G.H.C. Bulletin 83 : Juin 1996 Page 1664

La famille de CATALOGNE

         XI a 2.1. Inès de CATALOGNE
             a 2.2. Raymond de CATALOGNE
                    mort pour la France en 1918
             a 2.3. Raoul de CATALOGNE
             a 2.4. Paule de CATALOGNE
             a 2.5. Roland de CATALOGNE
             a 2.6. Roger de CATALOGNE
                         x Marie-Victoire COUTRET
                         D'où postérité dont je suis

     VIII b Jules Charles de CATALOGNE
     Directeur propriétaire du journal "Les Antilles"
     o le 2/2/1827 à Saint Pierre
     + le 4/6/1887 à Saint-Pierre
     x le 3/5/1859 au Robert Georgina HUYGHUES DESPOINTES, 
       fille de Georges Bruno et de Louise Emilie DEVILLE
       o le 6/12/1842 au Robert 
       + le 8/5/1902 à Saint-Pierre avec trois de ses 
         enfants.
     D'où sept enfants dont deux seulement ont laissé 
     postérité:

          IX b 1 Auguste de CATALOGNE
          Commerçant à Haïti
          o le 13/5/1862 au Robert  
          + le 9/5/1919 à Neuilly sur Seine
          dont descendance subsistante à Haïti et aux 
          Etats-Unis.

          IX b 2 Léo de CATALOGNE
          Commerçant à Haïti
          o le 15/4/1884 à Saint Pierre
          + le 24/7/1941 à Pétionville (Haïti)
          x le 12/6/1904 au Cap Haïtien à Joséphine LERCH, 
            fille de Jean-Baptiste et d'Anne Marie DURAND
          Postérité subsistante :

               IX b 2.1. Gerard de CATALOGNE
                         x Grette MOëLLER
                         d'où postérité
                  b 2.2. Leone de CATALOGNE
                         x Emile SIMONET
                  b 2.3. Yolande de CATALOGNE
                         x Charles DECOTTIGNIES
                         d'où postérité

NOTES

(1) "History of Catalone written by Irene Lahey  November,
1977" (Histoire de Catalone par Irene Lahey)
Transmis par le Parc Historique National de la Forteresse 
de Louisbourg 
     "Catalone", une plaisante  communauté  campagnarde  a
beaucoup changé ces dernières années mais a  maintenu  les
qualités qui en font un endroit où il fait bon vivre.
Dans le temps tous les habitants étaient fermiers. Bovins, 
chevaux et moutons  broutaient dans les pâturages  et  les
gens cultivaient la terre pour leur subsistance  et  celle
de leurs animaux. Aujourd'hui dans toute  l'agglomération,
il reste seulement deux ou trois agriculteurs...
Catalone se situe à l'intérieur des  terres  à  environ  2
miles au sud de la rivière Mira dans la baie de Mira.

     Sur les vieilles cartes françaises, la  rivière  Mira
est appelée le grand lac de Miré. Catalone tire son nom de 
Gédéon de Catalogne (1662-1729), un ingénieur et militaire 
français qui avait surveillé la construction des  fortifi-
cations à Québec et à Trois Rivières et qui fut  envoyé  à
Louisbourg en 1723 pour superviser la construction de  ses
défenses.
     Il avait une maison dans la ville  de  Louisbourg  et
acquit des terres le long du lac qui a pris son nom et qui 
fut dénommé  un  temps  Barrachois  de  Catalogne  et  qui
aujourd'hui s'appelle le lac Catalone.
En ce temps une route  fut  percée  jusqu'à  l'emplacement
actuel de Catalone à l'ouest de la rivière Mira.
Cette route fut ouverte pour se procurer du bois pour  les
maisons des habitants de Louisbourg  et  le  tracé  de  la
route s'est maintenu jusqu'à nos jours et est appelée  "La
Route Française ". D'autres pistes seront percées par  ces
colons français et nombre des grandes routes d'aujourd'hui 
suivent leur tracé à travers le pays.
     Les terres le long des lacs de Catalone où  la  forêt
n'était pas dense furent aussi habitées par les  Français,
mais à la suite du siège de Louisbourg  par  les  Anglais,
cette occupation pris  fin.  Il  a  été  raconté  par  les
premiers émigrants écossais que les Indiens  leur  avaient
dit que, quand il devint  évident  que  Louisbourg  serait
perdue, des Français vinrent au lac Catalone  et  sur  une
grande île, appelée  communément  aujourd'hui  la  "grande
île" dans la  partie  centrale  du  lac,  enterrèrent  des
trésors.
     Ma propre mère qui vécut dans une ferme  au  bord  du
lac, se souvient de groupes  venant  de  Sydney,  il  y  a
quelques années,  et  qui  creusaient  pour  retrouver  le
trésor. Ils louaient un bateau,  ramaient  vers  l'île  et
passaient une journée à chercher. Peut-être  que  dans  le
futur certains chasseurs de trésor seront plus chanceux.

(2) Colonies C/8a/27 folio 230
Lettre du marquis de Feuquières, gouverneur général 

     Au Fort Royal de la Martinique le 10 décembre 1720
Le capitaine Bourdon de La Rochelle, commandant le  navire
la Marie Joseph de Quebec d'où il est parti le 18  octobre
y porter le sieur du Figuier Donnille, le sieur de  Tonti,
enseigne de la compagnie Dornon, et le sieur de Catalogne, 
ingénieur en second de l'isle Saint Jean, et un soldat  de
la compagnie Dornon. Ce navire n'ayant pu prendre terre  à
l'isle Royale en ayant approché de quatre lieues,  a  esté
obligé de relacher en cette isle le 7 de ce mois.
Monsieur du Figuier quoy que dénué comme les autres, reste 
issy pour en partir par la première occasion  pour  l'isle
Royale, les deux m'ayant demandé permission de  passer  en
France  je  la  leur  ay  acordé  et  j'ay  prié  Monsieur
l'Intendant  de  leur  faire  la  subsistance  pour   leur
traversée.

Colonies C/8a/27 folio 416
Lettre de Monsieur Bénard, Intendant 

     Au Fort Royal de la Martinique le 9 décembre 1720
J'ai l'honneur d'informer le  Conseil  de  Marine  que  le
vaisseau la Marie Joseph commandé par le capitaine Bourdon 
de La Rochelle party de Quebec le 28 octobre dernier  pour


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Révision 28/12/2004