G.H.C. Bulletin 79 : Février 1996 Page 1544

Les CELLON, d'Embrun (Hautes-Alpes) à la Guadeloupe :
les médecins, le héros et le bigame

b2 Jean Baptiste CELLON
  o 19 9 b 5 10 1761, p Jean Baptiste Dutaut, m Marie Rose 
     Dutaut

b3 fille
  ondoyée à la maison, + 8 11 1763, 15 jours

b4 Marie Joseph CELLON
  o 4 b 29 10 1764, p Joseph Dutaut, m Marie Cellon
  + 28 8 1766, environ 2 ans

b5 Jeanne CELLON
  o 28 4 b 5 5 1766, p M. Jacques Cellon, docteur en 
     médecine, m dlle Marie Cellon (ne sait pas signer)
  x Le Moule 17 2 1783 François Alexandre DESHAIS VOVELLE, 
     maître en chirurgie, fils du sieur DESHAIS GENDRON, 
     maître en chirurgie, et demoiselle Anne GEORGEON
     o Voves en Beauce diocèse de Chartres
     + /1808

b6 Charlotte Renée CELLON
  o 1 b 15 2 1768, p Charles Dieupart, négociant, m Renée 
     Classe de Zévallos

 a2 Jean François CELLON x 1774 Victoire Théotiste GIRAUD

a2.1 Victoire Théotiste CELLON
  o ca 1775
  + 26 (+) 27 10 1789, 14 ans et quelques mois

a2.2 Louis CELLON
  o 30 b 22 3 1777, p Louis Cellon, oncle paternel, 
     m Catherine Angélique Cléreau, cousine  

a2.3 Jean François CELLON
  o 25 6 b 23 7 1779, p Pierre Giraud fils, oncle 
     maternel, m Victoire Théotiste Cellon, soeur germaine
  + 14 (+) 15 11 1786, 7 ans 1/2

a2.4 Jacques Louis Joseph CELLON
  o 16 5 b 22 8 1781, p Jacques Louis Joseph Cellon, 
     docteur en médecine, cousin, m Marie Jeanne 
     (Jeannette) Cellon, tante
  + 6 11 1786, environ 5 ans 1/2

a2.5 Marie Françoise CELLON
  o 16 5 1787, b 4 10 1789, p Pierre Lavielle jeune, 
     capitaine de milice et habitant et habitant, m Marie 
     Françoise Cellon épouse de M. d'Eymard, receveur et 
     directeur des douanes au Moule, cousine (en fait 
     tante)
  x Le Moule 19 5 1808 Jean Baptiste DESHAIS GENDRON, fils 
     de feu Florent Alexandre DESHAIS VOVELLE et Jeanne 
     CELLON 
     o Le Moule ca 1786

a2.6 Eulalie Joseph Marie (garçon) CELLON
  o 2 10 1790 b 26 1 1791, p messire Joseph Marie de St- 
     Pierre, chevalier, m dame Eulalie Van Schalkwyck 
     Classe veuve de Pierre Néron Beauclair, capitaine 
     d'artillerie et chevalier de St-Louis
  + 16 (+) 17 1 1792, 15 mois

a2.7 Augustin César Alexandre CELLON
  o 17 2 b 27 4 1793, p Jean Baptiste Augustin Van 
     Schalkwyck de Celcour, habitant, m Marguerite 
     Augustine Desjardins épouse de Joseph Marie St- 
     Pierre, habitant

On remarque que, dans la liste des émigrés d'Egalité  (St-
François) figurent "Jean François CELON, sa  femme  et  un
enfant" et "CELON fils" (ainsi que "CELON médecin" qui est 
Jacques (8.4), présenté ci-après). Quatre des sept enfants 
de Jean-François étant morts jeunes, on peut supposer  que
"Celon  fils"  est  l'aîné,  Louis,  et  l'enfant,  Marie-
Françoise, qui se mariera au Moule en 1808 avec un cousin. 
Dans ce cas, le septième enfant serait aussi mort jeune.

             8.4 Jacques (Louis Joseph) CELLON 

     Un neveu de Jean François avait suivi les  traces  de
son oncle et lui aussi était parti pour les îles. Jacques, 
d'après son acte de  baptême,  ou  Jacques  Louis  Joseph,
d'après son acte de mariage, qui était docteur en médecine 
et établi à Saint-François, au moins depuis 1766 (parrain, 
avec le seul prénom de Jacques, d'une nièce)  eut  besoin,
comme autrefois son oncle et pour les mêmes motifs,  d'une
autorisation de M.  DEU  de  MONDENOIX,  faisant  fonction
d'intendant, pour épouser, toujours à  Saint-François,  le
17 octobre 1774, demoiselle Elisabeth Constance  GAIGNARD.
Docteur en médecine, Jacques Louis Joseph précise que  son
père est "docteur en médecine du Roy" à Embrun (au  moment
de son mariage en 1732, Louis CELLON était apothicaire) et 
que sa mère est la demoiselle Catherine de LAMBERT.  

     L'épouse était, une fois encore, de "vieille famille 
créole". L'ascendance de son père Jean Baptiste  GAIGNARD,
déjà décédé lors du mariage, remonte à Charles, recensé en 
1664. Quant à sa mère, Marie Catherine MERCIER,  fille  de
Jean Baptiste et  de  Marie  Catherine  ORFFRÉ,  elle  est
née... à Saint-Pierre de la  Martinique.  Décidement,  les
liens sont étroits entre Saint-François de Grande-Terre en 
Guadeloupe et Saint-Pierre de la Martinique  !  Mais  Jean
Baptiste MERCIER, qui était allé prendre femme  en  Marti-
nique, était en fait d'une vieille famille guadeloupéenne, 
descendant de Jean MERCIER, arpenteur à Vieux-Fort l'Olive 
au XVIIe siècle.
     A l'époque de la  Révolution,  CELLON,  médecin,  dut
émigrer car "maire à écharpe blanche"  de  Saint-François,
il était "sous mandat d'arrestation". Nous  ne  lui  avons
pas trouvé d'enfant.

                    8.2 Joseph CELLON

     Ce fils aîné de Louis CELLON et de Catherine LAMBERT, 
né en 1735 et frère du médecin Jacques Louis Joseph établi 
à St-François que nous venons de voir, choisit la carrière 
des armes. Nous le retrouvons capitaine  de  milice  à  la
Martinique (d'après mention lors de son  mariage)  puis  à
Grand-Bourg de Marie-Galante, où il se marie, le  18  août
1768, (avec l'autorisation de M. de LOSSEDAT,  sub-délégué
de l'intendant dans cette île) avec  demoiselle  Catherine
BONHOMME,  fille  de  feu  Louis  et  de  feu   demoiselle
Catherine REYNAL de SAINT-MICHEL, tous  deux  natifs  eux-
mêmes de Grand-Bourg et décédés en 1742.


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Révision 28/12/2004