G.H.C. Numéro 58 : Mars 1994 Page 998

Les frères MICHEL de la Martinique :
ces cousins méconnus de BELAIN d'ESNAMBUC

(5) Dutertre,  J.B.  Histoire générale des Antilles, t. I, 
    Paris, 1667.
(6) Tabellionage  de Montivilliers.  Acte du 8 avril 1655. 
    Archives  départementales de Seine-Maritine (AD 76)  : 
    2E81/69.
    Madeleine   BELAIN  avait  au  mois  deux   soeurs   : 
    Elisabeth,  épouse de Charles FERON, greffier au bail- 
    liage  de Montivilliers;  et Marie,  épouse  d'Olivier 
    THOREL  de CASTILLON,  écuyer,  sieur de la  MONTAGNE, 
    dont il sera parlé plus loin.
(7) La terre de la Re(g)nargière ou Regnarderie était sise 
    à Rolleville (Beaurepaire, Charles. Dictionnaire topo- 
    graphique de Seine-Maritime.  t. II, p. 83). On notera 
    qu'un certain Isaïe LOUÉ,  sieur de la RENARDIERE,  du 
    Havre,   s'était,  lui  aussi,  embarqué  pour  Saint-
    Christophe avec les frères DYEL en 1627 (Anthiaume, A. 
    op.  cit.).  La terre de la Renardière sera  peut-être 
    passée  dans  la  famille MICHEL après la mort  de  ce 
    dernier.  Les  MICHEL de la RENARDIERE sont à  distin- 
    guer,  en  tous  cas,  des MARRAUD de  la  RENARDIERE, 
    famille de la Martinique originaire de l'Orléanais (du 
    Motey Victomte, Guillaume d'Orange ..., p. 128, Paris. 
    1908).   Aucune  parenté  également  avec  la  famille 
    protestante  du même nom,  originaire  de  Dieppe,  et 
    notamment avec David MICHEL, capitaine de navire de ce 
    port, qui a navigué aux Antilles.
(8) AD  76 :  5 Mi 725 (Registre Par.  de  Rolleville)  et 
    Tabellionage  du Havre  2E 70/213,  acte du 27 octobre 
    1638, procuration de Louis et Guillaume MICHEL.
(9) Elle était décédée avant le 14 mai 1635.  Tabellionage 
    du Havre 2E70/201. Procuration du 14 mai 1635.
(10) Aucune  parenté  apparemment avec les  MICHEL  de  la 
     Guadeloupe à la même époque.
(11) AD 76. Registres paroissiaux de Rolleville : "Le 7ème 
     jour  d'octobre  1619,  Estienne  fils  de  Guillaume 
     MICHEL  et de Magdaleine sa femme,  a esté nommé  par 
     Estienne de la MASURTE (écuyer) sieur de  GUEUTEVILLE 
     et Marie PELEY".
(12) Petitjean-Roget, J. et Bruneau-Latouche E., Personnes 
     et familles à la Martinique au XVIIème  siècle,  Fort 
     de France, 1983, t. 2, p. 630.
(13) AD  76,  Registres  paroissiaux de Rolleville  :  "Le 
     18ème jour  de mars 1613,  Loys,  fils  de  Guillaume 
     MICHEL et Magdaleine sa femme a esté nommé par Cardin 
     MICHEL et Jeanne HOULLEMARE".
(14) AD 76 Registres paroissiaux de Rolleville :  "Le 4ème 
     jour de may 1615,  Jacques, fils de Guillaume MICHYEL 
     et  Magdaleine  sa femme,  a esté nommé  par  Jacques 
     PERRIER et Marie LE THUILLIER".
(15) Peut-être  ce Guillaume MOREL était-il de la  famille 
     de Denis MOREL,  époux de Marguerite YVER,  habitants 
     de la Guadeloupe en 1664 ? Qui sait ?
(16) Barrey,  Philippe.  Les  origines de la  colonisation 
     française  aux Antilles.  Le  Havre,  1618,  p.  197, 
     signale  un  certain  Etienne  MICHEL,  de  Honfleur, 
     enseigne  en  1634,  sur la barque "Le  Petit-Aigle", 
     armée pour les Antilles.  Le nom MICHEL était relati- 
     vement répandu dans la région du Havre à cette époque 
     et  il  est  peu probable  qu'il  s'agisse  d'Etienne 
     MICHEL, de Rolleville.
(17) AD 76, 2E70/226 : acte du 1er mars 1638.
(18) Le tabellion n'a pas cru utile de préciser la profes- 
     sion  de  ce petit coquin d'engagé  qui,  pour  toute 
     marque  d'identité,  a malicieusement dessiné sur  le 
     registre une figure avantageuse de phallus normand.
(19) AD 76, id., acte du 11 mas 1638.
(20) Une autre famille ancienne des Antilles,  les BOYVIN, 
     était  également  originaire  de  Montivilliers.  Les 
     BOYVIN  étaient voisins de campagne des  MICHEL,  car 
     ils  possédaient des terres en la paroisse Notre-Dame 
     du Bec, limitrophe de Rolleville.
(21) AD 76, 2E70/223 : acte du 3 juillet 1640.
(22) Archives Nationales, Colonies, F/2a/13, folio 467.
(23) id. folio 483
(24) ib.  folios 223 et 491.  C'est dans ces documents, et 
     là   seulement,   que  Jacques  MICHEL  est  qualifié 
     d'avocat   au  Parlement  de   Normandie.   S'agit-il 
     vraiment  du  même homme  ?  Pour  mémoire,  je  note 
     l'existence d'une procuration (AD 76, 2E70/181) datée 
     du 9 mai 1629 donnée à "Maître Jacques MICHEL avocat, 
     demeurant à Montivilliers".
(25) Dutertre, t. 1, p. 296
(26) Dutertre, t. 1, p. 343.
(27) Sur les persécutions des partisans de THOISY à Saint-
     Christophe, lire Dutertre, t. I, pp. 304-308
(28) Dutertre, t. I, p. 371.
(29) Annales  de la Martinique,  in :  Dessalles,  Adrien. 
     Histoire générale des Antilles,  Paris, 1847. t. III, 
     p. 448
(30) AD 76, 2E81/65 : acte du 22 septembre 1652.
(31) Olivier de CASTILLON,  écuyer,  sieur de la MONTAGNE, 
     qu'il  convient  de distinguer de  Pasquier  LOMBART, 
     sieur de la MONTAGNE, capitaine de compagnie à Saint-
     Christophe.
(32) AD 76,  2E36/8,  Tabell.  de Dieppe :  acte du 22 mai 
     1655
(33) AD 76,  2E81/66, Tabell. de Montivilliers : acte du 9 
     septembre 1654
(34) AD  76,  2E81/66,  id.  :  contrat de mariage  du  13 
     septembre 1654
(35) C'est  à  Montivilliers  et au Havre  qu'il  faudrait 
     rechercher les baptêmes des enfants de Jacques MICHEL 
     et de Marie MOREL.
(36) AD  76,  2E36/17,  Tabell.  de Dieppe :  acte  du  31 
     janvier 1661
(37) AD 76, 2E36/21, id. : acte du 30 janvier 1662.
(38) AD 76,  2E70/308,  Tabell. du Havre : acte du 27 mars 
     1666
(39) AD  76,  2E81/97 :  acte de vente de l'habitation  de 
     Marie MOREL,  veuve Jacques MICHEL, à Jean ROY, le 19 
     juillet 1680.
(40) Le  recensement  de la Martinique,  daté du  27  mars 
     1680,  indique :  "Case de BÉNOUVILLE",  pour Jacques 
     MICHEL,  ce qui laisse supposer que le lieutenant  du 
     quartier   qui  a  rédigé  le  document  n'avait  pas 
     connaissance  que ce dernier fût mort à  cette  date. 
     Inversement,  pour  Guillaume  MICHEL,  il a écrit  : 
     "Case  de  feu M.  MICHEL" (voir  Petitjean-Roget  et 
     Bruneau-Latouche,  op. cit., t. I, p. 315). Mais ceci 
     n'est qu'une déduction !





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