G.H.C. Numéro 45 : Janvier 1993 Page 712

ASSEMBLÉES GÉNÉRALES 1992

que  l'auditoire  ne sait rien de ce qui  vous  semble,  à 
vous,  évident,  ou que, s'il l'a su, il l'a oublié. Soyez 
donc précis et n'hésitez pas à expliquer.
- en  envoyant une information, envoyez-la complète : nous 
n'avons pas nous-mêmes en tête toutes les références  pour 
compléter  les  informations partielles reçues ou nous  ne 
les connaissons pas,  ou nous ne pouvons les ajouter qu'au 
prix d'une (longue) recherche.  Pitié pour la rédaction  ! 
Vous  signalez un livre ?  Précisez  l'auteur,  l'éditeur, 
l'adresse, le prix, à quel ordre faire le chèque éventuel- 
lement.  Un  article  ?  Dans quelle revue,  quel  numéro, 
quelle  date,  comment  l'obtenir  ?  Une  exposition,  un 
colloque  ?  Donnez  le titre exact,  la  date,  le  lieu, 
l'horaire.  Vous envoyez un document qui vous semble inté- 
ressant ?  Faites vous-même l'introduction et des notes et 
n'oubliez pas les références (tiré de quel livre ? de quel 
fonds d'archives ?).  
- Nous ne recevons rien au titre du "service de presse" de 
la part des éditeurs.  Si les auteurs ne nous envoient pas 
eux-mêmes,  ou  ne nous font pas envoyer par leur  éditeur 
leur livre,  nous ne le connaissons pas et nous ne pouvons 
donc pas en parler.  Nous en profitons pour remercier  ici 
ceux  d'entre  vous qui nous envoient leurs  publications, 
comme  la  Société d'Histoire de la  Guadeloupe,  ou  leur 
livre, comme Jean-Pierre Moreau, Dominique Budan de Russé, 
Paul Henri Gaschignard ou Pierre Pluchon,  par exemple, et 
d'autres encore les années passées.  Certains compte rendu 
de lecture sont faits par des membres de l'association qui 
ont  eux-mêmes  reçu  ou  acheté  un  livre,  comme  Marie 
Antoinette Ménier,  Pierre Bardin ou Claude Thiébaut. Nous 
les  en  remercions.  Nous vous invitons à les  imiter  en 
n'oubliant  pas  de joindre toutes les  précisions  néces- 
saires évoquées plus haut. 

     Nous rappelons,  à propos de ce qui précède, que nous 
ne  sommes  pas  "dans le  circuit"  des  historiens,  des 
archives  ou  des universitaires.  Si cela nous  coupe  de 
toute une source d'informations,  il faut bien reconnaître 
aussi que cela présente un très grand avantage sur le plan 
de la liberté d'expression.  Nous pouvons dire ce que nous 
pensons,  en  bien comme en mal,  sans craindre de  consé- 
quences sur le plan professionnel.

     Je terminerai en reprenant ce que j'ai dit au début : 
nous  vivons une année difficile pour des raisons  person- 
nelles. C'est mon cas, mais aussi celui du président, bien 
sûr,  et  celui  de la majorité des membres du  comité  de 
lecture  :  le  manque de temps nous a conduits  provisoi- 
rement  à des choix.  Nous avons dû arrêter  les  dépouil- 
lements  commencés et surseoir à leur publication.  Il  en 
est  de même pour les numéros spéciaux dont certains  sont 
presque  finis et d'autres sont en attente,  recherche  et 
rédaction  provisoirement  interrompues.  Nous prions  les 
auteurs  d'une  part  et les  futurs  lecteurs  impatients 
d'autre  part de nous excuser;  nous espérons bien nous  y 
remettre dès 1993. Enfin certains d'entre vous ont proposé 
leur  aide,  par  lettre  ou en  remplissant  le  bulletin 
d'inscription,  et nous n'avons pas donné suite; la raison 
est toujours,  paradoxalement,  le manque de temps :  pour 
lancer  de  nouvelles activités ou  faire  participer  des 
personnes à des activités en cours,  il faut les recevoir, 
leur expliquer comment faire,  les recontacter,  etc. Mais 
ce  n'est  que  partie  remise.  Nous  en  profitons  pour 
remercier  vivement Hélène Boyer d'avoir assuré la  frappe 
de  certains longs articles et ceux qui nous envoient  les 
leurs sur disquette.
     Le  choix  fait,  la  priorité  donnée,  vous  l'avez 
compris,  c'est  le  bulletin,  qui est toujours sorti  en 
temps  et heure.  Priorité au bulletin parce que c'est  le 
lien entre tous, proches ou lointains.

                 BILAN DES QUATRE ANNÉES

Nombre de lettres reçues, en moyenne, par mois
(de novembre à novembre)
1989 : 35     1990 : 45     1991 : id     1992 : 50
Nombre de Questions passées dans le bulletin
1989 : 62; 1990 : 132; 1991 : 190; 1992 : 253
Questions ayant eu au moins une réponse
1989 :  39 soit 63 %      1990 :  79 soit 60 %
1991 : 134 soit 70 %      1992 : 126 soit 50 %
Nombre total de réponses
1989 : 42    1990 : 89    1991 : 208    1992 : 169

     A propos des questions, nous attirons l'attention sur 
la  mode du Minitel chez ceux qui veulent étudier leur nom 
patronymique.  En tant que généalogistes,  nous ne  voyons 
pas  l'intérêt  de ne faire que des arbres,  sans  s'inté- 
resser  à l'histoire des familles et par là  à  l'histoire 
d'une région. Par ailleurs, quel est l'intérêt de "collec- 
tionner" tous les porteurs de son nom de famille ? 
     En  ce qui concerne les Antilles,  la présence du nom 
repéré  sur Minitel ne veut pas dire,  en  général,  qu'un 
lointain  grand-oncle y a émigré et fait souche en  créant 
une branche inconnue mais tout simplement que c'est un nom 
donné  "au hasard" en 1848,  comme nous l'avons  vu  cette 
année pour les questions ROUVEL, THORIN ou autre.

     En  conséquence,  à l'avenir,  nous ne passerons  pas 
forcément  ce genre de question.  Nous rappelons  qu'habi- 
tuellement nous envoyons aux questionneurs non abonnés  le 
bulletin  où paraît leur question et celui où paraît la ou 
les réponses;  or,  dans ce cas,  c'est totalement inutile 
puisqu'ils   ne  s'intéressent  pas  aux   Antilles.   Par 
ailleurs,  autant il est important d'aider une association 
de  famille,  autant un individu (égoïste ?) qui ne  donne 
lieu  à aucune publication ni à aucun travail  utile  peut 
être  assimilé  aux sangsues que le président  a  évoquées 
dans un de ses éditoriaux. 

                    Questions diverses

     Pour clore cette Assemblée générale ordinaire,  il me 
reste à passer la parole à M.  Peyssonnel, qui nous a fait 
parvenir un point à ajouter à notre ordre du jour,  ce que 
nous  avons  fait avec grand plaisir puisqu'il  s'agit  de 
nommer notre premier membre d'honneur.

M. Peyssonnel : Madame VOILLAUME a chaleureusement soutenu 
l'Association dès ses tout débuts, tant financièrement que 
par  ses travaux ("La famille RUILLIER" en particulier) et 
en  la faisant connaître autour d'elle.  Elle y  est  très 
attachée. Aussi je propose de la nommer membre d'honneur.
(Applaudissements; adopté à l'unanimité).




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