G.H.C. Numéro 62 : Juillet-août 1994 Page 1101

La famille ROUSSEAU de LANOë
(Saint Christophe, les Saintes)

     Le  cas de cette famille est assez  exceptionnel  aux 
Antilles où l'on venait chercher fortune.  En effet, issue 
de  la petite noblesse,  cette famille possédait en  1671, 
cinq habitations sur l'île de Saint Christophe. Ruinée par 
les  attaques anglaises,  elle se retira sur la petite île 
de  Saint  Martin puis après un bref passage  à  la  Basse 
Terre  de  la  Guadeloupe s'installa  aux  Saintes.  A  la 
troisième génération, Nicolas fait un beau mariage avec la 
fille unique et héritière de la famille Elin, bien posses- 
sionnée  et bien alliée.  Ses filles également seront bien 
mariées dans le milieu des habitants  officiers  de milice 
de la Basse Terre.  Par contre,  pour ses fils, la fortune 
ne leur sourie pas, Nicolas ne laissant dans son testament 
qu'un  peu  plus  de  1000 livres  et  son  petit-fils  ne 
possédait  qu'une petite habitation vivrière ou  peut-être 
cotonnière aux Saintes. 

Sources:
1-Jean  Tanguy,  "les premiers engagés de Nantes" Sociétés 
  nantaises, 1972, tome II, p 81, n°251
2-Recensement nominatif de Saint Christophe de 1671;  Noms 
  cités dans le Terrier de 1671 de l'île de St Christophe; 
  Dossiers 1 et 6 du CGHIA.
3-ANSOM G1 472 fo 161 Vo
4-ANSOM G1 472 fo286 Ro,  Procès verbaux des deux nations, 
  accord  entre  le  Français de  Bonnemère  et  l'Anglais 
  Istridge, Monsieur de Lanoe est cité comme témoin. 
5-ANSOM G1 498 fo 1 à 13, recensement de Saint Martin
6-GHC, p 694 et suivantes, "L'origine de la paroisse Saint 
  François  de Basse Terre à la Guadeloupe" Bernadette  et 
  Philippe Rossignol.
  F3/222 fo 373.
7-Il  s'agit de Pierre Chevalier,  receveur puis directeur 
  du Domaine des îles du vent,  fils de Georges Chevalier, 
  aubergiste  à  Basse  Terre et receveur des  droits  des 
  cabarets de la Basse Terre et des Saintes,  et de Hélène 
  Alette Elin, tante d'Alette x Nicolas Rousseau de La Noë
  Sa  fille unique épousera Messire Jean  Laurent  Salmon, 
  écuyer, conseiller au conseil sup. de la Guadeloupe.
8-ANSOM Col C7A 11-12, fo 40
9-Notariat Guadeloupe, Maître Franchon, 27 octobre 1778
10-idem, 6 septembre 1780
11-idem, 2 novembre 1778
12-idem, 30 juin 1777
13-idem, 21 juin 1788
14-Il  est curieux de noter la faible valeur de la  terre, 
   même  si  l'on n'en connaît pas la  superficie  exacte, 
   soit 132 l, comparé au prix d'une poterie de 1000 l. et 
   à la location annuelle d'un esclave pour 234 l. 
15-"Famille Mayne" par Yvain Jouveau du Breuil, GHC n° 50,    
   p 814-815.

TROUVAILLES

de l'abbé Blin (transmis par Mariel Guillaume)

extrait  du  livre de Henry Hocq "Les poinçons  de  Paris" 
(Léonce  Laget,  édit.  1968,  Paris) sur les FILACIER  ou 
FILASSIER,  orfèvres  à  Paris aux XVIe,  XVIIe et  XVIIIe 
siècle.  Apparemment  aucun rapport avec la famille de  ce 
nom en Guadeloupe (cf GHC pp. 718, janvier 1993).

                 

SOUSCRIPTION

           Nantes et ses Messieurs : Les ARNOUS
                  Yvonne Arnous Rivière
             Préface : Paul-Henri Gaschignard

             Souscription : 150F par chèque à
    Baronne Arnous Rivière, La Rivière, 36210 Chabris

Histoire  de la famille ARNOUS (et branches ARNOU RIVIèRE, 
ARNOUS  DES SAULSAYS et alliance GUILLET de LA  BROSSE  et 
autres)  des  origines  (1598) aux  temps  modernes,  avec 
bibliographie,  index  des noms,  tableaux  généalogiques. 
Cette famille est liée à la Compagnie des Indes,  à Saint-
Domingue et à la traite.

NOUS AVONS REÇU

de Claude Thiébaut :

                 Bordeaux : port négrier
                       Eric Saugera
  Atlantica littéraire, revue mensuelle, n° 1, mars 1994
     18 rue de Folin 64200 Biarritz, tel. 59 43 80 35

Cet article présente un livre à paraître,  "Bordeaux, port 
négrier".   Les   relations  anciennes  de  Bordeaux  avec 
l'Afrique et les Antilles,  quoique difficiles à  assumer, 
expliquent  en  partie la présence de tant de "Créoles  en 
Béarn" (titre d'un poème de Francis Jammes sur la  famille 
LEGER).  Il  y aura dans le livre,  même s'il ne veut  pas 
être  exhaustif,  des noms et des dates qui pourront inté- 
resser les généalogistes et pas seulement les  historiens. 
Et  il y aura aussi des gisements documentaires  indiqués, 
dont j'ignore si l'existence est connue.

d'André Navari :

              Les déportés de Saint-Domingue
   Contribution à l'histoire de l'expédition française
              de Saint-Domingue (1802-1803)
   Claude Bonaparte Auguste et Marcel Bonaparte Auguste
                Préface de Robert Cornevin
            Editions Naaman 1979; 160  pages.
       C.P. 697, Sherbrooke, Québec, Canada J1H 5K5 
Diffusion à Paris : Apostolat des Editions, 48 rue du Four
            CLUF L'Ecole, 11 rue de Sèvres
            A.G. Nizet 3 bis place de la Sorbonne

Le  sujet  traité est la déportation en France  de  noirs, 
mulâtres  et  blancs ayant participé aux révoltes  de  St-
Domingue, mais aussi de Martinique ou Guadeloupe.
Les thèmes en sont : 
Plan de déportation;  les catégories (les politiques,  les 
militaires, les sympathisants); le nombre des déportés.
Destination et sort des déportés.
Quelques  portraits  de déportés :  TOUSSAINT  LOUVERTURE, 
André RIGAUD,  Martial BESSE,  Gabriel David  TROY,  Jean-
Joseph LAPLUME.

Références  d'archives dont certaines sont  retranscrites, 
bibliographie,  index des noms,  carte des ports de débar- 
quement et lieux de résidence et détention en 1797.






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