G.H.C. Numéro 58 : Mars 1994 Page 1003

le premier LEBORGNE

10 Pierre-Emmanuel LEBORGNE
  b Vieux-Habitants 10 10 1739 p Pierre Duranthon, maître 
     chirurgien, m Marie-Anne-Gertrude Leborgne
  x Vieux-Habitants 25 2 1772 Anne-Julie BUTEL

11 Victoire-Ursule LEBORGNE
  b Vieux-Habitants 16 7 1741 p Jean-Baptiste Bordier, 
     m Elisabeth-Ursule Beaupain
  x Vieux-Habitants 4 9 1764 (2e degré de consanguinité) 
     François BRUN BEAUPEIN JOYEUX, capitaine de milice et 
     habitant au Baillif, fils de Jean-Baptiste et Marie
     DEBLAINE
     o Baillif 10 10 1740
     + Lamentin (Martinique) 9 (+) 10 1799, environ 60 
        ans, émigré

12 Antoine-Jacques LEBORGNE
  b Vieux-Habitants 6 7 1743 p Antoine-Marie Deblaine-
     Descostières, m Jeanne-Rose Leborgne
  + Vieux-Habitants 6 2 1760

13 Joseph LEBORGNE
  b Vieux-Habitants 21 7 1745 p Frédéric Leborgne, 
     m Marie-Madeleine Beaupein
  + Vieux-Habitants 29 10 1748

NDLR En retranscrivant cette généalogie LEBORGNE, nous 
l'avons complétée par les actes que nous connaissions.

TROUVAILLES

de Jacques de Cauna : de Gascogne à Jamaïque : de MELET

On  trouve  dans les registres de l'église  catholique  de 
Kingston,  le  9 octobre 1802,  le mariage de François  de 
MELET,  chevalier,  fils  légitime  et majeur  de  messire 
François,  baron, et dame Gironde de MELET, originaires de 
Monbalen,  province  d'Agenois,  domicilié en cette ville, 
avec  demoiselle  Angélique-Marie   VAUSSANGES,   majeure, 
baptisée à St-Michel de Bordeaux,  fille de défunt Pierre-
aux-liens,  capitaine  de navire résidant à  Bordeaux,  et 
dame Marguerite SAINT-AMANT, son épouse.
Les témoins sont Marguerite VAUSSANGES, sa soeur, M. Louis 
MARGOT de TERRELONGE,  son beau-frère, Jean-Baptiste ROME, 
Messire Louis TAILLEBOUT, M. Jacques d'AUBAGNA, M. Charles 
ROBILLARD,   tous  domiciliés  à  Kingston.  Signatures  : 
TERRELONGE,   Marguerite  RENOUX,  VENAULT  BULART,  Laure 
BRUSLÉ, U. GOCIGNARD, Adèle LABICHE, V. CHARD, C. HUTERT. 

Or, dans la monographie de Mugron de l'abbé Foix (archives 
des Landes,  manuscrit,  II/F/966/2), on trouve Bernard de 
MELET  seigneur de Labarthe et Mellan,  marié en premières 
noces  en 1566 avec Yolande du CASTELET de LORRAINE  (d'où 
Eve,  Jean,  Théodose  et Pierre de MELET) et en  secondes 
noces  en  1574 avec Claire  de  CAUNA,  fille  d'Etienne, 
baron,  et  Jeanne d'ABZAC de LA DOUZE (contrat de mariage 
19 2 1574 devant Jean de Morlane, jurat de Garos).
Il  n'y eut pas d'enfant du second mariage et du  premier, 
seul Jean subsista.
Y-a-t-il  un  lien entre Bernard de MELET et  François  de 
MELET ?

COMPTE-RENDU DE LECTURE
Pierre Bardin

  Jazz et Biguine : les musiques noires du Nouveau Monde
                   Jacqueline Rosemain
                    154 p. L'Harmattan

     Jacqueline  Rosemain poursuit sa quête de l'évolution 
musicale dans la société antillaise en  élargissant,  dans 
ce   troisième  ouvrage  (1),   son  aire  géographique  à 
l'ensemble du Nouveau Monde.
     Elle pose, en lui apportant des réponses appropriées, 
la  question :  comment ont évolué deux formes de musique, 
le jazz et la biguine,  issues toutes deux d'une rencontre 
brutale,  dans  l'esclavage,  des musiques européennes  et 
africaines  ?  S'il y eut,  au départ,  identité  dans  la 
démarche,  celle  des missionnaires,  il faut nuancer  car 
deux  formes  vont se  manifester  dans  l'évangélisation, 
selon que celle-ci sera le fait des catholiques, en parti- 
culier les Jésuites (avec processions,  cantiques,  etc.), 
ou  des  pasteurs  protestants,  plus austères  dans  leur 
approche de la Bible,  qui produira les  negro-spirituals. 
Encore que je me pose la question de savoir si, avec cette 
"Messe  en  cantiques  à l'usage des  esclaves",  due  aux 
Jésuites de Guyane,  que le père Camille Fabre, le docteur 
Chatillon   et  Jacqueline  Rosemain  nous  avaient   fait 
découvrir  en  1981 avec la chorale du  Baillif,  nous  ne 
tenions pas là une sorte de negro-spiritual à la française 
qui échoua avec l'éviction des dits Jésuites en  1764.  Il 
faut  tenir compte également des musiques  de  danse,  des 
chants  ou danses cultuels que les esclaves,  bravant  les 
interdits,  continuaient à pratiquer. Tous ces éléments se 
trouveront  réunis  après l'abolition de 1848 pour  donner 
naissance aux formes musicales profanes ou religieuses que 
nous connaissons.

     Si  le  jazz à ses débuts est surtout  destiné  à  la 
danse,   aujourd'hui  les  plus  prestigieuses  salles  de 
concert du monde entier accueillent des compositeurs,  des 
musiciens rompus aux techniques "classiques", alors que la 
biguine,  avec son évolution "zouk", est restée la musique 
de danse par excellence sur l'ensemble de la planète.  Des 
compositeurs  venus d'autres horizons s'en sont  inspirés, 
comme  avec  le célèbre "Begin the biguine".  A propos  de 
jazz,  si l'on écoute des enregistrements de  Stellio,  on 
s'aperçoit  que  l'on  n'est pas très loin de  la  musique 
pratiquée  à la même époque à La Nouvelle-Orléans par  Kid 
Ory ou Omer Siméon.

 (1) Rappelons, du même auteur, toujours chez L'Harmattan, 
"La  danse  aux Antilles" et "La musique dans  la  société 
antillaise". 

TROUVAILLES

de Claude Meissner : Martiniquais au Minutier central

Chez Me Estienne, XLIX 8 août 1820 : Charles-Georges comte 
de  CACQUERAY VALMENIER,  propriétaire à la Martinique,  y 
demeurant,  logé Hôtel du Danube à Paris,  rue Richepanse, 
constitue  un  titre  de rente perpétuelle  au  profit  de 
François TAIGE (ou RAIGE),  demeurant à St-Pierre,  et  un 
titre   de   rente  au  profit  d'Elisabeth  MARCHAND   de 
NIERVILLE, rentière à Nevers.





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