G.H.C. Numéro 71 : Mai 1995 Page 1356

RÉPONSES

- Gabriel RASTEAU, négociant à Port au Prince.
- Elie-Nicolas  RASTEAU,  capitaine au long  cours  (1737) 
puis  commerçant  à  Port au Prince avec  son  frère  Jean 
Benjamin,  aussi capitaine au long cours (1746),  lequel y 
est probablement décédé;  capitaine en 1756 du navire  "Le 
Dauphin" pris par le Anglais,  il fut prisonnier de guerre 
et mourut en Angleterre.
- Jeanne  Esther  RASTEAU (b St-Sauveur 22 9 1727)  épousa 
Jean MANIÉ,  négociant à La Rochelle qui,  ruiné,  passa à 
St-Domingue pour refaire fortune.                 J. Ameil
95-19 GRAILLE (Martinique, 18°)
J'ai consulté les "blocs-fiches" de la Martinique de 1831-
1840,  sans trouver le nom de GRAILLE.  En revanche il y a 
des BERTRAND (à Fort de France et Saint Pierre),  mais pas 
de décès d'une Catherine.                        S. Poujol 
95-28 GUENETTE (Guadeloupe)
Le lieu-dit "Guenette" se trouve au sud de l'agglomération 
du Moule,  entre "l'Autre Bord" et "Lauréal".  Les actuels 
porteurs  connus  du  nom de GUENET ou GUENETTE  ont  pour 
souche Vendôme (Loir-et-Cher) sauf un Pierre GUENET  natif 
de  Soissons (St-Martin),  ayant quitté la France en  1674 
pour le Canada où son nom est devenu GUENETTE.  H. Marcime  
95-31 TRONSON du COUDRAY (Antilles, Guyane, 18°)
D'après  la  généalogie  Tronson du Coudray  par  Paul  F. 
Cabanis, Guillaume Alexandre TRONSON du COUDRAY (avocat de 
la reine Marie-Antoinette),  né à Reims (St-Symphorien) 18 
11 1750, décédé Sinnamary (Guyane française), au bagne, 27 
5 1798, avait épousé le 5 6 1789 Alexandrine Françoise NAU 
(fille de Jean,  secrétaire du roi,  décédée à Paris 30 10 
1848  à  76 ans,  épouse en secondes noces de  Jean  Marie 
LAGRENEE). Ils eurent plusieurs enfants parmi lesquels :
1 Alexandre + retraite de Russie 1813, S.P.
2 Emile-Henri, lieutenant colonel d'infanterie
  + Strasbourg 10 3 1841, S.P.
3 Euphrosine x Hardouin MICHELIN, conseiller référendaire 
  à la Cour des Comptes, d'où :
  3.1 Valérie MICHELIN x Edouard LABOULAYE, membre de 
     l'Institut (d'où René)
  3.2 Ludovic-Hardouin, autorisé à s'appeler MICHELIN-
     TRONSON du COUDRAY, inspecteur général des finances
     o Paris 1819   + 1911, S.A.                  J. Ameil
NDLR  Alexandrine  NAU avait donc 17 ans et non 14 ans  au 
mariage,  n'est pas morte à 94 ans et n'avait pu avoir  14 
enfants en moins de dix ans de mariage. Par ailleurs ("Les 
secrétaires du roi" de Christine Favre-Lejeune), Jean NAU, 
son père, était bourgeois de Paris, marchand drapier, fils 
d'un  marchand  drapier et juge consul et petit-fils  d'un 
marchand de bois et juge consul,  toujours à  Paris;  elle 
n'avait rien d'une créole. Quelle était votre source ? 
95-36 FILLASSIER de RICHEBOIS (Guadeloupe, 19°)
La réponse donnée en NDLR me pose des questions.  En effet 
Louise  Pétronille épouserait Louis Adolphe ROUTA à 25 ans 
en 1815; elle serait donc née vers 1790. Or j'ai l'acte de 
baptême   de  Marie Louise Anne Pétronille  FILLASSIER  de 
RICHEBOIS  au Lamentin le 28 septembre 1768 (née  le  11), 
des  mêmes  parents;  en 1815 elle avait donc  47  ans.  Y 
aurait-il  eu  deux soeurs de mêmes prénoms,  la  première 
morte jeune ? D'autre part, elle ne pourrait, née en 1790, 
être  fille  de Marie Marguerite  Pétronille  de  BOUBERS, 
décédée  au  Lamentin  le 21 septembre 1780,  mais  de  la 
seconde épouse de son père, une LEMERCIER.       
Par ailleurs,  afin d'augmenter mon "stock de cousins", je 
souhaiterais  savoir le lien entre Louis Adolphe ROUTA  et 
Marie Louise ROUTA, trisaïeule de Mademoiselle Beauvarlet.
Enfin  je  descends  d'une  autre  fille  du  même  couple 
FILLASSIER  de  RICHEBOIS  x BOUBERS,  dont  je  recherche 
l'acte  de naissance afin de vérifier ses prénoms.  A  son 
mariage  au Lamentin,  le 15 1O 1785,  avec Louis  Charles 
CHÉROT DUMAINE,  elle est Marie Louise Elisabeth,  de même 
qu'au  décès de son mari au Petit-Canal le 18 1  1818.  En 
revanche  à son décès (Petit-Canal 22 1  1808),  elle  est 
Marie  Louise Elisabeth Charlotte.  Comme elle est âgée de 
41 ans à son décès,  elle serait née en 1766 (ses  parents 
se sont mariés à Baie-Mahault le 29 7 1765).
                                                 J. Bonnet
NDLR Vous avez lu trop vite la transcription de l'acte  de 
mariage  de Louise Pétronille :  elle n'avait pas 25  ans, 
mais elle était "majeure de 25 ans",  c'est-à-dire qu'elle 
avait  plus  de 25 ans (âge de  la  majorité),  expression 
souvent  utilisée  précisément  pour ne pas dire  son  âge 
exact... Il est vrai qu'à 46 ans (et non 47) elle épousait 
un  jeune  homme  de 27 ans !  Mais en fait  elle  pouvait 
n'avoir  "que"  45 ans puisqu'on trouve une  Marie  Louise 
Pétronille (des mêmes parents) née le 24 2 et baptisée  le 
16  3  1770 à Petit-Cul-de-Sac (Petit-Bourg);  c'est  sans 
doute elle votre ancêtre,  celle née le 11 septembre  1768 
étant peut-être décédée à quelques mois.
C'est à Petit-Bourg qu'on trouve aussi le baptême de votre 
autre ancêtre, Marie Louise Elisabeth (prénoms au baptême) 
née le 14 et baptisée le 25 août 1767. 
95-46 DESBONNES et NORMANDIE (Guadeloupe, 17°-18°)
D'après "Portrait and biographical record",  p.  762,  les 
DESBONNES sont arrivés de Turenne (France) aux Antilles au 
début  du  XVIIe siècle.  Une demoiselle DESBONNES  épousa 
Jean François B.O. GUYOT, venu de Rouen en Guadeloupe vers 
1785  et décédé en Guadeloupe en 1798 à 48 ans.  Sa  veuve 
partit pour Philadelphie (où elle mourut à un âge  avancé) 
avec  ses deux enfants dont l'un mourut jeune et  l'autre, 
Jean  F.O.  GUYOT,  né  en Guadeloupe en  1790,  éduqué  à 
Madison  (New Jersey),  repartit pour la Guadeloupe où  il 
avait  une  importante habitation sucrière.  Il  y  épousa 
Augustine LYON (+ 1857,  55 ans),  dont le père, d'origine 
huguenote, marchand natif du sud de la France, était parti 
pour  la Guadeloupe au début du XIXe siècle et était  mort 
en  duel  en  1815 pour défendre la République  contre  un 
monarchiste.  Leur fils, Charles A. GUYOT (o Guadeloupe 11 
8  1820),  qui  fit ses études en France de 9  à  18  ans, 
s'établit dans l'Illinois après l'émancipation de 1848. Il 
épousa  Sarah GRAHAM,  née à New York et fille d'un  capi- 
taine de navire.                                 Cl. Guyot
NDLR Merci de l'information d'origine, à vérifier bien sûr 
(qui   peut  consulter  les  archives  départementales  de 
Corrèze  à Tulle ?),  mais qui va intéresser  de  nombreux 
descendants.   Pourriez-vous   nous  donner  la  référence 
complète  de cette publication américaine  (la  secrétaire 
espère  ne  pas avoir fait trop d'erreurs de  traduction), 
soit auteur,  date,  maison d'édition ?  Si les  DESBONNES 
sont  arrivés  au début du XVIIe siècle aux  Antilles,  ce 
n'est  pas directement en Guadeloupe où on ne  les  trouve 
qu'à la fin du dit siècle.





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Révision 21/12/2004