G.H.C. Bulletin 76 : Novembre 1995 Page 1478

RÉPONSES

91-62 CORMERAIS (Martinique, 18°)
93-31 CORMERAIS (Martinique, 18°)
Pierre CORMERAIS x Magdeleine MOUILLEAU, d'où au moins :
1 Adélaïde Madeleine CORMERAIS
  o Le Robert ca 1757   + St-Pierre Le Mouillage 27 4 1834
  x Le Robert 2 1 1777 Claude BONDY, capitaine de navire
     o Marseille (St-Martin)
  d'où 12 enfants (dont un de mes ancêtres)
2 Angélique CORMERAIS
  o Le Robert ca 1760
  x Louis Honoré LAUGIER, capitaine de navire
     o Marseille
  d'où au moins Honorée Adélaïde LAUGIER
     o Le Mouillage 23 4 1783
Par ailleurs je relève,  dans "Essai sur les HUYGUES,  une
famille créole de la Martinique" de E. Bruneau-Latouche et
Maud Riffeau (p. 204) : vente d'une habitation sucrerie "à
Jean  MONNEREAU,   négociant  à  St-Pierre,  et  Catherine
CORMÉRAIS son épouse (Me Bonifay, 31 1 1799)"
Toute   information  sur  l'origine  de  Pierre  CORMERAIS
m'intéresse.                                      R. Bondy
NDLR Voir la note (1) à votre "Coopération" sur les BONDY.
93-107 Commerce entre Bordeaux et St-Domingue
La  réponse donnée en p.  991 demande en même  temps  tout
renseignement  sur les LABATUT.  Or un LABATUT signe comme
témoin au mariage de mon trisaïeul Bernard ARIèS avec Rose
Alexandrine DEVILLE, le 13 novembre 1798 à St-Pierre de la
Martinique  (le  Mouillage).  Le nom de  témoin  précédent
étant  Jean  François Dominique DENLOUSSE,  patronyme  qui
n'apparaît  pas  dans  les  signatures,  et  aucun  prénom
n'étant donné pour "de LABATUT", je ne sais s'il s'agit de
deux personnes différentes ou d'une seule.
Mon  ancêtre  Bernard ARIèS était né en  la  "paroisse  de
Saman,  diocèse  de Comminges en Gascogne",  en  1768;  il
était  arrivé  à la Martinique par des voies détournées  :
séjour  en  Angleterre,   à  Birmingham,  emploi  chez  un
négociant en fer qui l'envoie en mission à Boston puis, de
là,  fonder  un comptoir à la Martinique alors occupée par
les  Anglais.  La  maison  ARIèS a  prospéré  à  St-Pierre
pendant  plus  de  cent  ans,  jusqu'à  l'éruption  de  la
Montagne Pelée qui la réduisit en cendres en 1902,  raison
pour  laquelle  nous  n'avons que fort  peu  de  documents
écrits  sur  cet  ancêtre.  Je m'attache en  ce  moment  à
reconstituer son histoire,  ce pourquoi je m'intéresse aux
moindres  détails touchant les gens qu'il a pu  rencontrer
et il paraît fort plausible qu'il ait pu se lier  d'amitié
avec  un LABATUT en Amérique car notre tradition familiale
dit qu'il était resté en contact étroit avec ses relations
du  continent  américain.  Je  serais  naturellement  très
curieuse d'en savoir plus sur ces LABATUT.       C. Gyldén
94-151 Réfugiés de St-Domingue à Philadelphie (18°-19°)
Paul-Henri Gaschignard répond à la question à la page 450,
colonne 2, de GHC.                             P. Baudrier
95-116 Etiquettes de bouteilles de rhum
Les distillateurs avec qui nous avons parlé semblent  tous
dire  que le rhum local était toujours vendu en  tonneaux;
on  allait  chez le marchand avec un récipient vide  qu'il
remplissait au tonneau.  La "marque" importait peu et  les
mélanges  étaient  fréquents.  La mise en  bouteille  avec
étiquette semble avoir été rare avant 1970. Par contre, le
rhum  exporté  (métropole ou autres îles) semble en  avoir
eu. Il doit y avoir des étiquettes au Musée du rhum Saint-
James, à Sainte-Marie de la Martinique.   H. et D. Parisis
94-152 BAGOURD (Martinique, 18°-20°)
(voir réponse pp. 1429-1430)
1 Michel BAGOUR est dit décédé avant 1751 (ce n'est donc
     pas lui qui meurt au Fort-Royal en 1766). Le dernier
     enfant connu étant né en 1741, son décès se place
     entre ces deux dates. En 1740, il est accusé de se
     livrer à la contrebande (AN Col C.8a/52, f° 200, 31
     mars).
  Les parents de Catherine BONNET, son épouse, se sont
     mariés à Case-Pilote le 28 janvier 1693. Baptisée au
     Fort-Royal le 29 janvier 1704, née le 26 à 5 heures
     du matin, elle avait donc réellement 72 ans en août
     1776.
Leurs enfants :
1.1 Catherine BAGOUR
  o Fort-Royal 29 8 b 10 11 1727   + Fort-Royal 28 10 1731
1.2 Marie Rose BAGOUR
  o Fort-Royal 30 7 b 29 8 1728
  + Fort-Royal 16 12 1803, 75 ans
  x Fort-Royal 4 5 1751 Jacques Pierre ROQUETTE, ancien
     capitaine d'infanterie (etc.)
     d'où un seul enfant connu décédé à 2 ans
1.3 Marie Ursule BAGOUR
  o Fort-Royal 23 2 b 8 4 1730
  + Fort-Royal 8 3 1767, 37 ans
  x Fort-Royal 4 5 1751 Antoine de GAUGY (etc.)
     o Rouen (St-Godard)
  d'où trois enfants connus
1.4 Michel Edouard BAGOUR
  o Fort-Royal 24 1 b 20 2 1732
  + Fort-Royal 11 11 1736, 34 ans
1.5 Catherine BAGOUR
  o Fort-Royal 8 3 1732 b 22 3 1733     + 1768/1772
  x Fort-Royal 25 11 1754 Jean Baptiste HAVET, négociant
     au Fort-Royal, fils de + Nicolas, bourgeois de Rouen,
     et Catherine DOURY (1)
     o St-Denis le Thibout, diocèse de Rouen
1.6 François Olivier BAGOUR, lieutenant aide-major de
  milice
  o Fort-Royal 23 8 b 25 9 1735
  x Fort-Royal 27 4 1756 Rose Félicité DUGARD (voir p.
     1430, 1.3)
     o Fort-Royal 15 2 b 28 10 1727
  (postérité ci-après)
1.7 Rose Victoire BAGOUR
  o Fort-Royal 23 12 1736 b 1 2 1737
  x Fort-Royal 26 11 1754 Thomas Robert MARGUERIE,
     négociant à St-Pierre, fils de Thomas, bourgeois de
     Rouen, et Marie Anne QUESTEL (services : enseigne au
     Fort-Royal en 1755, aide-major 1757, lieutenant 1771,
     capitaine 1774, vivant en 1778 et peut-être 1782)
     o St-Viviers diocèse de Rouen (dans les états de
          milice, dit né à Rouen 2 11 1730)
  (pas d'enfants connus)
1.8 Etienne Michel BAGOUR, commis aux écritures,
  l'intendant Peynier veut le faire nommer écrivain en
  avril 1768; dit écrivain principal en 1785, etc.
  o Fort-Royal 26 12 1738 b 28 1 1739
  + Fort-Royal 18 6 1802
  x Fort-Royal 10 2 1772 Catherine Louise SAVARY, fille de
     Louis François Alexandre, ancien officier de cava-
     lerie, négociant au Fort-Royal (o Paris, x Fort-Royal
     23 2 1740) et Marie Anne LAFOND (o Fort-Royal)



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Révision 24/12/2004