G.H.C. Numéro 64 : Octobre 1994 Page 1182

RÉPONSES

92-5 GERMON BOISEAU (Martinique, 18°)
Comment  expliquer  cette différence de noms de famille  ? 
par deux mariages (recherches aux AD 44) :
I François GERMON-BOISEAU  + /12 1794
  x Catherine RICARY
     + Le Mouillage (Martinique) 2 5 1798
     bx Jacques Edouard LIEGEARD + /an XIII
II au moins deux enfants :
1 Marie Catherine GERMON-BOISEAU
  o Le Mouillage (Martinique) ca 1767
2 Marie-Thérèse GERMON-BOISEAU                   J.M. Loré
NDLR  Mais qui était le père de Marie Catherine ?  Le  1er 
époux de sa mère,  comme indiqué au mariage de l'an III et 
comme c'est probable d'après sa date de naissance,  ou  le 
second, comme indiqué au décès de l'an XIII ?
92-79 BERNARD et SACTROS (ou SAINTROS) (St-Domingue, 18°)
Thérèse Aimée SACTRES (cf pp. 531 et 769) décède à Léogane 
(Ste-Rose),  le  3  février  1777  et son  nom  est  écrit 
SAQUETROZE, 52 ans, veuve de Jean BERNARD.      Ph. Marcie 
93-72 LAFFITTE (Sainte-Lucie, 19°)
Pierre  Laurent LAFFITTE était probablement le  "LAFFITTE" 
qui avait en 1810 une habitation caféière à  Castries.  Là 
vivaient quatre blancs (un homme,  une femme, un garçon et 
une fille,  probablement mari,  femme et enfants) et seize 
esclaves. Vers 1836, à l'époque de l'abolition de l'escla- 
vage à Ste-Lucie,  "Pierre Laurent LAFFITTE" fut  compensé 
de la perte de ses sept esclaves.  J'ai relevé par hasard, 
dans  un journal de Ste-Lucie publié en décembre 1838,  la 
mort de "Pierre Laurent LAFFITTE,  an old and  respectable 
inhabitant of this colony".
                                    I. de Minvielle-Devaux
93-104 BÉRARD MOQUET MONTALET (St-Domingue, 18°)
La  réponse de Jacques de Cauna en p.  1150 sur les BÉRARD 
n'établit  pas  de  lien de parenté  avec  les  MOQUET  de 
MONTALET (voir l'ascendance de ces derniers en p. 936).
La  première  citée,  Jeanne  BÉRARD épouse  de  Louis  de 
GRAILLY,  s'appelle en réalité Jeanne de BÉRARD.  Née vers 
1667,  elle  est  fille de Nicolas de BÉRARD et Jeanne  de 
BURLATON (cf St Saud,  Généalogies périgourdines, p. 131). 
Par ailleurs,  le patronyme BÉRARD est assez  répandu,  en 
particulier  à  St-Domingue;  de même le prénom est  assez 
courant aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Quant  à  MONTALET,  je  pense,  sans  certitude,  que  ce 
patronyme  est  apparu chez les MOQUET à partir  de  Jean, 
sans  doute le premier des MOQUET émigré de Nantes  à  St-
Domingue.  Je  ne  crois pas que les MOUQUET  anciennement 
implantés à St-Domingue (1698) soit de la même famille.
Dans  la liquidation de l'indemnité  de  St-Domingue,  les 
biens des BÉRARD sont à l'Ester, l'Artibonite, Gonaïves et 
les  ayants-droits n'ont aucun rapport avec ceux de MOQUET 
de MONTALET.                                   M. Debarnot 
94-60 BIGOUROUX (St-Domingue, 18°-19°)
Je  recherche toujours des renseignements sur mon  ancêtre 
tué à St-Domingue (voir aussi p. 1056). Où se procurer les 
listes des colons indemnisés et existe-t-il des listes des 
victimes  ?  Peut-on trouver à Bordeaux ou ailleurs  trace 
des Bordelais établis à St-Domingue ?         B. Bigouroux
NDLR Avez-vous consulté les six volumes de la "Liquidation 
de   l'Indemnité  de  St-Domingue"  et  les  "dossiers  de 
l'indemnité"  (à  Aix) ?  Il n'existe pas  de  listes  des 
victimes  (trop  nombreuses,  descendants trop  dispersés, 
faits  trop étalés dans le temps et l'espace et  dans  des 
circonstances impossibles à vérifier).
94-73 PERRODIN, PIRLY, BRIANT-BREST (St-Domingue, 18°)
(voir p.  1151) Me Nicolas PIRLY, notaire royal en la cour 
de Nantes, qui instrumenta de 1670 à 1710 n'a laissé à son 
décès  que  5 enfants :  4 de son mariage à  Nantes  (Ste-
Croix)  le 26 6 1670 avec Marie DUMONCEL (Charles,  Marie, 
Jeanne  et  René) et un de son  remariage  avec  Catherine 
SAUPIN  (Marthe).  Philippe  PIRLY du Dondon ne peut  donc 
être  un enfant de Nicolas.  René,  âgé de 17  ans,  prend 
passage pour Plaisance sur "La Gracieuse" le 12 mars 1698.
Un Gabriel PIRLY,  de la Sauzais (quartier de Nantes), âgé 
de  16 ans,  prend passage le 20 mai 1696 sur  "La  Marie-
Rose" pour St-Domingue (parents non mentionnés).
(Source : Me Nidelet 1712).                      J.M. Loré
94-117 LAVARIèRE (Guadeloupe, 19°)
Précisions à ma question (voir pages 533 et 565) :
Joséphine  LAVARIèRE  est  citée dans  l'acte  du  premier 
mariage de Paul Jules CRAMESNIL de LALEU avec Marie Amélie 
Elizabeth BIGAILLE,  le 25 5 1865 à St-Marc (Haïti). C'est 
la mère de Paul Jules.
Elle  est citée sous le nom de Fifine dans l'acte de décès 
de son autre fils,  Joseph Télascon CRAMESNIL de LALEU, le 
9 2 1861 à Pointe-à-Pitre.
A son propre mariage,  à Pointe-à-Pitre le 15 5 1850, avec 
Paul Antoine CRAMESNIL de LALEU,  elle est désignée  comme 
Fifine, couturière, fille naturelle de Clarisse.
Enfin  son  acte  d'affranchissement  du 8  mai  1835  est 
trancrit sur les registres d'état civil du Gosier. 
                                                  H. Boyer
94-131 Loi des cent ans
Je  suis désolé de ne pas être de votre avis lorsque  vous 
considérez cette loi comme bonne.  Elle est ridicule  pour 
les deux raisons suivantes :
- l'acte  de  mariage,  le plus important des  actes,  est 
public et doit être annoncé par des bans.
- tous  les  généalogistes  professionnels  pouvant  avoir 
accès  aux registres de moins de cent ans,  il  suffit  de 
payer.                                          G. Ladevie
NDLR Nous ne souhaitons pas entamer un débat sur le sujet. 
Précisons seulement que les bans de mariage donnent le nom 
des  époux et pas ceux de leurs parents et que la loi  des 
cent ans permet de garder la discrétion sur les naissances 
illégitimes, les adoptions, etc. des personnes vivantes.
94-132 LESPINASSE (Jamaïque, Nouvelle-Orléans, 18°-19°)
L'article de Gabriel Debien est de 1971.  Dans les pays  à 
infrastructure  culturelle suffisante,  il existe dans les 
bibliothèques  d'étude des catalogues collectifs  imprimés 
des périodiques présents dans les bibliothèques du pays ou 
même  un CD-ROM.  Et comme il est difficile d'envoyer  une 
petite  somme à l'étranger,  il est bien utile de  pouvoir 
trouver un article étranger dans son propre pays. Pour les 
Etats-Unis par exemple, on peut consulter l'"Union List of 
Serials in Libraries of the United States and Canada.  3rd 
Ed.  by  Edna Brown Titus.  Volume 4 N-R.  New York,  H.X. 
Wilson Cy,  1965". et constater que la collection complète 
de "Province du Maine" se trouve dans deux  bibliothèques, 
celle de l'University of Michigan,  Ann Arbor, et la Lloyd 
Library and Museums,  Cincinnati.  Or il serait surprenant 
que  les bibliothèques aient interrompu l'abonnement avant 
l'année qui nous intéresse,  1971. Aux Etats-Unis même, on 
disposerait  sans  doute  d'un  catalogue  collectif  plus 
récent ou d'un CD-ROM.                         P. Baudrier






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Révision 18/08/2004