G.H.C. Bulletin 74 : Septembre 1995 Page 1415

La MONTANSIER à la Martinique

     Il n'y a que dans ce pays, Monseigneur, que l'on voit 
de tels événements : une misérable et une débauchée y joue 
un rôle,  abusant de la confiance publique et trouvant des 
ressources  parmi des gens du pays,  même parmi les  négo- 
ciants, car si nous avions consenti à la laisser sortir de 
prison,  elle  aurait pu tenir une boutique bien famée  et 
aurait encore scandalisé le public et ruiné quelques  fils 
de famille, comme elle a ruiné le sieur Oriel.

     Nous avons cru, Monseigneur, devoir y mettre ordre en 
la renvoyant en France.  Nous ne doutons point qu'il y ait 
des menaces et des plaintes à ce sujet,  mais rien ne nous 
empêchera  jamais  de faire ce que nous croyons  de  notre 
devoir,  et  nous espérons que vous ne nous désapprouverez 
point  et  que vous voudrez bien donner  vos  ordres  afin 
qu'il  soit  défendu à cette fille de ne plus revenir  aux 
isles.

                                        Bompar
                                        Hurson

(1) Source : F/3/144, 70


COOPÉRATION

d'Emmanuel Boëlle Providence (Rhode Island) (p. 1378)

Je  suis  en  rapport avec "The  Rhode  Island  Historical 
Society",  en  particulier  avec Mrs  Madeleine  Telfeyan, 
Library Director.  Je lui ai communiqué des renseignements 
généraux  sur les CHAUVITEAU ainsi qu'une copie de  toutes 
les  lettres écrites de Providence entre 1798 et 1802  par 
des membres de la famille.  Mais je n'ai pas eu en échange 
de  renseignement sur les émigrés français originaires des 
Antilles réfugiés dans le Rhode Island,  qui devaient être 
assez nombreux, en particulier dans le port de Bristol. 


de David Quénéhervé : Familles PARIZE (pp. 1352 et 1401)
et GUILLIOD (p. 856-860)

     Les personnes dont je parlais (p. 1401) sont :
- Orosmane  Serbonnet  PARIZE,  o Basse-Terre 18  10  1843 
(déclaré  et  reconnu  le 26 par son père  Pierre  Antoine 
PARIZE fils, âgé de 43 ans), + Basse-Terre 30 5 1892.
- Jean  Baptiste Fondrose PARIZE,  greffier de justice  de 
paix à Basse-Terre, o ca 1814.
     Sont-ils  proches  parents de Léonard  Lucien  PARIZE 
époux  de  Marie  Antoinette  Eugénie  GUILLIOD  (p.  860, 
1.3.4.3) ? 

     Je  rencontre également des GUILLIOD dans  les  actes 
LAVAULT et notamment :
- Max Alexis Camille GUILLIOD, employé de commerce né vers 
1870,  fils  d'Alexis  Sylvain Arthur et de  Marie  Louise 
Victorine  FAVREAU,  marié à Basse-Terre le 28 2 1895 avec 
Marie Elisabeth Jeanny ARSONNEAU (p. 859, 1.3.2.5).
- Saint-Pie SAINT-VAL,  agent de maîtrise, o ca 1861, fils 
de  Valmyre  et  de Saint-Pie Prosper  GUILLIOD  (p.  859, 
1.8.2).

Association pour l'étude de la colonisation européenne 1750-1850
communiqué par Pierre Bardin

Compte-rendu de l'assemblée générale tenue le 18 mars 1995 

Parmi les principaux sujets abordés,  signalons le rapport 
d'activité  présenté par Bernard Gainot.  Il  indique  une 
intervention  auprès du Ministère de la culture concernant 
le transfert de la totalité du Fonds "Colonies" à  Aix-en-
Provence.
     Une entrevue a eu lieu entre Y.  Bénot et M.  Dorigny 
d'une  part,  et  M.  Erlande-Brandenburg,  directeur  des 
Archives de France d'autre part. 
     En  dehors  des garanties d'accès aux documents  pour 
les travaux en cours,  il faut prévoir sans doute plus  de 
deux ans pour le microfilmage intégral des fonds. Il a été 
indiqué  que  l'association "Généalogie et Histoire de  la 
Caraïbe"  avait  entrepris  une  démarche  parallèle.   Le 
dossier  transmis  par Monsieur Bardin a été  porté  à  la 
connaissance  de l'Assemblée qui a notamment souhaité  que 
l'état présent du microfilmage des fonds soit photocopié.

     Il  est recommandé que les membres du groupe  fassent 
part de leurs priorités quant aux séries à microfilmer  en 
priorité.

     En ce qui concerne les actes du colloque à St  Denis, 
des  discussions sont en cours avec l'UNESCO afin de créer 
une collection traitant des problèmes de  l'esclavage.  Le 
prix public de chaque volume serait de 180 Francs.
     Pour cette année le programme d'étude portera sur les 
points suivants :
- le contexte militaire de 1792-1793,
- les questions touchant à la non-abolition de l'esclavage 
  dans les possessions relevant de la République Batave en 
  1795,
- les  négociations sur les indemnités versées à la France 
  par la République Haïtienne, de 1814 à 1828,
- la  question  de l'indemnisation des colons réfugiés  de 
  St-Domingue, jusqu'en 1876,
- la Guyane pendant la Révolution Française,
- les relations diplomatiques franco-américaines,
- les voyages d'exploration en Afrique au XVIIIème  siècle 
  (et au début du XIXème siècle),

Des  conférences peuvent être d'ores et  déjà  envisagées. 
Signalons celle d'Yves Bénot sur la Guyane.

Enfin,  la  revue  "Société française d'histoire  d'outre-
mer",  dont le siège va être transféré dans les locaux  de 
l'Université  Paris-VIII,  accorde à l'APECE la couverture 
d'un numéro par an (sur quatre).

PUBLICATION

Actes et conférences du 13e congrès national de généalogie
                      Besançon 1995

      150F + 30F de port, à l'ordre de CEGFC/Congrès
       CEGFC, 3 rue de Beauregard, F25000 Besançon




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