G.H.C. Numéro 63 : Septembre 1994 Page 1130

Famille GALIGNY de BONNEVAL (Versailles, Marie Galante)

Sources :

(A) "Généalogie en Yvelines" n° 12 Juin 1990 page 85
Cm Me Bruneau (dépôt de Me Gayot) 3 11 1703
Promesse 17 9 1703.
elle : 2.000 livres en deniers comptant, hardes, linge
1/2 en communauté
1/2 en propre
douaire : 150 l de rente
Donation entre vifs
Témoins : 
lui : Jean Girard VISSIERE ou TEISSIER, sieur de LA GARDE, 
ami
elle :
Dlle veuve de PLANTADIS, représentée par Jacques d'ASTORG, 
écuyer, Sieur de LA CHALADET, demeurant à Versailles
Dame veuve d'ASTORG, amie
procuration Me Perreul,  notaire royal au bourg de Neuilly 
le Réal
(B) R.P. Marie Galante
(C) Recensement an IV : Réunion (Grand-Bourg)
caféyère particulière : Habitation Vieux Bonneval
Bonneval 66 ans, habitant
Vieux-Fort :
Veuve Bonneval, 44 ans
Rosiette Bonneval, 13 ans
Vieux Fort, habitation caféyère :
Joseph Bonneval 34 ans x Charlotte Deruisseau 28
Joseph 10, Henry 9, Germain 7, Dulie 4
(D) COL  D2C état des milices.
(E) A.N. O1/37 et 50; Z/1A/500; collection Maurice Des 
Gozis.

COOPÉRATION

d'Emmanuel Boëlle : Le collège de Pontlevoy (p. 1090)

Je me suis déjà intéressé au collège de Pontlevoy où un de 
mes   ancêtres,   Xavier   HERMET,   époux  de   Séraphine 
CHAUVITEAU,  fille aînée de Salabert et Serafina ALOY, fit 
ses études entre 1797 et 1810.
Je  suis  allé sur place pour  le  visiter.  Une  brochure 
consacrée   à  Pontlevoy  m'a  confirmé  l'importance   du 
collège,  déjà  visible par les très importants  bâtiments 
subsistants et encore utilisés comme école technique.
L'abbaye  bénédictine de Pontlevoy fut fondée en 1034  par 
GEUDOIN,  vassal  du  comte de Blois.  Après  une  période 
d'intense  activité,  l'abbaye déclina,  passant entre les 
mains d'abbés commendataires. Elle reprit vie en 1644 avec 
les Bénédictins réformés de St-Maur,  qui reconstruisirent 
l'abbaye  et  développèrent le collège,  lequel devint  en 
1776 une des douze Ecoles royales militaires,  recevant 60 
boursiers,  en  plus des 280 élèves qu'elle comptait à  la 
veille de la Révolution.
En  1793,  malgré  la suppression de ces  Ecoles  royales, 
François CHAPPOTIN, bénédictin sécularisé, vicaire général 
de  l'évêque  constitutionnel de  Blois,  Henri  GREGOIRE, 
parvint à maintenir l'activité du collège et, très vite, à 
y  rétablir  la pratique religieuse.  Il  resta  directeur 
jusqu'en 1824.  En dehors de Xavier HERMET,  il faut citer 
un élève qui devait devenir célèbre,  Monsieur DUPONT,  le 
"Saint  homme  de Tours",  qui y fut de 1811 à  1815  (une 
plaque, dans l'église, le signale).
Le collège continua, sous différentes formes, depuis lors. 
C'est  actuellement  une  Ecole Technique  des  Transports 
Routiers. 
L'église  et les bâtiments qu'on visite valent plus  qu'un 
simple détour.
N.B.  En ce qui concerne mon ancêtre Xavier HERMET, il est 
curieux  de voir que ce dernier,  espagnol,  né en 1792  à 
Cadix,  fut  envoyé à Pontlevoy avec ses deux  frères,  en 
période post-révolutionnaire. Il y resta jusqu'en 1810, ne 
pouvant rentrer en Espagne à cause de la guerre.
On  pense  qu'il  fut introduit à Pontlevoy par  le  comte 
MOISANT, ami également des DUPONT PAPIN. 
Vers 1840,  Xavier HERMET, qui venait dans la propriété de 
son  beau-frère Francis CHAUVITEAU,  "La  Thomasserie",  à 
Vallières la Grande,  à 10 km de Pontlevoy,  se rendait au 
collège pour les distributions des prix.


de Jacques de Cauna : LACAZE (p. 926-927 et 999)

Le nom de LACAZE (la "maison" en béarnais comme en créole) 
est  extrêmement  répandu  en Béarn,  le  plus  connu  des 
porteurs du nom étant au XVIIIème siècle Joseph de LACAZE, 
lieutenant  de roi au Cul-de-Sac,  puis au  Port-au-Prince 
(1749) dont il favorisa la fondation. Gouverneur honoraire 
en 1771,  il était originaire de Lembeye-en-Vic-Bilh  (64) 
où  des  familles de ce nom existent encore.  Passé à  St-
Domingue en 1732 il avait épousé Marie Louise de CASTELLA. 
Décédé en 1792.


de Jacques de Cauna : Amiral DUCASSE (p. 875)

 Philippe Hrodej  peut-il confirmer ou infirmer les  faits 
suivants :
Jean-Baptiste  Ducasse,  donné généralement comme né le  2 
août  1646 à Saubusse,  près de Dax (Landes) (Dictionnaire 
des marins français, 1982, et ouvrage de Robert du Casse), 
serait en réalité né à Pau (acte non trouvé),  de  Jacques 
DUCASSE  et Judith de RÉMY,  lequel Jacques DUCASSE serait 
issu de Gaillard DUCASSE,  ministre de la R.P.R. à Salies-
de-Béarn,  et  Anne de FAGET (d'après un acte du  18  juin 
1724  par  devant Raymond Bernet,  notaire à Pau,  et  une 
délibération  du corps de ville de Salies du 30 août  1691 
(cf.  R.  Le Blant,  Revue historique et archéologique  du 
Béarn et du Pays basque).
Avouant  lui-même  "j'ai  été de la religion"  (lettre   à 
Pontchartrain  du 7 7 1691,  de  la  Martinique.  Archives 
Nationales 9A2),  il aurait fourni un faux acte de baptême 
en  provenance  de Saubusse concernant un  homonyme,  Jean 
DUCASSE,   fils  d'un  marchand  de  jambons  de  Bayonne, 
Bertrand DUCASSE, et de Marguerite de LAVIGNE. On trouve à 
Saubusse un autre Jean DUCASSE  fils de Marc et Jeanne  de 
LAHERSE  (?)  qui  teste le 8 avril 1700  devant  Pinaguy, 
notaire royal à Bayonne, avant de partir pour Terre-Neuve, 
en faveur de sa soeur, Suzanne Ducasse, épouse Jean VIDON. 
Il aurait épousé,  le 4 août 1704, Etiennette de JOURDAIN, 
de Saubusse,  et vivait à Bayonne chez sa soeur. C'est lui 
que  R.  du Casse prétend être neveu et filleul  de  Jean-
Baptiste Ducasse, ce qui semble faux.






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Révision 17/08/2004