G.H.C. Bulletin 81 : Avril 1996 Page 1610

QUESTIONS

96-69 d'ALESSO d'ERAGNY (Sainte-Lucie, 18°)
Dans une notice publiée  en  1993 à l'occasion du bicente-
naire  du  décès  d'Armand  Guy  Simon  de COETNEMPREN  de
KERSAINT (1742-1793), amiral et, plus tard,  membre  de la
Convention, il est fait état de son mariage  en  1772 avec
Claire  Louise  Françoise  de  Paul  d'ALESSO d'ERAGNY   à
Sainte-Lucie.
Je cherche date et lieu précis de ce mariage et des infor- 
mations sur la famille d'Alesso d'Eragny.     J. d'Arjuzon
96-70 VALLETTE DE CHAMPFLEURY et alliés (St-Domingue, 18°)
Dépouillant de nombreux papiers  de  familles  (1763-1792) 
sur les  propriétés  des  CHAMPFLEURY  à  St-Domingue  (en 
particulier une  caféterie  à  St-Marc)  et  l'indigoterie 
FROMONT dans la plaine de l'Artibonite, je souhaite savoir 
s'il existe une documentation sur les familles :
CHAMPFLEURY,  COURTIN, GUIBERT,  PÉRISSE  DES  SOURCES  et
autres familles de  St-Domingue proches  des  Champfleury;
également documentation sur  leurs habitations  telle  que
cartes et relevés cadastraux.      F. de La Roche St.André
NDLR En attendant des  réponses  de  lecteurs,  nous  vous
signalons  (index  Moreau  de  St-Méry)  que  vous  pouvez
demander au CAOM d'Aix-en-Provence photocopie des dossiers 
Colonies  E69  et  E393  concernant  Michel  VALLETTE   de
CHAMPFLEURY, fils d'un conseiller à l'élection de  Saumur,
enseigne à St-Domingue (1724 ,  lieutenant  (1728),  aide-
major à l'Artibonite  (1732),  chevalier  de  St-Louis  et
major à St-Marc (1752), lieutenant de roi, qui  épousa  le
1er juillet 1731 Marguerite COURTIN. 
Egalement le dossier  E214  sur  Pierre  GUIBERT,  un  des
premiers habitants du Trou, lieutenant particulier au  Cap
(1708).
Quant à Jacques PÉRISSE DESSOURCES, natif de  Lyon,  capi-
taine de milice, ancien marguillier et propriétaire à  St-
Marc, aux Gonaïves et au Gros-Morne,  il  était  époux  de
Marie Madeleine COURTIN dont il eut 9 enfants et mourut  à
55 ans le 2 novembre 1754. 
Demandez par le  même  courrier  à  Aix  s'il  existe  des
dossiers de l'Indemnité à ces  différents  noms  et,  bien
entendu, consultez les six volumes de l'Etat  de  l'indem-
nité.  
Etc. ! Bravo pour votre entreprise et bon courage !
Pour intéresser les membres de GHC qui  pourront  sûrement
vous apporter des  compléments,  nous  vous  suggérons  de
rédiger un premier article, ne serait-ce que la lettre  de
1826 raconta t  les   démarches   auprès   de   TOUSSAINT-
LOUVERTURE,  pour  lever  le  séquestre  sur  l'habitation
Fromont. Vous pourriez  aussi  établir  une  généalogie  à
partir des documents familiaux, qui pourra être  complétée
par GHC.
96-71 SALOMONS (St Martin, 19°)
Une aïeule de mon épouse, probablement irlandaise,  épousa
un officier des douanes françaises (dont  nous   avons  la
généalogie  assez  complète)  le   8   Novembre   1832   à
Philipsburg (partie hollandaise  de  Saint  Martin).  Nous
possédons l'extrait français de l'acte (à Saint Pierre  de
la Martinique, 17 Juillet 1839), mais ce document succinct 
donne seulement  l'épouse, Mary Ann Salomons, comme native 
de St Martin (partie hollandaise) aux  environs  de  1807.
Comment obtenir l'acte original du mariage  et  l'acte  de
naissance de cette dame, s'il existe ?
 Nous avons interrogé, mais  sans succès, les associations 
hollandaises.                                   R. Cassard
96-72 CHABERT de LA VASSELIèRE (Guadeloupe, 18°)
Pouvez-vous  me  dire si le couple d'André CHABERT  de  LA
VASSELIèRE et Elisabeth GAIGNARD a eu une  descendance  et
la date exacte et le lieu du décès d'André ?   E. Terrasse
NDLR N'oubliez pas de donner les informations  précises de
date et lieu en votre possession lorsque  vous  posez  une
question : André Michel CHABERT de  LA  VASSELLIèRE,  fils
d'Hilaire Louis CHABERT de LA CHARRIèRE et  de  Marguerite
ANQUETIL CAVALIER, avait épousé le 23 novembre 1778 à  St-
François  Grande-Terre  Elisabeth   Joseph   GAIGNARD   de
POMMERY, fille de feu Jean Baptiste et  feu  Marie  Joseph
BOIVIN (son tuteur était son oncle  Louis  Jacques  Joseph
CELLON; cf GHC p. 1544, 8.4; le contrat de mariage  a  été
passé devant Me Desgréaux-Duhaut). 
Dans les émigrés de l'an IV, on  trouve  à  St-François  :
"Chabert La Vastelière (sic), sa femme et trois  enfants".
Ils faisaient partie des émigrés du  Fort-St-Pierre  de la
Martinique. Le père était habitant et, en 1783, major à la
suite du bataillon de milice puis, en  1790,  capitaine de
milice. Voici les éléments que nous connaissons :
1 petit garçon + St-François 24 6 1781, 14 mois
2 Marie Françoise CHABERT de LA VASSELIèRE
  o St-François 7 10 1782 b 30 3 1783, p Messire Hilaire 
     François Chabert de la Charrière, conseiller au 
     conseil souverain, représenté par Nicolas Paul;  
     m Elisabeth Constance Gaignard épouse de Jacques 
     Cellon, docteur en médecine, représentée par Renée 
     Désirée Gaignard épouse de Philippe Desbonnes
  + Fort-St-Pierre 30 6 1802
3 Elisabeth Marie CHABERT de LA VASSELIèRE
  o 24 9 1787 b St-François 31 3 1790, p Hilaire Charles 
     Chabert de Lisle, oncle paternel, représenté par 
     Charles Pierre Chevry, notaire royal; m Marie Nicole 
     Lecointre de Bellecourt épouse d'Hilaire Guillaume 
     Chabert de La Charrière, conseiller au conseil 
     souverain, tante paternelle, représentée par 
     Elisabeth Constance Gaignard épouse de Jacques Louis 
     Joseph Cellon, docteur en médecine, tante maternelle
  + St-François 15 11 1815 (relevé dans les TD)
4 Jacques René Michel CHABERT de LA VASSELIèRE
  o St-François 3 2 b 31 3 1790, p Jacques Louis Joseph 
     Cellon, docteur en médecine, grand oncle; m Renée 
     Désirée Gaignard épouse de Jean Philippe Desbonnes, 
     lieutenant de dragons milice de St-François et 
     habitant du quartier, grand tante maternelle
  (sort inconnu)  
Nous avons noté les parrainages,  riches  en  informations
sur les deux familles. On  constate  l'éloignement  de  la
famille paternelle, du Baillif, et  l'importance  dans  la
famille maternelle du docteur Cellon,  dont  la  signature
semble indiquer une appartenance maçonnique, bien qu'il ne 
fasse pas partie de la loge "La parfai e  amitié"  de  St-
François  ("Francs-Maçons   des   loges   françaises   aux
Amériques" d' E. Escalle et M. Gouyon-Guillaume).
Nous n'avons pas poussé la recherche au-delà de 1830; nous 
ignorons donc si Elisabeth était ou non  la  seule  de  la
famille rentrée d'émigration.  Il  serait  intéressant  de
retrouver son partage après décès... mais c'est  une  trop
longue recherche, sans les répertoires de notaires (à Aix, 
non microfilmés). 


Retour au sommaire




Révision 28/12/2004