G.H.C. Numéro 43 : Novembre 1992 Page 689

QUESTIONS

92-242 LEVESQUE (Martinique, 18°)
Qui aurait des compléments sur cette ascendance ?
1 Jeanne LEVESQUE + 1736/
  x Le Carbet 7 6 1700 Charles PAPIN
2 David LEVESQUE + 6 1700/
3 Marie FIEZ + 6 1700/                       E. Pouillevet
NDLR  Dans  "Personnes et familles à  la  Martinique",  on 
trouve François LEVESQUE,  chirurgien, marguillier en 1670 
(o Paris 1638 + Prêcheur 12 2 1672) époux de Jeanne PONET. 
David pourrait être leur fils et avoir donné le prénom  de 
sa  mère  à sa fille.  Ce n'est là qu'une  suggestion.  Si 
c'est le cas,  nous pouvons indiquer que François est fils 
de  Jacques  et  de  Madeleine  DUTROU  (Insinuations   au 
Châtelet de Paris, 2 1 1665).
92-243 LETIESSE de GOVELLO (Marie-Galante, 17°-18°)
Je  cherche tout renseignement sur  cette  famille,  citée 
dans l'article sur les POUTOUNIER, p.668. En 6, on voit le 
remariage  de  Louis Antoine VERGER  MARSEILLE,  à  Grand-
Bourg le 5 11 1770, avec Marie Joseph LETIESSE de GOVELLO, 
née au Vieux-Fort, fille de Gabriel et Anne ABRAHAM.
Or une Marie LETIESSE avait épousé vers 1700 (où ?) Arnaud 
DERT o 3 1 1675 (où ?),  fils de Jean et Marie BEYSSET (ou 
BEGSSET).  Leur fils Joseph DERT épousa au Carbet  (Marti- 
nique)  28 4 1728  Marie Madeleine PIMART,  d'une  famille 
déjà  bien  implantée.  Ils eurent  22  enfants.  Pour  se 
distinguer entre eux, plusieurs fils ajoutèrent à leur nom 
patronymique  celui  d'une grand-mère :  Pierre  Hyacinthe 
(1740-1818) se faisait appeler GOVELLO DERT (cf GHC p. 567 
et 600),  ce qui paraît confirmer des liens entre les deux 
familles.                                        C. Gyldén  
NDLR Hélas ! le premier du nom à Marie-Galante s'est marié 
à Capesterre,  le 23 juillet 1714, avec Anne ABRAHAM, mais 
le  curé de la paroisse ne donnait aucun renseignement sur 
les  époux :  ni l'origine,  ni les  parents.  Par  recou- 
pements,  les ABRAHAM étant déjà implantés et nombreux, on 
sait  qu'Anne était fille de François et Eléonore RENAULT, 
mais  on  ne  sait rien de son  époux,  le  sieur  Gabriel 
LETIESSE  de  GOVELLO.  Les  témoins  du  mariage  étaient 
François ABRAHAM,  Eléonore RENAULT (parents de l'épouse), 
François  VAVON,  le  veuve  RICORD,  F.  RENAULT,  VAVON, 
Barthélemy JEAN, Louis JEAN DELATOUR, J. BOULOGNE, Jacques 
BOTREAU,  Gilles VERGER.   Quant à Vieux-Fort,  où est née 
leur  fille  (épouse  VERGER  MARSEILLE),   les  registres 
antérieurs à 1742 n'existent plus :  dans un acte de 1743, 
Anne  ABRAHAM  est dite veuve GOVELLO.  Une  autre  fille, 
Marie  Anne,  épousa  Pierre DEVALLéE.  Enfin  une  Judith 
Félicité  (dont nous ignorons la filiation)  épousa  Louis 
Etienne  THOMASSIN et leur fille naquit à St-Pierre de  la 
Martinique et se maria au Carbet le 22 10 1795.   
92-244 FILASSIER (Guadeloupe)
Que  sait-on  de l'anoblissement des FILASSIER et  de  ses 
circonstances ?                                  J. Bonnet
NDLR  Dans l'Annuaire de la noblesse de Borel d'Hauterive, 
1874,  p.  266  (enregistrement de lettres de noblesse  au 
Conseil Supérieur de la Guadeloupe) :  2 mai  1780,  Louis 
Charles   Nicolas,   Louis  Alexandre  et  Louis  Benjamin 
FILLASSIER, écuyers.
Dans "La Guadeloupe..." de Jules Ballet (Réimpression  par 
les Archives départementales de Basse-Terre 1974,  tome 5, 
correspondant au tome III de 1896,  p.  155) : 7 et 10 mai 
1780,  FILASSIER  de ST-GERMAIN et FILASSIER de RICHEBOIS, 
dont le bisaïeul,  Louis FILASSIER de ST-GERMAIN,  a fondé 
la première sucrerie dans la colonie (encore un !).

REPONSES

91-57 DUBOIS (Guadeloupe, 19°)
Coté par erreur 92-57 en p.  678.  Autre erreur : Napoléon 
Ste-Croix DUBOIS qui se marie en 1900 est le fils,  et non 
le  frère,  d'Auguste  Ste-Croix et de sa première  épouse 
Marie Pauline TAUZé.
92-71 CHAZOTTE (St-Domingue, 18°-19°)
Pierre  Etienne  CHAZOTTE,   en  1784  âgé  de  "30   ans, 
négociant,  St-Domingue" (in "Départ des Français de l'est 
par Bordeaux,  p.  317),  était, en 1811, maître d'école à 
Philadelphie  (d'après  Nicholas  B.  Wainwright  in  "The 
Irving Story",  Philadelphia,  1964,  p.  29). En 1819, il 
écrit aux administrateurs de l'Université de Pennsylvanie, 
à Philadelphie, pour demander l'usage gratuit d'une grande 
salle  pour ses cours de garçons (Archives de l'Université 
de Pennsylvanie, "Archives General", 1819).
Il  demeurait  encore dans cette ville  après  1807  comme 
instituteur,  lecteur  et  auteur d'ouvrages  publiés.  Il 
était  protestant  et,  par sa femme  Elizabeth  Adela^ïde 
THIBERT  ou  TIEBERT,  père de  deux  enfants,  Clémentine 
Elizabeth  Charlotte,  née le 4 9 1814 et baptisée le 7  6 
1815,  et Peter Augustus, né le 3 12 1816 et baptisé le 17 
7  1817,  ces deux actes figurant dans le registre  de  la 
Fourth  Presbyterian  Church de Philadelphie (copie  à  la 
Genealogical Society of Pennsylvania).
En  1927 fut publié à Philadelphie (publication familiale) 
"The Black Rebellion in Haïti",  synthèse des  "Historical 
Sketches" de CHAZOTTE (1840).  L'éditeur du livre de 1927, 
Dr.  Charles  Platt  (décédé  le 14  6  1928),  d'Ardmore, 
Pennsylvanie, était l'arrière-petit-fils de CHAZOTTE. Il y 
a probablement quelques descendants survivants.
                                               F.J. Dallet
92-77 FABRE (Albigeois, Martinique ou Guadeloupe, 18°)
Je rappelle ma question (p. 531 et réponses p. 552, 568) : 
je  cherche  tout  renseignement sur  la  vie  (o,  x,  +) 
jusqu'en  1810  des FABRE d'Alban en Albigeois établis  en 
Martinique ou Guadeloupe,  en particulier Pierre (25  ans) 
et Jean-Baptiste (16 ans), arrivés aux Antilles en 1766 et 
leur  oncle  Pascal,  venu de Montréal,  décédé en 1797  à 
Longue Pointe (Guadeloupe) .                    S. Cujives
NDLR  Dans  votre première question,  vous  disiez  Pascal 
décédé en 1787.  Si c'est 1797,  c'est la période  révolu- 
tionnaire en Guadeloupe, avec beaucoup de lacunes dans les 
registres.  Par  ailleurs,  qui pourrait localiser "Longue 
Pointe" ?  Serait-ce le nom d'une habitation ?  de  quelle 
commune ? Pourriez-vous communiquer la référence exacte du 
document mentionnant ce décès, avec citation précise ? 
92-163 BELLIé et COLLAS (St-Domingue, 18°)
J'ignore  tout des deux familles citées mais plusieurs  à-
côtés de la famille COLLAS de MAGNET m'intéressent.  D'une 
part  je m'intéresse à la famille de Toussaint  Louverture 
qui  a  résidé  pendant plusieurs années dans  le  Lot  et 
Garonne  où elle entretenait d'excellentes relations  avec 
plusieurs familles "américaines" d'Agen et de sa région et 
parmi les plus huppées d'entre elles. M. GRAGNON-LACOSTE a 
fait jadis don aux Archives de Lot Garonne d'un petit  lot 
de  lettres  adressées à Mme LOUVERTURE et à  ses  enfants 
D'un  autre  côté il a écrit un article à propos de  cette 
famille dans la Revue de l'Agenais. Mais j'aimerais savoir 
qui étaient les de MONDENARD dont était issue l'épouse  de 
M.  GRAGNON-LACOSTE.  Il y avait une famille de ce nom, de 
religion  réformée,  à Francescas (Lot et Garonne) au XIXe 
siècle.  Mais  je ne lui vois pas de lien avec  la  précé- 
dente, ni avec les Antilles.




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