G.H.C. Bulletin 79 : Février 1996 Page 1555

EN FEUILLETANT BULLETINS ET REVUES

Centre de Généalogie et d'Histoire des Isles d'Amérique
  30 rue Boissière 75116 Paris, cahier 53, novembre 1995

- Une famille de pionniers  à  la  Martinique,  les  AUBIN
  Jean-Claude Clavel, Guy Langellier-Bellevue
- Les FEVRET de SAINT-MESMIN et les Antilles
  Etienne de Séreville, Guy Langellier-Bellevue
- A la reconquête de Saint-Domingue  :  le  départ  de  la
  flotte vu à travers deux marines contemporaines
 Marie Antoinette Menier 
- Les officiers  des  colonies  d'Amérique  à  la  fin  de
  l'Ancien régime Gilbert Bodinier
- Soutenance de thèse de Philippe Hrodej
  Pierre Pluchon

NOTES DE LECTURE Raymond Gueho

   Journal des voyages de Joseph MOSNERON-DUPIN (1804)
      Editions Apogée, BP 4172, 35041 Rennes Cedex 2

     Cet ouvrage, publié récemment, est le journal, jamais 
édité encore, d'un armateur  négrier  nantais,  rédigé  en
1804 comme testament  spirituel  destiné  aux  enfants  de
l'auteur.
     Joseph  MOSNERON-DUPIN  (1748-1833)  effectue   trois
voyages au long cours de septembre 1763  à  février  1769,
puis il cesse toute navigation  pour  seconder  son  père,
armateur à Nantes. Il deviendra lui-même armateur  spécia-
lisé dans la traite des Noirs. En l'an XIII,  il  figurera
au 11ème rang des plus imposés du  département  de  Loire-
Inférieure.  Il  assiste  au  couronnement  de  l'empereur
Napoléon I au titre de président de la chambre de commerce 
de Nantes.
     Il a pour grand-père maternel Gildas PITAULT,  décédé
en 1761 à l'âge de 91 ans. Gildas PITAULT était  domicilié
à Locquidy, à proximité de Nantes, au lieu-dit  "Le  Pin",
d'où le patronyme de son petit-fils, "MOSNERON-DUPIN".
     Joseph MOSNERON relate dans son journal : "Mon  aïeul
maternel  était  d'Hennebont,  en  Bretagne...  Son   père
faisait le commerce des  grains  par  mer,  il  l'aida  et
suivit la même carrière. Il vint à Nantes, s'y maria,  eut
six enfants, deux garçons et quatre filles. Veuf de  bonne
heure, il envoya ses deux fils à Saint-Pierre, île  de  la
Martinique..."
     En 1765, le  jeune  Joseph  MOSNERON  débarque  à  la
Martinique. A St-Pierre, il rencontre les veuves  PITAULT-
PAPIN (1) et PITAULT DU MARTRAY (2), ses tantes, et  leurs
enfants. Il relate les séjours qu'il  fit  chez  ces  deux
tantes dans son journal.
     Au sujet de ses deux oncles,  il  écrit  :  "Ils  s'y
fixèrent (à St-Pierre) et élevèrent chacun des maisons  de
commerce très considérables, se marièrent avec des  filles
d'habitants et eurent chacun une douzaine  d'enfants  dont
partie sont établis et mariés, de sorte qu'à la Martinique 
nous avons  une  très  nombreuse  parenté  en  cousins  et
arrière-cousins avec lesquels  nous  n'entretenons  aucune
liaison."

(1) Probablement Louise Catherine PAPIN,  épouse  PITAULT,
citée dans GHC p. 1055.
(2) Patronyme cité dans GHC p. 990.

CORRECTION

Le R.P. Maurice Barbotin signale à ceux qui ont acquis son 
ouvrage "Conamama, camp de la  mort  en  Guyane  pour  les
prêtres et les religieux en 1798" (cf GHC p. 1329)  qu'une
page, omise à la reproduction, manque dans certains livres 
à la fin de l'annexe 2  (liste  de  23  prêtres,  de  Jean
François ROUX à Pierre TOURNAFOL).
La  première  édition  est  presque  épuisée;  la  seconde
comprendra la correction. 

EN FEUILLETANT BULLETINS ET REVUES

    Généalogies du Sud-Ouest n° 33, 2ème semestre 1995
            1 place Bardineau 33000 Bordeaux, 

- Les frères  LAFFITE,  flibustiers  Bertrand  Guillot  de
Suduiraut et Claude Massé (NDLR : prochainement dans GHC)

- Sur les pas des ancêtres paternels de  François  MAURIAC
(suite) Claude Massé : on y  voit  une  généalogie  et  un
paragraphe sur  les  MUZARD,  Jean  Baptiste  DUTHU  ayant
épousé Catherine,  soeur  et  héritière  de  Jean  MUZARD,
négociant de St-Domingue (voir GHC question 95-165).  
comprendra la correction. 

PUBLICATION

                La liberté des esclaves ou 
  Défense juridique de la liberté naturelle des esclaves
                   Epiphane de Moirans
      Texte traduit et présenté par Robert Lapierre
    Mémoires de la Société d'Histoire de la Martinique 
                     année 1995, n° 6

  La traduction du texte latin  est  précédé  de  "La  vie
d'Epiphane de Moirans" (capucin, né en 1644 dans le  Jura,
il passa par la Martinique, la Grenade, Saint-Vincent,  et
exerça  au  Venezuela;  il  fut  l'objet  d'un  procès  de
l'Inquisition en Espagne pour ses positions en  faveur  de
la liberté des noirs; libéré en 1685, il rentra en  France
et mourut à Tours en 1689).  Suit  une  "Présentation"  du
manuscrit latin de 1682 et enfin la traduction de  ses  14
chapitres.
comprendra la correction. 

ASSOCIATION

                     "Ceux de Verdun"
             leurs descendants et leurs amis
                 Fédération nationale des 
       Associations d'anciens combattants de Verdun
             15 rue de Richelieu 75001 Paris

      Organe trimestriel : "Le combattant de Verdun"
    Membre actif et associé, 100F CCP Paris 2 374-41 U

Rolande Hlacia signale et recommande l'association par ces 
mots : "Nombreux sont ceux parmi nous qui ont des  parents
ayant connu l'enfer de 1914-1918; il me semble  que  leurs
descendants doivent conserver le souvenir  de  toutes  ces
morts inutiles en défendant leur Association."


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Révision 28/12/2004