G.H.C. Numéro 53 : Octobre 1993 Page 886

Recette pour chodo
transmis par Marily Gouyé-Pétrélluzzi

Texte  original  de  Rosette,   recopié  par  Martine   en 
respectant la phonétique :

Si tu as beaucoup des invités, tu fais quatre litres chodo
Si tu n'as pas beaucoup des invités, tu fais deux litres.
Si c'est pour quatre litres que tu veux, tu mesures quatre 
litres d'eau,  tu le mets à bouillir avec un bon cannelle, 
"miscade",  vanille  à bon odeur,  et puis tu ajoutes  les 
quatre pots (boîtes) de lait Nestlé.
Tu le laisses bien à bouillir.
Pendant ce temps, tu bats tes oeufs, trois "zés" par litre 
d'eau. 
Quand c'est bien bouilli, tu éteins le fé (le feu).
Tu mets un peu de lait refroidir dans une casserole et  tu 
ajoutes  les oeufs battis,  après tu remets le faitout  au 
"fé"  doux et tu ajoutes ce que tu as mis dans  la  casse- 
role,  petit  à  petit,  en  le remuant jusqu'à  finir  la 
cuisson.

              Mais tu laisses pas bouillir !

QUESTIONS

93-109 Départ des Français de l'Est par Bordeaux
F.J.  Dallett citant cette publication dans sa réponse 92-
71 (CHAZOTTE) p.  689, je lui ai demandé où la trouver. Il 
me  répond que c'est un article qu'il avait vu rue Oudinot 
mais  qu'il  n'a  pas  noté  la  référence  exacte  et  me 
conseille de vous la demander.                   J. Boromé
NDLR Navrés, nous ne sommes pas omniscients ! S'agirait-il 
d'une des publications de Lucile Bourrachot ?
93-110 GUSTAVE et GUILLIOD (Guadeloupe, 19°)
Je  cherche  à établir le lien,  s'il existe,  entre  Paul 
Léonard Avit GUSTAVE et la famille GUILLIOD (GHC  52,  pp. 
856 à 860 et 39,  p. 612, réponse 91-51, 5.2). Il est né à 
Basse-Terre en 1846 de Charles GUSTAVE et Emma GUILLIOD et 
épousa  à Port-au-Prince le 16 12 1872 Marie Rose  Emeline 
DUFORT.  Cette Emma GUILLIOD ne serait-elle pas,  en fait, 
Marie  Anne  Elisabeth Emélia,  fille  naturelle  de  Luce 
Adélaïde GUILLIOD (p. 857,  1.7) ?  L'acte de naissance de 
Paul  Léonard Avit ou,  mieux,  l'acte de mariage  de  ses 
parents, permettrait de répondre.               P. Fissier
NDLR  Rien trouvé dans les tables de Basse-Terre vers 1846 
aux  noms de Paul,  GUSTAVE et GUILLIOD.  Nous avions déjà 
fait  la  recherche suite à la question posée  en  fin  de 
réponse 92-130, p. 788. 
93-111 CASSARD (Nantes, Guadeloupe, 17°, 18°)
Y-aurait-il  un lien de parenté entre Jean CASSARD o Piluy 
évêché de Nantes (Quilly, 44 ?), fils de Pierre et Perrine 
MÉNARD  (p.  580),  marié à Mont-Carmel de  Guadeloupe  en 
1716,  et  Jacques CASSARD le corsaire (p.  799),  fils de 
Guillaume et Jeanne DROUARD, o Nantes 2 10 1679 ?
                                                P. Fissier
NDLR Appel aux lecteurs nantais pour la réponse !
93-112 de VIPART de DRUMARE (Guadeloupe, 18°)
Je recherche les ascendants de Louise Thérèse de VIPART de 
DRUMARE, née le 24 10 1780 à Ste-Anne.          E. Deltsef
NDLR  Les  parents de Louise Thérèse,  baptisée le  14  11 
1780,  sont Charles Louis Victor,  chevalier de VIPART, et 
Marie Anne Thérèse NÉRON VERPRÉ.  Une importante étude sur 
les VIPART est en cours. 
93-113 SERCILLY ou SERSILY (Guadeloupe, 19°)
Quelle  peut  être l'origine du nom SERCILLY  ou  SERSILY, 
apparu en 1814 et porté depuis cette date par une  branche 
de  la  famille SERGENT de la Grande-Terre de  Guadeloupe. 
Victor SERGENT prit "officiellement" ce nom de branche  le 
jour  de son mariage,  le 26 juillet 1814 au  Moule,  avec 
Adélaïde PARISIS de ZÉVALLOS.  Ce n'était pas le nom de sa 
mère.                                            N. Javary
93-114 FFRENCH, LE BOURGUIGNON DU PERRÉ (GUAD., 19°)
Je  recherche :  les dates de naissance et décès de  Marie 
Aurélie FFRENCH,  mariée à Ste-Anne le 6 11 1855;  la date 
de  mariage de ses parents,  Richard FFRENCH et  Aline  LE 
BOURGUIGNON DU PERRÉ,  décédés à Ste-Anne les 23 5 1874 et 
3  9  1860;  les ascendants LE BOURGUIGNON DU  PERRÉ,  sur 
lesquels je ne possède aucun renseignement.     E. Deltsef 
NDLR  Marie  Aurélie FFRENCH o 6 9 1836  à  Ste-Anne,  sur 
l'habitation de ses parents,  d 8.  D'après les recherches 
de Guy Ffrench,  ses parents se sont mariés à Caen, le 2 2 
1829.  Valentin  Auguste  Richard FFRENCH était né  à  St-
François Grande-Terre, le 23 frimaire XIII (14 12 1804) et 
Elisabeth  Aline  LE BOURGUIGNON DU PERRÉ de FEUGUEROLLES à 
Caen,  le 24 pluviôse VII (12 2 1799), fille de Jacques et 
Marie Emilie LE BOURGUIGNON DU PERRÉ de L'ISLE.
93-115 BRINGUIER (St-Domingue et Cuba, 18°-19°)
Mon  ancêtre  Henri  BRINGUIER,   fuyant  St-Domingue,  se 
réfugia à Artemisa, dans la province de Pinar del Rio, sur 
la côte orientale de Cuba.  Il y possédait une  habitation 
caféière  et  y épousa une cubaine dont il eut trois  fils 
qui s'installèrent à La Havane, Cardenas et Caibarién. 
Paul BRINGUIER,  frère d'Henri, d'après la tradition fami- 
liale,  servait dans les troupes de Napoléon (colonel,  je 
crois).  On m'a dit avoir vu le nom de Paul BRINGUIER dans 
un endroit à Paris où sont inscrits les noms de tous  ceux 
qui  ont combattu ou sont morts dans les troupes  napoléo- 
niennes. D'après la tradition familiale, les BRINGUIER ont 
obtenu un marquisat au temps de Napoléon.   C.J. Bringuier
NDLR  Recherches vaines dans différents  dictionnaires  de 
biographies,  de  noblesse et dans l'"Armorial du  Premier 
Empire"  de  Révérend :  pas de "marquisat" octroyé  à  un 
BRINGUIER.  Les titres donnés par Napoléon étaient ceux de 
chevalier,  baron,  comte, duc et prince d'Empire mais pas 
marquis ("La noblesse française contemporaine" par Etienne 
de Seréville, IDEG 1988).
Les  BRINGUIER semblent être de l'Hérault car on trouve un 
Octavien  BRINGUIER,   félibre  (poète  provençal)  né   à 
Montpellier  en 1829.  Pierre Bardin a fait des recherches 
au service de l'armée de terre à Vincennes: il n'y a aucun 
BRINGUIER  inscrit sur l'Arc de Triomphe à Paris et  aucun 
Paul  BRINGUIER officier supérieur dans les troupes  napo- 
léoniennes. Voici les porteurs du nom qu'il a trouvés :
- Jean  Balthazard BRINGUIER,  lieutenant natif  de  Cette 
dans  l'Hérault  (Sète),  mort de la peste à Jaffa  le  21 
germinal an VII (10 avril 1799), à 21 ans.
- Jean  BRINGUIER,  né le 10 octobre 1756  à  Montpellier, 
entré  au  régiment du Bourbonnais le 11 octobre  1772;  a 
servi dans la garde nationale de Montpellier d'avril  1785 
à mai 1792 (alors lieutenant-colonel);  nommé capitaine le 
1er août 1792 au 2ème bataillon de l'Hérault.
- Jacques  BRINGUIER,  adjoint du Génie,  âgé de 46 ans en 
l'an VIII, né à Cette le 14 février 1753, fils d'Hilarion. 
Se trouvait à l'île d'Elbe en 1811.
- Dans les pensions 1ère série : Basile BRINGUIER, sergent 
et Hilarion BRINGUIER.




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