G.H.C. Bulletin 81 : Avril 1996 Page 1605

RÉPONSES

Cet acte a été reconstitué le 19 mars 1873.
- 10 mai 1828, mariage de Pierre Isidore HECQUARD,  juge de
paix du canton de  Nevers,  y demeurant,  veuf de Catherine
COMEAU de SATENOT, fils d'Edme Jean Baptiste  et  de  Marie
Anne LOROT, tous deux  décédés,  et  de  Virginie  Adélaïde
OUDAILLE  de  SAINTE-LUCE,   demeurant   rue   des   Fossés
l'Auxerrois n° 3, fille de Pierre Joseph Abel et  de  Marie
Thérèse PERRAULT de LA GORSE, son épouse, décédée.
L'âge de Virginie Adélaïde n'étant pas indiqué, on ne peut 
savoir si sa mère était épouse en premières ou en secondes 
noces de son père.                               P. Bardin
95-161 Cimetières coloniaux (Louisiane)
Il suffit de parcourir le cimetière de Madrid pour se 
rendre compte que la pratique d'inhumer au dessus  du  sol
est espagnole. Mais c'est  probablement  pour  une  raison
différente : le sol de l'Espagne a  trop  de  cailloux  et
celui de la Nouvelle Orléans trop d'eau  (nous  l'appelons
"High water table"). A la Nouvelle Orléans  les  cercueils
enterrés dans le sol doivent être alourdis de pierres pour 
éviter qu'ils ne reviennent à la surface  lors  de  fortes
pluies. Le premier  cimetière  St  Louis  créé  durant  la
période coloniale espagnole (1788) a  des  murs  avec  des
réceptacles pour les cercueils appelés fours (mot français 
utilisé par comparaison avec des fours à pain).
Ces murs, qui, en général, sont  les  murs  extérieurs  du
cimetière étaient hauts de 4 "fours".
Une exception à la règle espagnole  e  "l'enterrement  au-
dessus du sol" est le  très  intéressant  et  exceptionnel
cimetière de Guernica où la plupart des plus belles tombes 
possèdent un caveau profond de plus de 3 mètres.
A la Nouvelle Orléans, les "fours étaient moins chers  que
les tombes au-dessus du sol, plus élaborées et qui quelque 
fois ont la dimension de  petites  constructions  dans  le
genre temple grec ou romain.  Si vous  venez  à  la  Nelle
Orléans il faut voir le cimetière de Metairie.
Les fours sont toujours dans les murs entourant  le  cime-
tière. Par contre à Guernica une petite zone de murs  avec
des fours (ou hornos en espagnol) se trouve au  centre  du
cimetière.
Pour ce qui est du nom des femmes j'avais toujours cru que 
la coutume de nommer les femmes  par  leur  nom  de  jeune
fille était français. Je travaille  actuellement  sur  des
documents du Conseil Supérieur datant des années 1720. Les 
femmes sont toujours nommées sous le nom du mari : "épouse 
de..." ou "femme de...". On retrouve la même pratique dans 
les actes religieux. Je sais que pendant la période  espa-
gnole il y a eu des confusions entre le nom de jeune fille 
et le nom d'épouse.                             A. Elmwood
NDLR L'utilisation du nom de jeune  fille  par  les  femmes
mariées n'était-elle pas une  pratique  de  la  noblesse
(réelle ou d'apparence) ?
96-3 SAINT-FELIX (Guadeloupe, Martinique)
Merci de la réponse apportée en pages 1575-1576 !
Pourriez-vous  remonter  l'ascendance à  partir  de  Félix
Louis dit Petit-Louis, né en 1801 ?         C. Saint-Félix
NDLR  Nous  regrettons  de  vous  décevoir  mais  c'est
pratiquement  impossible;  vous  n'avez  pas  dû  lire  la
dernière ligne de la page 1575 : le  premier  acte  est de
1850. Cela veut dire, comme très souvent dans l'état civil
aux Antilles, qu' l  s'agit  d'une  famille de  "nouveaux-
libres", qui étaient esclaves avant  1848  et  dont l'état
civil (réservé aux libres) ne conserve pas de  trace avant
l'abolition de l'esclavage.  En outre,  nous n'avons pas à
Paris  le  microfilm  des registres de Nouveaux-libres des
Saintes, contrairement à d'autres communes. Il y en  a  un
aux archives de Guadeloupe mais je ne sais plus  si  c'est
Terre de Haut  ou  Terre  de  Bas.  L'acte  de  1848  vous
donnerait l'état de la famille en 1848 et  indiquerait  si
le patronyme "Saint-Félix" a été attribué  par  l'officier
d'état civil arbitrairement ou si c'est Felix Louis qui  a
demandé à le prendre comme nom  de  famille,  comme  c'est
souvent le cas aux Saintes, ce qui en fait l'originalité.
96-12 ROUBERT et CASTAING (Martinique, 18°-19°)
Rappel : les registres des deux paroisses de St-Pierre, le 
Fort et le Mouillage, ne sont conservés que depuis 1763.  
            Ascendance de Catherine ROUBERT :
1 Marie Catherine ROUBERT
  o St-Pierre le Mouillage (rue Bouillé) 12 5 b ND de 
     l'Assomption 25 6 1808; témoins Michel Geay, 39 ans, 
     et François Verlaque, 31 ans, marchands à St-Pierre, 
     rue Bouillé
2 Jean Baptiste François Lazare ROUBERT, forgeron à St-
  Pierre le Mouillage, rue Bouillé (1808)
  o St-Pierre le Mouillage
  + Le Mouillage 19 d 20 8 1814, 36 ans, forgeron
  x Le Mouillage 7 prairial XIII (27 5 1805)
3 Anne Marie Joseph CASTAING
  o Le Mouillage 31 8 b 12 11 1787, p Jean Baptiste 
    Lavielle, m Marianne Lafargue 
  ax Le Mouillage 7 9 1802 Jean CASTAING, négociant à St-
     Pierre, ND de Bon Port, fils majeur de + Augustin et 
     Marie FAGE
     o Portets (Gironde)
4 Jean Baptiste ROUBERT
  + /1805
5 Marguerite AUDRAX
  o La Ciotat en Provence ca 1733
  + St-Pierre le Mouillage 23 2 1822, 88 ans
6 Arnaud CASTAING, entrepreneur de bâtiment à St-Pierre, 
  paroisse ND de Bon Port (1805), architecte (1806, 1808)
  o St-Martin de Ladaux en Bénauge, diocèse de Bordeaux
  + 1811 (TD)
  x Le Mouillage 26 4 1785 
7 Marie Madeleine BRAGE
  o Le Mouillage 16 12 1767 b 11 7 1768, p Yves Anne Le 
    Gentil, m Marie Madeleine Durieux
  + Le Mouillage 21 d 22 5 1806, 38 ans
12 Jean CASTAING + /1785
13 Jeanne MINGUIN
14 Joseph BRAGE, maître menuisier
  o Navarrenx en Béarn
  + Le Mouillage 25 5 1774, environ 35 ans
15 Marie Jeanne THOUMIRE
  o La Dominique
  + Le Mouillage 3 12 1792, environ 53 ans
                                       B. et Ph. Rossignol
96-20 GAIGNARD (Guadeloupe, 17°)
Merci des renseignements  donnés  en  NDLR.  Connaît-on la
profession de Charles GAIGNARD,  établi à  St-François  de
Grande-Terre ?                                 E. Terrasse
NDLR  Aucune précision n'étant donnée lors de son  mariage
et celui de ses enfants, il était sûrement habitant, comme
ses  parents  et la  majorité  des Guadeloupéens et Marti-
niquais du XVIIIe siècle.


Page suivante
Retour au sommaire




Révision 28/12/2004