G.H.C. Numéro 55 : Décembre 1993 Page 936

RÉPONSES

St-Servan,  Jean le 4 mars et Marie-Françoise DOUVILLE  le 
26 mars 1759.
Louis-Charles TALBOT se remarie à St-Servan le 20 mai 1760 
avec Marie-Julienne BENOIST, native de St-Servan, fille de 
Jullien  et  de  Laurence  TEHEN.   Il  en  a  une  fille, 
Françoise, baptisée à St-Servan le 2 avril 1762. 
En  1764,  Louis-Charles TALBOT,  Marie BENOIST,  Charles-
Louis et Joseph TALBOT vont s'établir à Cayenne tandis que 
Marie-Louise  et Françoise restent à St-Servan,  au  moins 
jusqu'en 1772. 
Je  retrouve ensuite Marie-Louise à Bordeaux  où,  céliba- 
taire,  elle teste en 1828 en faveur des enfants de Louis-
André  TALBOT,   à  Bayou  Lafourche  en  Louisiane,  sans 
indiquer sa parenté,  et où elle meurt le 10 juillet 1831, 
ayant  fait  des démarches pour  percevoir  l'héritage  de 
Louis TALBOT son frère, décédé à la Guadeloupe. P.L. Coÿne
93-100 Histoire de la Guadeloupe de Satineau
Voir compte-rendu de relecture page 922.
93-104 BÉRARD MOQUET MONTALET (St-Domingue, 18°)
Dans  les  MOQUET  de MONTALET que j'ai eu  l'occasion  de 
relever,  il n'y a pas de BÉRARD :  il doit s'agir en fait 
de  Jean-Baptiste MOQUET de MONTALET.  Il a épousé  Renée-
Olive  MIRAULT et non sa soeur Renée-Michelle qui  est  ma 
quatrième aïeule, laquelle a épousé le 8 1 1800 à Savannah 
(Géorgie)  Claude-Nicolas-Louis vicomte de SÉGUR de PITRAY 
(o 15 2 1766 + en mer,  entre St-Domingue et Cuba,  à bord 
d'une goélette américaine, en mars 1818).
La  liquidation  de  l'indemnité pour  1833  donne,  comme 
"ayant-droit"   de  l'ancien  propriétaire   Jean-Baptiste 
MOQUET de MONTALET (habitation Montalet à Bellevue,  Port-
de-Paix), mais sans préciser le lien de parenté : 
1. Louis-Eugène MOQUET de MONTALET
2. Luce MOQUET de MONTALET veuve COTTINEAU de KERLOGUEN
3. Joseph-Ferdinand de SÉGUR PITRAY
4. Onézime-Antoine de SÉGUR PITRAY
5. Cécile-Luce de SÉGUR-PITRAY
  Les  parents  de Jean-Baptiste MOQUET de  MONTALET  sont 
sans doute Jean et son épouse Louise CAILLARD
  D'après l'indemnité, Jean-Baptiste MOQUET de MONTALET et 
son épouse Renée-Olive MIRAULT semblent ne pas avoir eu de 
descendance. Les héritiers énumérés ci-dessus sont :
1.  son  frère Louis-Charles-Eugène,  né vers  1772  (cité 
le  15  12  1817  comme  âgé de 45 ans  dans  un  acte  de 
notoriété établi au vice-consulat de France à Savannah)
2.  sa soeur Luce (et non Lucie) (o France ?  + Paris 21 5 
1839)  x  (Angoulême ?) Denis COTTINEAU  de  KERLOGUEN  (o 
Nantes ca 1744 + Savannah 29 11 1808, 63 ans)
3.  4. et 5. Les enfants SÉGUR PITRAY, neveux et héritiers 
par alliance de Jean-Baptiste en 1833, :
- Louis-Nicolas-Joseph  o Savannah 28 8 1800;  sans  doute 
décédé avant 1833 (ne figure pas comme héritier)
- Joseph-François-Ferdinand o 5 11 1803
- Onézime-Antoine o 29 1 1805
- Cécile-Luce o Savannah 12 7 1813 + Paris 16 2 1862,  qui 
épousera  Sylvestre-Edmond de VESINNE-LARUE,  ex maire  du 
Havre  (mes ancêtres). Cécile-Luce,  orpheline en 1818,  a 
été  élevée  par  sa  tante et  marraine  Luce  MOQUET  de 
MONTALET veuve de Denis COTTINEAU de KERLOGUEN. Ce dernier 
est  considéré  par les Américains comme un  héros  de  la 
guerre navale opposant la jeune Amérique aux Anglais :  il 
a  coulé  un  navire  de combat anglais et  une  stèle  au 
cimetière de Savannah glorifie son fait d'armes.
                                               M. Debarnot
NDLR Le dossier Colonies E 314 sur Louis-Eugène de MOCQUET 
de  MONTALET comprend une seule pièce,  datée de 1787,  où 
Louis-Eugène, fils mineur de + Jean-Baptiste de MOCQUET et 
de + Louise CAILLARD,  née le 16 4 1770 et baptisé le 13 4 
1771  à  Notre-Dame du Rosaire de  la  Croix-des-Bouquets, 
demande  des  lettres  d'émancipation pour  jouir  de  ses 
revenus, ce qui lui est accordé le 26 octobre 1787. 
La  piste de Croix-des-Bouquets étant donnée,  en voici le 
résultat,  qui confirme ce qu'indique le général  Debarnot 
(tous les actes à la Croix-des-Bouquets) :
Le 19 1 1761,  Jean MOCQUET,  procureur gérant sur l'habi- 
tation  de M.  de CHAMBRUN,  o Nantes  (St-Nicolas),  fils 
majeur de Jean,  bourgeois de Nantes, et Perrine CERISIER, 
épouse Louise CAILLIARD,  fille de feu Jean,  habitant  du 
quartier, et de dame Madeleine GARIOU veuve BONNET.
Jean-Baptiste MOCQUET meurt sur son habitation au quartier 
du  Dalmont le 16 janvier 1780,  âgé d'environ 51 ans.  Il 
était avant habitant au Galet (1762 à 1766) puis au Cul de 
Sac (1771) d'après mention aux baptêmes de ses enfants : 
1 Jean-Baptiste-Guillaume-Polycarpe MOCQUET
  o 26 1 b 16 9 1762 p Guillaume Thoumazou, capitaine de 
     milice et habitant à Létang, m Madeleine Gariou veuve 
     Bonnet, grand-mère
2 Pierre-Fiacre (jumeau)
  o 2 9 1763 b 14 5 1764 p Jean Tribout demeurant à 
     Léogane m Marie Gariou épouse de M. Thoumazou, 
     habitant 
3 Louise-Madeleine (jumelle)
  o 2 9 1763 b 14 5 1764 p François Bonnet, oncle, 
     m Madeleine Suzanne Bonnet, tante   
4 Luce
  o 7 11 1765 b 19 11 1766 p Jean Mocquet fils, frère, m 
     Louise Mocquet, soeur
5 Louis-Eugène
  o 16 4 1770 b 13 4 1771 p Charles-Eugène marquis de La 
     Tremblaye, habitant au Cul de Sac, m Luce Thomazou 
     marquise de La Tremblaye
Voici l'ascendance de Louise CAILLIARD :
1 Louise CAILLIARD
  o 16 1 b 7 2 1741 p Charles Herbé m Marie-Louise Gariou
2 Jean CAILLIARD, négociant au bourg
  o La Selle Fleur ou La Selle St-Lyr (?) diocèse de Sens 
     en Bourgogne
  ax 31 7 1731 Jeanne LA MEIGNIèRE de MARSAN, fille de + 
     Jean et Jeanne MALET
     o Ste-Colombe diocèse d'Aire en Gascogne
     + 11 (+) 12 12 1733 (suite de couches)
  bx 14/17 1 1737
3 Marie-Madeleine GARIOU
  bx 2 2 1749 Quinis (?) BONNET, habitant, fils de 
     François, bourgeois, et Suzanne FERRAND
     o Le Val diocèse d'Aix 
4 Louis CAILLIARD + /1731
5 Marie CRESTÉ + 1731/1737    
6 Fiacre GARIOU, habitant, + /1737
7 Luce DUPLESSIS + /1737
Le nom de BÉRARD est donc bien à éliminer.  Cependant,  il 
existe une famille BERARD de MONTALET dans le Languedoc et 
en Provence,  peut-être à l'origine de la confusion.  Nous 
ne  savons  pas  d'où les deux  frères,  Jean-Baptiste  et 
Louis-Eugène, tirèrent le deuxième nom de MONTALET.





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