G.H.C. Bulletin 79 : Février 1996 Page 1551

Le mystérieux et fabuleux héritage de Jacques DUBOIS

libre patenté, domicilié à  Basse-Terre,  cordonnier,  qui
déclare le 25 avril 1815 que son  épouse  Rosette,  carte-
ronne libre de naissance, est accouchée le 24 juillet 1813 
de  Marc  Christian,  métif.  Les  témoins   sont   Joseph
Billouin,  marchand,  et  Pierre   Louis   Bernier   fils,
commerçant, hommes de couleur libres.

     Nous arrêtons là la recherche. Le notariat  donnerait
peut-être des informations mais, sans les répertoires  qui
sont à Aix, non microfilmés, cela prendrait trop de temps. 

     Dernier élément, trouvé  lors  d'une  ultime  vérifi-
cation après toute la recherche : il existe  aux  Archives
d'Outre-mer à Aix  en  Provence  le  dossier  EE  745  (2)
concernant "Dubois Marc Antoine,  propriétaire  décédé  en
Guadeloupe le 1er avril 1810".  Demandez-en  photocopie...
et tenez les lecteurs  de  GHC  au  courant  de  ce  qu'il
contient !

EN FEUILLETANT BULLETINS ET REVUES

Signalé par Maurice Champavère :

                "La Diana", bulletin de la 
     Société historique et archéologique de la Loire
                  1995 (?) pp. 665 à 678 
        (adresse, année et numéro non communiqués)

                    L'amiral GOURBEYRE
      "Une certaine idée de la France" en Guadeloupe
D.A. Mignot, professeur à l'Université Antilles Guyane

Intéressante notice biographique de ce  gouverneur  de  la
Guadeloupe, né à Riom en Auvergne le 30  octobre  1786  et
mort de la fièvre jaune le 7 juin 1845, et rappel  de  son
rôle primordial d'abord  dans le maintien  de  l'ordre  en
cette époque de transition vers l'abolition de l'esclavage 
puis dans  l'organisation des secours et la reconstruction 
de Pointe-à-Pitre après le tremblement de terre de 1843.
 

     Le Bordager, cercle généalogique Maine-et-Perche
            7 rue du Chêne Vert 72000 Le Mans
              n° 33, 4e trimestre 1995, 40F

-  Diocèse  du  Mans  avant  la  Révolution,  extrait   du
"Dictionnaire topographique de  la  Sarthe"  :  liste  des
doyennés et de leurs paroisses (407 dans  la  Sarthe;  227
Mayenne; 54  Orne;  1  Eure-et-Loir,  38  Loir-et-Cher;  5
Indre-et-Loir).


Centre généalogique de l'Ouest, n° 85, 4e trimestre 1995
             26 rue Léon Jamain, 44000 Nantes

- Création de  nouveaux  départements  après  la  paix  de
Campo-Formio (1797) F. Merand
- Chronique de  la  Non-Mémoire  :  orthographe  des  noms
 usuels au fil des temps Odile Halbert

COOPÉRATION

de Philippe de Chastellux (Bibliothèque généalogique) :
NADAL de SAINTRAC (pp. 34 à 37 et 66 à 69) Nous recevons de la Bibliothèque généalogique un extrait du Bulletin de la Société Historique et Généalogique du Périgord, Tome CXX, année 1993 : article de Gontran du Mas de Paysac intitulé "Les nobles citoyens de Périgueux au XVIIIe siècle"; dans la deuxième partie, pp. 395 à 401, sont présentés les NADAL (de SAINTRAC). L'article donne des informations intéressantes et inédites, tirées d'actes notariés, sur l'ascendance et la position sociale de la famille périgourdine du député de la Guadeloupe à la Constituante. Mais l'auteur ne connaît visiblement pas les articles de Généalogie et Histoire de la Caraïbe de mai et octobre 1989; dans le tableau généalogique, il fait de Jean NADAL de SAINTRAC un conseiller du conseil souverain de la Martinique (et non de la Guadeloupe, comme il est dit par ailleurs dans le texte lui-même) et le marie à dame Catherine Joseph de BEAUVAIS (et non de BOVIS). Le dernier paragraphe de la notice contient la phrase suivante sur Jean NADAL de SAINTRAC : "S'il déclare résider habituellement au quartier du Petit-Canal, paroisse St-Jacques et St-Philippe de la Grande-Terre des repentis (sic ??) à la Guadeloupe, nous trouvons aussi mention de son hôtel à Paris, rue Richelieu, paroisse St- Roch." (AD Dordogne 2E 1324/5 3). Nous ne voyons pas quel mot a pu être lu "des repentis". de Jean-Claude Ricard : Les DU BOURG de LA LOUBèRE (p. 1454, 2ème colonne, 3ème §, ligne 7) Rue Arnansicaise à Bordeaux ? Il s'agit de la rue Arnaud Miqueu, qui limitait à l'est la paroisse St-Projet, où habitait Catherine DUTUC (cf cm 12 9 1713), rue qui existe toujours. Arnaud Miqueu était un jurat bordelais qui, dans une assemblée de ville tenue le 14 juin 1421, se chargea de conduire les troupes que les habitants joignirent à celles des Anglais pour aller assiéger le château de Budos (cf "Evocation du vieux Bordeaux" Louis Desgraves). Pour la petite histoire : dans la rue Arnaud Miqueu habita Pierre GOBAIN, maître d'écriture, nommé en 1709, par les jurats, professeur de tenue de livres de commerce au collège de Guyenne, qui est l'auteur de plusieurs traités sur la comptabilité (conservés à la bibliothèque munici- pale de Bordeaux). Mais il est amusant de constater que Pierre GOBAIN a été successivement le beau-frère puis le beau-père de David VOGLUZAN (p. 1454, 2ème colonne, 5ème §, ligne 9). En effet, Pierre GOBAIN se marie en 1ères noces avec Jeanne PEYRON, d'où plusieurs enfants, dont Marguerite CAILLE-GOBAIN, future épouse de David VOGLUZAN. Veuf, Pierre GOBAIN se marie en 2èmes noces avec Suzanne VOGLUZAN, soeur de David : il devient le beau-frère de David. Mais, quelques années plus tard, David VOGLUZAN épouse Marguerite CAILLE-GOBAIN, fille du premier mariage de Pierre GOBAIN, cité plus haut : Pierre GOBAIN devient le beau-père de David. J'ai découvert tout cela car je descends d'une fille du 2ème mariage de Pierre GOBAIN avec Suzanne VOGLUZAN. De ses deux mariages, Pierre GOBAIN a eu 14 enfants (7 + 7).
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Révision 28/12/2004