G.H.C. Bulletin 76 : Novembre 1995 Page 1476

NOTES DE LECTURE
Pierre Baudrier

Pallières,  qui  commanda  une division de l'armée  de  la
Loire et fut questeur à l'assemblée nationale."
  P. 126 :  l'abbé BOUHIER,  grand joueur de cartes devant
l'Eternel, avait rédigé l'attestation suivante au dos d'un
sept  de coeur :  "Je déclare avoir donné  la  bénédiction
nuptiale  ce  jourd'hui  vingt-sept juin 1785  à  monsieur
Jean-Isaac-Noël   de   GEAC  et  à   mademoiselle   Marie-
Margueritte  CHASSELOUP  de  LAUBAT  de  SAINT-SIMON,   de
l'expresse  permission de monseigneur l'évêque de  Saintes
en datte du 20 de ce mois, signée de l'Aage, doyen vicaire
général.  Il  en faut faire note sur les registres  de  la
paroisse de Saint-Pierre de Marennes. A La Rochelle, le 27
juin 1785.  BOUHIER,  prêtre de l'Oratoire, curé de Notre-
Dame."
  Pp. 139-140  :   "Geoffroy  (Emmanuel).  Contribution  à
l'étude  du  Robinia Nicou Aublet,  au point de vue  bota-
nique,  chimique et physiologique.  Lille,  imprimerie  Le
Bigot,  1895, in-8°, 89 pages et XI planches. (Extrait des
Annales  de  l'institut colonial de  Marseille,  2e  vol.,
1895.)
   C'est  un  mémoire  posthume que vient  de  publier  la
pieuse  affection  de ses maîtres et de sa famille.  Né  à
Saintes  le 12 décembre  1862,  Emmanuel  GEOFFROY,  d'une
vieille  famille de l'échevinage de Saintes,  GEOFFROY  DU
COUDRET et DES ARèNES, anoblie en 1702 par Louis XIV, pour
services  rendus à la ville (voir "Documents sur Saintes",
p. 165), après ses études achevées à Saintes, et bachelier
ès sciences,  entra à l'école de médecine et de  pharmacie
navales à Rochefort,  fut nommé pharmacien auxiliaire le 2
juin 1885 et servit à la Réunion.  En février 1887, il est
reçu  pharmacien de 1re classe à l'école de Montpellier et
un  peu  plus tard licencié ès-sciences  naturelles  à  la
faculté des sciences de Marseille.  Par arrêté du 29 avril
1889,  il  est  envoyé  en mission dans la Guyane  pour  y
rechercher  les arbres à gutta qui  pourraient  avantageu-
sement remplacer les szonandra menacés de disparaître. Son
succès  fut  complet,  mais au prix de quelles fatigues  !
Forcé par la maladie de revenir en France, il prépara dans
les  laboratoires  de  l'école de pharmacie  de  Nancy  un
travail  sur une espèce de Robinia qui sert aux  indigènes
de la Guyane à capturer le poisson. C'était le sujet d'une
thèse inaugurale pour l'obtention du diplôme de pharmacien
supérieur.  Mais  en 1802 il fut désigné de  nouveau  pour
servir  dans les hôpitaux de la Martinique.  Miné par  les
fièvres,  il  était trop faible pour partir.  Un congé lui
fut  accordé.  Après  deux mois passés dans sa  famille  à
Saintes,  il reprit à Nancy ses travaux commencés,  et  le
jour même où il allait soutenir sa thèse,  il succombait à
un accès de fièvre chaude...".  C'est la thèse en question
qui est publiée.
  P. 140-141  :  "Granges  de  Surgères (Le  marquis  de).
Registres des protestants de Nantes,  Blain,  Le  Ponthus,
Sucé et Vieillevigne.  Actes de l'état-civil reproduits ou
analysés.  Nantes,  l'auteur, 66, rue Saint-Clément, 1897,
in-8°, XI-72 pages.
    Ce  nouvel ouvrage de M.  de Surgères a été tiré à 110
exemplaires sur papier teinté...  M.  de Surgères  annonce
pour  paraître prochainement le répertoire biographique et
généalogique de la Gazette de France, 1651-1790."
  Pp. 160-161  :  "LE REGIME DE LA TERREUR  A  ROCHEFORT.-
Sous ce titre,  le Bulletin de la société de géographie de
Rochefort d'octobre-décembre 1896,  page 259, rappelle que
"La  curiosité historique et militaire" de juillet 1896  a
publié   le   jugement  du  tribunal  révolutionnaire   de
Rochefort  qui,  le 8 frimaire an II (29  novembre  1793),
condamna à mort six officiers de vaisseau,  deux officiers
d'infanterie et chirurgien major, provenant de l'Appollon,
du  Généreux  et  du Pluvier,  et reproduit  le  texte  du
jugement  d'après une affiche appartenant à M.  le docteur
Ardouin...
    Le tribunal,  obéissant aux ordres des  représentants,
condamna  à mort neuf des officiers,  qui furent  exécutés
immédiatement;  deux  à la déportation et huit à 6 mois de
détention. Les autres, matelots, calfats, voiliers, furent
acquittés. (Voir sur Lequinio et Laignelot à Rochefort, la
Revue, t. XI, 128.) Qu'il est regrettable que les dossiers
du  tribunal  révolutionnaire qui étaient  à  Saintes,  au
greffe,  aient été vendus comme papiers inutiles ! J'en ai
vu chez un fripier,  Boutaud, à la Berthonnière, longtemps
après  leur  dispersion,  et  j'en avais  acquis  pour  la
bibliothèque qui ont péri dans l'incendie de 1871."
  Pp. 349-353 :  Les FLEURIAU de La Rochelle. Par exemple,
d'Aimé-Benjamin Fleuriau (p.  350) "Avant d'épouser Marie-
Anne-Suzanne  LIèGE,  il  a dû  épouser  à  Saint-Domingue
Jeanne  dite GIMBELOT,  native des Bouquets (île de Saint-
Domingue),  un acte de Saint-Barthélemy de La Rochelle, du
1er  août  1773,  faisant mention  de  l'inhumation,  dans
l'église des RR.  PP.  récollets,  de Marie-Charlotte dite
MANDRON,  âgée  de  30 ans,  fille de  Benjamin  Fleuriau,
négociant,  et de Jeanne dite Gimbelot. Il fut inhumé dans
l'église réformée le 3 juillet 1787, âgé de 78 ans."
  Pp. 395-396 :  "Le 25 août (1897),  est décédé,  dans sa
69e année,  au Grand-Fougeray, commune de Saint-Sulpice en
Pareds,  par Vouvant-Cezay (Vendée),  Théodore de  TURPIN,
comte de JOUHÉ,  qui fut, pendant de longues années, maire
de sa commune.  Il était fils de Charles,  comte de Turpin
de  Jouhé,  seigneur DU MEUNG,  et de Marie-Henriette-Rose
d'ABZAC,  baptisée  le  31 mars 1816 à  Saint-Georges  des
Coteaux, fille de Marie-Henri-Constant d'Abzac, chevalier,
et  de  Marie-Charlotte-Eve MADEY  d'ESCOUBLANT,  veuve  à
Saintes le 18 mars 1875,  soeur de Constant  d'Abzac,  qui
habitait La Valade,  commune de Rétaud,  lequel eut Henri,
Rose,  Auguste,  Venance (le général d'Abzac),  Georges et
Emma, soeur aussi d'Amable d'Abzac, marié d'abord à Paris,
le 29 mai 1824, à Louise-Angélique-Clémentine CACQUERAY de
VALMENIER,  sa cousine germaine, dont vinrent huit enfants
sans postérité, et en secondes noces à Mlle de PERPIGNA.
    Théodore  de  Turpin,  époux le 15  janvier  1854,  de
Nanine GERNIER de LINÉE (non LINCÉ),  eut :  a, Gabrielle,
mariée à M.  ROUSSE;  b,  Thérèse,  célibataire.  Il était
frère de Marie,  mariée à M.  MARQUISEAU;  d'Hélène, qui a
épousé,  en 1847, Constant-Eugène de LA ROCHE SAINT-ANDRÉ.
Il  avait  pour grand-père Charles-Hippolyte de Turpin  de
Jouhé, seigneur du Meung (1777-1836), qui avait épousé, en
1799,   sa  cousine  germaine,  Elisabeth-Julie-Constance-
Céleste de Turpin de Jouhé, fille de Claude-Jean-Baptiste,
vicomte  de Turpin de Jouhé,  et d'Anne-Constance  ACHARD-
JOUMARD,  mariés  le 24 juin 1780,  alias 24  juillet,  et
petite-fille d'une BRETINAULD. (1) ". La note 1 est une de
généalogie de Bretinauld en 13 lignes.
  P. 402 :  annonce de "La course et les corsaires du port
de Nantes", Paris, Champion, 1896 par Mr de La Nicollière-
Teijeiro, archiviste de la ville de Nantes. Il est rappelé
que M.  Cunat fit de même pour Saint-Malo,  M. Hoodes pour
Boulogne et M. L. de Richemond pour La Rochelle.
  Pp. 470-511 : table onomastique par M. Henri Joyer.



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Révision 24/12/2004