G.H.C. Numéro 66 : Décembre 1994 Page 1199

(Mauvaises) NOUVELLES DES ARCHIVES


INFORMATION Dans un souci de regroupement de fonds complémentaires, les archives anciennes des Colonies vont être transférées au Centre des Archives d'Outre-Mer à Aix-en- Provence, à partir du 14 novembre. La communication des originaux sera suspendue à partir du 2 n ovembre 1994, pour permettre le récolement et le transfert des séries.

Voici l'affiche qui accueillait le lecteur au CARAN le 26 octobre. Ceci s'est fait sans préavis et en fait les documents n'étaient plus communicables dès le 31 octobre. Malheur à celui qui s'était déplacé précipitamment pour les consulter ce jour-là, avant leur départ ! Une fois de plus les lecteurs sont mis devant un fait accompli. Tant pis pour les étudiants qui préparaient une thèse ou les chercheurs en cours de travail. Ne parlons pas des généalogistes, race maudite, à qui le nouveau directeur des Archives de France aurait promis une accélé- ration du microfilmage ! Que signifie ce "souci de regroupement de fonds complémentaires" ? Les documents concernés ont toujours été aux Archives nationales et non Rue Oudinot car ils ont trait au gouver- nement de la France dans ses possessions outre-mer sous l'ancien régime. Vive la seule histoire hexagonale ! Et n'a-t-on pas déjà "regroupé" des fonds privés dans divers centres d'archives (par exemple le fonds Gazin) ? Ce "souci" n'est-il pas plutôt celui de faire de la place pour pouvoir recevoir les archives de la Présidence de la République... qui ne seront consultables que dans 30 ans ! Pensez : moins de 300 mètres linéaires libérés c'est Bizance. Les différents ministres de la Culture et M. Mitterrand avaient pourtant le temps de prévoir la place nécessaire sans dissocier les fonds anciens. Et parlons de la série E qui comprend des documents exceptionnels de toutes sortes et qui devrait donc être microfilmée en priorité pour éviter les "pertes" que peuvent constater ceux qui travaillent sur cette série depuis plusieurs années. Il semble qu'elle ait fait l'objet d'un essai pour un carton (sur plus de 400) mais le microfilmage s'avère trop délicat : documents de formes différentes, encres plus ou moins pâlies... Mais alors qu'en est-il du microfilmage systématique ? Non !!! "L'Inspecteur général chargé du Secrétariat général des Archives nationales" (ce ne sont plus les Archives de France ?) ne peut avoir notre "compréhension". Mais est-elle nécessaire ? Dernière heure Un camion avec les séries A et B a été envoyé à Aix. Il est bien arrivé ! La place nécessaire est prévue à Aix (?!) et les documents y seront consultables dès le mois de décembre. Mais quant au microfilmage...

CORRECTION

in TROUVAILLES, p. 1144 : la date du décès de Marie Louise 
de SAINT-MARTIN est le 1er décembre 1773.

Mauricette Bécoulet qui demandait cette précision, signale 
que c'est la soeur de Marie Anne de SAINT-MARTIN épouse de 
François Antoine BAYON de LIBERTAT.






Page suivante
Retour au sommaire
Lire un autre numéro





Révision 20/08/2004