G.H.C. Bulletin 86 : Octobre 1996 Page 1735

ÉDITORIAL

   Pour enfoncer un clou, vous pouvez utiliser de nombreux 
instruments plutôt qu'un marteau. Pour tenir votre  généa-
logie, vous pouvez utiliser l'un des nombreux logiciels de 
généalogie. Mais si l'outil est inadapté, dans un cas vous 
vous écraserez les doigts et vous jurerez, et dans l'autre 
vous risquez de faire jurer votre lecteur.
 Nous recevons la "sortie papier" de "généalogies informa- 
tisées". La présentation et la clarté de ces documents est 
souvent pour  nous  une  énigme,  ne  connaissant  pas  le
logiciel utilisé. N'étant pas Champollion nous  ne  savons
pas si b signifie baptême ou born. Eh oui, il faut de plus 
être angliciste. Je ne suis pas certain que  les  ancêtres
antillais "vivant" sous la domination anglaise après  leur
mort apprécieraient. Ajoutons  à  cela  les  miracles  des
transmissions de données sur réseau de type Internet  qui,
par exemple, vous écrivent des =C7 pour la lettre é.
    Le bulletin est en français; nous utilisons les sigles 
et abréviations généralement utilisées en généalogie  dans
la francophonie. La Rédaction s'applique à  conserver  une
unité de  présentation  et  pour  cela  il  faut  refondre
certains articles. Or ne serait-il  pas  plus  facile  aux
auteurs (qu'à ladite Rédaction) d'utiliser  un  traitement
de texte pour faire ce travail ? Merci d'y veiller.

VIENT DE PARAÎTRE

  Histoire et généalogie de la famille AUBIN de BLANPRÉ
          et des familles alliées de 1650 à 1995
                    Jean Claude Clavel
     imprimé à 250 exemplaires; 21 x 29,7; 300 pages; 
 illustrations, 13 tableaux généalogiques, index des noms

Les AUBIN, arrivés à la  Martinique  au  milieu  du  XVIIe
siècle, vendirent leurs dernières terres en 1852; ils sont 
alliés aux LAGUARIGUE de SURVILLIERS,  GELLINEAU,  DÉCASSE
(BRIèRE de  L'ISLE,  MADEY  d'ESCOUBLANT,  BLONDEL  de  LA
ROUGERIE);  descendance  BLONDEL  LA   ROUGERY,   CARREAU-
GASCHEREAU, MARRAUD DES GROTTES, ROLIN de LA HAUTE,  DUVAL
de GRENONVILLE

 230F, à l'ordre de l'auteur, 2 rue Scheffer, 75116 Paris

NOUVELLES DES ARCHIVES

          Etat civil d'outre-mer, 27 rue Oudinot

     Dans une "note à l'attention des usagers  du  service
de l'état civil", il est  rappelé  que  les  actes  d'état
civil s'obtiennent auprès des services d'état  civil  dans
les mairies où les actes ont été dressés. Ce n'est que  "à
titre exceptionnel et dans les cas d'extrême urgence"  que
le service du ministère, rue Oudinot, peut répondre à  ces
demandes; pour cela, il n'est désormais ouvert  au  public
que le mercredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h15.
     C'est une décision logique  et  sage,  car  ces  gros
registres  souffraient  beaucoup  des  fréquentes  manipu-
lations pour  photocopie.  Nous  espérons  que  les  actes
conservés rue Oudinot ne  seront  plus  délivrés  que  par
extraits; mais il faudra bien qu'un jour l'Etat se  décide
à microfilmer l'état-civil des  départements  d'outre-mer,
sans attendre les Mormons qui se sont arrêtés,  rappelons-
le, il y a 25 ans (microfilmage fait jusqu'en 1870).
     En attendant, il faut espérer que les services d'état 
civil de certaines mairies  des  départements  d'outre-mer
mettront moins de mauvaise volonté et plus de  rapidité  à
répondre aux demandes  légales  de  leurs  ressortissants,
actuels ou passés...

THESE

Marie-Caroline Merle-Gelly a soutenu sa thèse de l'Ecole 
des Chartes en 1996 sur 
   Jean Etienne Bernard de CLUGNY, intendant de marine
       St-Domingue (1760-1764) et Brest (1765-1770)
Cette thèse est consultable aux Archives  nationales,  sur
son autorisation. 
Toute la première partie est consacrée  aux  trois  années
d'intendance  à  St-Domingue,  après  la  présentation  de
l'état de l'île en 1760, du point  de  vue  administratif,
économique et social; ces trois ans ont vu  une  réorgani-
sation  administrative,  une  réforme   législative,   une
relance économique; il s'y ajoute une  action  culturelle,
avec la naissance du premier journal (La  Gazette  de  St-
Domingue) et  l'organisation  du  quartier  commercial  de
Port-au-Prince, et la mise en défense de  l'île,  avec  la
création de l'arsenal du Cap. 


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Révision 28/12/2004