M. Douyrou
NDLR  Comme indiqué dans le NDLR à votre question,  on  ne 
peut retrouver le baptême au Dondon, dont les registres ne 
commencent  qu'en 1777 (pas de registres  protestants  aux 
Antilles).  
92-176 GARNIER de LA ROCHE, BOURGELAT-TONNERRE, DESMAGERY
(Martinique, 18°-19°)
- complément à l'ascendance GARNIER donnée en NDLR :
Catherine BOURGELLAS BONNETAIRE (ou BOURGELAS BONNETERRE), 
veuve de Denis GARNIER LAROCHE (+ Fort-Royal 6 12 1784, 60 
ans),  est  décédée  au Fort-Royal,  en sa maison rue  St-
Denis,  le 8 et déclarée le 9 11 1819.  Elle est dite âgée 
de  89  ans,  née au Fort-Royal de François  Alexandre  et 
Marie Elisabeth Appoline DUGARD. 
Sur la première épouse (MOREAU) de son mari,   voir GHC p. 
322-323  "Députés à la Constituante,  Médéric  Louis  Elie 
MOREAU de ST-MéRY".
- enfants  de  "Messire  Alexandre chevalier  BERTHIER  de 
GRANDRY,  lieutenant de 1° classe au régiment de  Turenne, 
majeur,  né  à  Chatel-Censoir en Bourgogne,  fils de  feu 
Messire Jacques B.G.,  chevalier de St-Louis,  et de  dame 
Victoire  GRANDOUARD"  et  de  Catherine  Désirée  GARNIER 
"majeure,  fille  de  feu  M.  Jean-Baptiste de  La  ROCHE 
GARNIER,   capitaine  d'infanterie  de  milice,   et  dame 
Catherine BOURGELAS BONNETERRE", mariés à Fort-Royal le 21 
août 1792 :
1 Georges Louis de BERTHIER
  o 10 3 b Fort-Royal 11 4 1796, p George Desborough, 
    commissaire général de la marine de Sa Majesté britan- 
    nique et Louis Hubert Lerou, chevalier de St-Louis, 
    ancien capitaine d'artillerie, m Elisabeth Garnier
2 Marie Catherine Désirée Alexandrine Lazarine de BERTHIER
  o 17 9 b Fort-Royal 30 10 1798 (père ancien officier au 
    régiment de Turenne et commissaire civil de la 
    paroisse), p Lazare Barbuet, ancien officier de la 
    marine royale de France, m Hélène Désirée Boispineau
Plus  trace de BERTHIER à Fort-Royal jusqu'en 1821  sinon, 
le 21 10 1802,  le décès du sieur (blanc dans l'acte);  en 
marge: ent de M. BERTIER (ou BERLIEZ). B. et Ph. Rossignol
92-189 de KEARNEY (Martinique, Ste-Lucie, 18°)
 Jacques de KEARNEY,  né à Galway, Irlande, en 1689, capi- 
taine et lieutenant de roi à la Grenade en 1739  (Colonies 
E234) avait épousé au Fort-Royal de la Martinique le 24 11 
1721 Claire Madeleine GIRARDIN de CHAMPMESLé.
 Leur fils, Frédéric Laure de KEARNEY, dit le comte de K., 
servit dans la marine :  sous-brigadier (1746), brigadier, 
chef  de  brigade (1748),  enseigne de  la  compagnie  des 
gardes  de la marine (1754),  lieutenant 1756,  commandant 
des côtes de l'île de Ré (1755-58).  En 1759,  il revint à 
la  Martinique combattre les Anglais dans l'escadre de  M. 
de  BOMPAR;   commandant  d'une  brigade  de  400  à   500 
flibustiers  en 1761,  capitaine de frégate (27 12  1766); 
commandant particulier de Ste-Lucie le 18 2 1772 (Colonies 
D/2c/6 F° 15; Colonies E234; Marine C/7/151).
 Il mourut des suites d'une fièvre contractée à  St-Pierre 
à  son retour de la Guadeloupe et fut inhumé au Fort-Royal 
le 11 11 1773 :  "Messire Frédéric Laure de KEARNEY, major 
de  la  marine  au département  de  Brest,  capitaine  des 
vaisseaux  du roi,  gouverneur pour S.M.  de  l'isle  Ste-
Lucie, 52 ans".
 Il  avait épousé sa cousine Marie Madeleine Agathe  HOOKE 
(HOUC),  fille  de Guillaume (habitant sucrier à la Marti- 
nique,  fils  d'un écuyer proscrit d'Irlande) et de  Marie 
Françoise GIRARDIN de CHAMPMESLé.  Veuve,  elle vendit son 
habitation sucrière du Marquis (Ste-Lucie) à Jean Baptiste 
LAMOTHE HOSTIN (Me Rossignol,  St-Pierre,  18 3  1776;  Me 
Lefebure, Fort-Royal, 6 6 1777) puis se retira à Rochefort 
et mourut vers 1799. (Marine C/7/151; AB XIX dos. Kearney).




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