G.H.C. Bulletin 72 : Juin 1995 Page 1387
RÉPONSES
3 Jeanne Louise Perrine DUBASQUE
b 27 11 1780
4 Edmond LASèRE
o Cornebarieu (31) 19 10 1733
+ Port-au-Prince 11 2 1795
x Port-au-Prince 31 5 1769
5 Marie Agnès BEAUVAIS
o 2 9 b 2 12 1741 Charbonnière (St-Domingue)
+ 1795/
6 Jean DUBASQUE, guildivier
o St Loubais (ou Loubès) (33 ?)
x L'Accul (St-Domingue) 29 11 1777
7 Louise VINÉE
+ La Nouvelle Orléans (?)
8 Jean LASèRE
o Nailloux (31)
Cm Me Dufaur à Toulouse 16 11 1726
x Cornebarrieu (31) 9 2 1727
9 Anne Marguerite BUSCATIER
o Grisoles (82)
10 André BEAUVAIS
o Paris (St-Gervais)
x Cul de Sacq (St-Domingue) 22 8 1735
11 Jeanne LEBLOND
o Ste-Anne (Guadeloupe)
12 Jean DUBASQUE, de Gascogne
13 Anne Marie LABORDE
o Hautes-Pyrénées
(un frère, Jean, o Adé (65) 1719, + L'Accul 20 2 1780)
14 Henri VINÉE
o Nantes
15 Marie GAUTIER
o Nantes (St-Nicolas)
16-17 Jean LASèRE x Jeanne DUVAL
18-19 Bernard BUSCATIER x Françoise OLIVIER
20-21 François BEAUVAIS x Marie JAMOISE
22-23 Charles Gabriel LEBLOND x Anne NN J. Bonnemaison
NDLR Bravo ! Votre longue et patiente recherche a enfin
abouti. Merci de nous avoir communiqué ces résultats. En
ce qui concerne votre ascendance LEBLOND en Guadeloupe, il
semble très probable que Jeanne soit de la famille LE
BLOND, famille de conseillers au conseil souverain et de
capitaines de milice. Voici ce que nous en savons :
Le dossier Colonies E266 (demande de lettres de noblesse
en 1786, qui ne semble pas avoir abouti) les dit origi-
naires de Normandie où ils portaient "d'argent au chevron
d'azur accompagné de trois aigles et sable", famille
remontant à Martin LE BLOND, écuyer, vivant à Millebonne
en 1549, qui eut plusieurs enfants et dont descendent
Adrien LE BLOND et ses frères, maintenus nobles lors de la
recherche de La Galissonière le 17 avril 1668. Mais,
ajoute le dossier, "le fil des générations de la famille
se trouve interrompu" (sic !) jusqu'à Alexandre LE BLOND
qui "passa aux isles sous le vent dans les premiers temps
de l'établissement de cette précieuse colonie". Alexandre
eut trois fils : Gabriel passé à la Guadeloupe; Louis,
envoyé à St-Domingue et de là à la Martinique où il devint
un des premiers membres du conseil souverain; Jacques,
passé à La Nouvelle-Angleterre où il mourut.
Toujours d'après E266, Gabriel LE BLOND, celui passé à la
Guadeloupe, fut pourvu d'un office de conseiller au
conseil souverain de Guadeloupe le 15 août 1688; il était
aussi capitaine de milice commandant au quartier de
Capesterre (commission du 2 février 1680); passé en France
pour solliciter la lieutenance de roi de la Grande-Terre,
il mourut à La Rochelle. Il s'était marié deux fois :
ax Anne CLASSE, fille de Nicolas et Anne de FALAISE
d'où une fille
ax de BELLAIR, gouverneur de la Grenade en 1700
bx de LISLE, capitaine de vaisseau
cx de LIVERNE baron CLAIRVILLE, inspecteur de la
marine à Rochefort
bx Renée CORDELIER DU BLANC, fille de Julien, major de la
Guadeloupe, et Renée JOURDANOT
d'où deux fils, Jean (sort inconnu) et
Gabriel (o ca 1678), capitaine commandant le quartier
de Sainte-Anne par lettre du 24 avril 1730, marié
trois fois mais le dossier ne nomme que la
troisième épouse :
cx 1704 Marguerite Charlotte BONTEMPS d'OMONVILLE
(famille anoblie en 1647, pour services rendus
dans la marine); de ce mariage, un fils, Charles
Gabriel (dont les deux fils font la demande de
lettres de noblesse en 1786), et quatre filles.
Où situer avec certitude Jeanne (11), mariée en 1735 à St-
Domingue ? Peut-être une fille d'une des deux premières
épouses de Gabriel, le commandant de Sainte-Anne dont les
registres ne sont conservés que depuis 1733...
Précisons que la consultation d'autres sources nous
informe un peu plus sur Alexandre, le premier LE BLOND des
Antilles. Il est passé du Havre vers Saint-Christophe en
1630; il est dit de Harfleur (Ph. Barrey, Les origines de
la colonisation française aux Antilles, Le Havre 1918, p.
185). Au recensement de St-Christophe de 1671, il est au
quartier Montagne Plateau, compagnie de M. Guillon; il est
catholique, marié avec Philippe SERCQ et ils ont 2 fils.
91-32 CHANCEAULME (St-Domingue, Bordeaux, 18°)
voir article de P.H. Gaschignard
92-230 DUHART et BAYOL (St-Domingue, 18°)
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt la réponse de Jean-Marie
Loré et je souhaiterais avoir les références des diverses
informations données. En effet, cela concerne une famille
à laquelle la nôtre est très liée car e fils de Louis-
Noël (o 1764), Louis-Nicolas, est le père adoptif de mon
arrière-grand-père Jacques TINCHANT qu'il a élevé à La
Nouvelle-Orléans au début du XIXe siècle. Nous sommes
d'ailleurs toujours en liaison avec un descendant DUHART,
en Argentine. X. Tinchant
94-13 LABBÉ (Guadeloupe, 17°)
(et pp. 1040, 1054) Vous devriez relire l'acte de mariage
du 8 5 1690 à Mont-Carmel : pour le nom de la mère de la
mariée nous lisons non pas "DELAUTE" comme vous mais "de
l'autre"... D. et H. Parisis
NDLR Vous avez raison et nous faisons amende honorable, de
même que la personne qui a dépouillé les mariages de Mont-
Carmel. Le problème du nom de l'épouse de Pierre SAUPAIN
reste donc entier puisque, au mariage de leur fille
Marguerite Marie Anne en 1690, on lit (difficilement,
surtout sur microfilm !) "fille de Pierre SAUPAIN et
Marguerite FRAN.... (nous n'osons plus deviner la suite)
de l'autre" et, à celui de leur fille Catherine avec Louis
ALLEGRE le 27 11 1691, elle est dite "native de cette île,
fille de Pierre SAUPAIN et de Marguerite FRONTIERE (ou
FRONTINE)".
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Révision 21/12/2004