G.H.C. Bulletin 87 : Novembre 1996 Page 1767

ÉDITORIAL

    Ceci est une mise en garde. Nous avions publié dans le 
numéro 82 page 1635 l'adresse d'un généalogiste installé à 
la Guadeloupe et qui se disait professionnel.
     IL EST IMPÉRATIF D'OUBLIER CETTE ADRESSE.
     Un membre de  l'association  a  demandé  un  acte  de
mariage religieux du XIXe siècle et a reçu  la  photocopie
de l'acte, une "transcription"  pleine  d'erreurs  et  une
"facture" de plusieurs milliers de francs.
     Il est évident qu'aucun devis n'avait  précédé  cette
facture. 
     L'illégalité du procédé n'est pas à démontrer.     

Nous avons là  l'exemple  de  personnes  qui  s'intitulent
généalogistes  professionnels  sans  aucune  qualification
puisqu'il n'y a pas de diplôme pour cela et que le  statut
juridique semble flou. 
     Cette mise en garde,  ne  doit  bien  sûr,  pas  être
étendue à tous les généalogistes professionnels et nous en 
connaissons un certain nombre qui  effectuent  un  travail
sérieux en fournissant, au préalable, un devis. 
     Si certains parmi vous avaient  rencontré  les  mêmes
déboires signalez-le. Nous n'avons pas à donner  de  leçon
aux professionnels mais nous devons lutter contre ce genre 
de pratique où nous sommes pris pour des pigeons.

Jacques André

     Toujours discret Jacques nous a quittés la veille  de
notre assemblée générale sans que nous le sachions.
     C'est une  peine  que  partagent  tous  ceux  qui  le
connaissaient et en  particulier  les  membres  du  comité
directeur car il ne manquait pas une réunion de mise  sous
enveloppe quand il était en France et,  bien  souvent,  il
prenait les bulletins chez l'éditeur  et  traversait  tout
Paris le vendredi soir pour les apporter.
    Il n'avait pas d'ascendance antillaise mais appréciait 
la chaleur de nos réunions, le "ti punch"  et  la  cuisine
antillaise.
Pour moi c'était l'ami  toujours  disponible  qui  faisait
confiance et en qui j'avais confiance. Il me manque.
                                             Ph. Rossignol

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 1996

     Notre Assemblée générale s'est tenue le  dimanche  29
septembre 1996 à la Bibliothèque généalogique de Paris,  3
rue de Turbigo. 27 membres à jour  de  cotisation  étaient
présents  et 100 avaient envoyé leur pouvoir. Il faut donc 
noter une légère augmentation des présents  et  une  dimi-
nution des pouvoirs.

Rapport moral par le président

     Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, chers amis.
Je  vous  remercie  d'être  présents  à  cette   Assemblée
générale, la huitième de notre  association.  La  majorité
d'entre vous connaît le "Menu" : rapport moral, financier, 
élections,  votes,  perspectives   1996,   projets   1997,
questions d iverses.  Avant le  "ti punch"  M. Philippe de
Chastellux  nous présentera la  bibliothèque  généalogique
que nous remercions de son accueil aujourd'hui.
     Le lieu nous a semblé plus approprié que le précédent 
et ce sera  pour  beaucoup  l'occasion  de  découvrir  les
richesses de cette bibliothèque  et  l'efficacité  de  ses
responsables.
     Mme et M. Hervieu nous commenteront une projection de 
diapositives sur le café, les caféiers et les  habitations
caféières, nous  apportant  un  peu  de  soleil  venu,  en
conserve, de St Lô.
     A 13h  nous  sommes  attendus  pour  le  déjeuner  de
l'autre côté de l'esplanade ce qui nous donnera l'occasion 
de croiser l'allée Saint-John Perse.
     Nous sommes heureux de la présence de  M. Ameil  qui, 
pourrait-on dire, est ici a trois titres : membre  de  GHC
depuis l'origine, responsable très  actif  de  la  biblio-
thèque généalogique et enfin  président  d'honneur  de  la
Fédération française de généalogie. Signalons que celle-ci 
a ses locaux dans ce même immeuble.  
M. Houdaille, bien connu pour ses travaux sur St-Domingue, 
n'a pas pu être des nôtres mais nous aurons l'occasion  de
le remercier tout à l'heure.
Nous  accueillons  M. Bruggeman  qui  va animer  un  forum 
généalogique sur AOL.
Nous aurons une pensée particulière pour le colonel Arnaud 
qui a eu la douleur de perdre sa femme  il  y  a  quelques
mois.

Rapport moral de l'année 1995 par Philippe Rossignol

Le nombre des adhérents est en légère  progression  :  321
pour 309 en 1994 soit un peu moins de 4%.
34 personnes n'ont pas renouvelé leur adhésion ce qui nous 
conduit à un "turn over", comme  disent  les  anglophones,
d'environ 10%. Ce qui n'est pas très élevé.
46 nouveaux ou réabonnés après une "éclipse".
22  organismes  ou   associations   avec   lesquels   nous
pratiquons l'échange des bulletins.
14 numéros font chaque mois l'objet de dépôt ou d'envoi  à
des personnes financièrement très gênées.
Parmi les cotisations un certain nombre sont majorées :
18 adhérents ont payé entre 200 et 300 F; 1 cotisation  de
soutien de  M. Frisch et une cotisation très importante de 
Mme Voillaume que nous pouvons, comme chaque année, 
remercier de sa fidélité et de son  intérêt  pour  l'asso-
ciation. (applaudissements).
En dehors des cotisations nous avons reçu  2 fois  1.000 F
pour des recherches effectuées. Enfin 7 nouveaux adhérents 
ont acquis la collection complète et 8 une partie.
Disons, à cet égard, que  la  disponibilité  de  tous  les
numéros depuis l'origine s'avère utile bien que cela donne 
un travail supplémentaire à la secrétaire  pour  le  clas-
sement et l'expédition. Sans compter la place occupée  par
le stock.
Les numéros de 1995 comportent 284  pages  plus  28  pages
d'index. En 1994 nous étions à 270 + 30 soit 300 pages.  
165 questions pour 176 en 1994 donc un  fléchissement.  Le
bulletin comprendrait-il toutes les "réponses" ? Rassurez- 
vous en 1996 nous progressons à nouveau.

Rappelons que nous passons toutes les questions  que  l'on
nous envoie, que la personne soit  adhérente  ou  non.  De
plus nous envoyons  photocopies  de  la  question  et  des
réponses. Il serait souhaitable que  toutes  les  associa-
tions fassent de même. C'est un devoir d'entraide.
Dans les bulletins vous avez été au  courant  des  actions
menées en 1995 :
- Entrevue  avec  M. Erlande-Brandebourg  qui  nous  avait 
assurés de certaines actions dont nous n'avons pas  vu  la
réalisation comme, par exemple, la mise à disposition  des
microfilms de l'état civil d'outre-mer dans  la  salle  du
CARAN et la photocopie possible par Aix des dossiers de la 
série E demandés par des chercheurs.
(Un participant signale qu'il faut téléphoner pour  savoir 
le coût et envoyer un chèque)
- Lettre au Ministre, Jacques Toubon, qui, dans sa réponse 
écrivait "qu'il veillerait tout particulièrement à  donner
à la Direction des Archives de France  les  moyens  néces-
saires à la mise en oeuvre  dans les meilleures conditions
possibles de ce microfilmage..."
On sait ce qu'il est advenu de cette "veille" : une baisse 
des crédits et un changement de ministère.
Notre lettre du 8 janvier 1995  au  Cabinet  du  ministre,
Archives, est d'ailleurs restée sans réponse  directe.  Le
remaniement ministériel se préparait.
- Participation au Congrès de Besançon.
- Participation au "Printemps créole".
- Excursion à St-Lô.
Je laisse la parole à l'ancien et au nouvel Intendant.

Rapport financier par Arnaud Vendryes et Hélène Boyer

Au vu du tableau simplifié que nous vous  avons  distribué
on peut dire que les comptes sont sains. La différence  du
montant des cotisations en cours pour les années  1994  et
1995 provient seulement du fait que  de  nombreuses  coti-
sations 1995 ont été comptabilisées en 1994.
Avant le vote le président apporte quelques précisions :
les frais généraux  comprennent  la  cotisation  fédérale,
environ 1000 F, les fournitures informatiques  telles  que
rubans  d'imprimante,  papier,  les  enveloppes   et   les
photocopies de documents. Les frais de poste ont   diminué
grâce à l'envoi des bulletins en "voie maritime" et  à  la
surveillance constante des tarifs qu'assure la secrétaire.
Les achats de microfilms prévus n'ont pas été effectués.
Le rapport moral et le rapport financier sont alors soumis 
au vote et adoptés à l'unanimité.

Renouvellement des membres du Conseil d'administration :

Sont soumis à réélection :  Marily Gouyé-Pétrélluzzi  chez
qui le "club", comme elle dit, se réunit une fois par mois 
pour  la  mise  sous  enveloppe  et  un  dîner  savoureux;
Bernadette  Rossignol  la  secrétaire  des  NDLR;   Pierre
Bardin,  absent  aujourd'hui car il est au  chevet  de  sa 
maman, et dont la participation, entre autres, à la  polé-
mique Laffitte est connue  de  tous  les  lecteurs;  votre
serviteur,  Philippe Rossignol;  Enfin nous avons pour  la 
première fois une personne  qui  s'est  portée  volontaire
pour   nous  aider  :   Georges  de  Sainte-Marie,  ancien 
conseiller d'entreprise, maintenant à la retraite dont  la
famille était à St Domingue et à la Jamaïque.
Les candidats sont élus à l'unanimité.

Renouvellement  du  mandat  de représentant de  la  Région 
Atlantique  au Conseil d'administration de  la  Fédération 
française de généalogie.
Comme l'année précédente je demanderais que   vous  renou-
veliez mon mandat et  que  vous  déléguiez  au  bureau  la
possibilité de nommer Philippe Camprasse à ma place si  je 
devais abandonner cette fonction.
Le mandat est renouvelé à l'unanimité.

Perspectives pour 1996 et 1997

A ce jour nous comptons 326 membres  payant.  Nous  sommes
présents sur Internet grâce au serveur GHCaraibe qui a été 
le premier serveur créé  par  une  association  française.
Ceci nous vaut  un  certain  nombre  de  courriers  et  de
questions mais aussi 3 nouveaux adhérents. Il est  inutile
de  vous  dire  combien  une  présence   francophone   est
importante  sur  ce  réseau  très,  pour   ne   pas   dire
entièrement, anglophone. Dans les mois à venir nous  envi-
sageons de créer un service minitel et,  probablement,  de
basculer notre serveur chez le fournisseur de services qui 
hébergera le service minitel.
La présence de notre association sera assurée  au  Congrès
national de Bourges. Nous en reparlerons dans le bulletin.
Enfin il faut maintenant aborder un sujet désagréable : 
l'augmentation de la cotisation pour 1997.
Nous souhaitons passer à 180F pour les personnes physiques 
(42 $) et 250F pour les personnes morales (60 $)
Cette augmentation est due : 
- à la matière publiée de plus en plus  importante  :  300
pages en 1994, 346 prévues en 1996 soit 15% de plus.
- aux augmentations des coûts d'expédition  :  timbres  et
enveloppes.
- A l'augmentation de la TVA sur les fournitures.
- A l'augmentation prévisible des frais  d'impression  qui
n'ont pratiquement pas bougé depuis 1989.
- Aux dépenses venant du serveur. qui sont actuellement  à
la charge du président.
Enfin nous envisageons de faire un  numéro  supplémentaire
et d'améliorer la présentation du bulletin.
L'achat de microfilms reste à l'ordre du jour.
L'augmentation de la cotisation est adoptée à l'unanimité.
 
Don aux sinistrés de la Guadeloupe.
Suite aux affaires qui ont entouré ces secours  nous  nous
sommes abstenus d'effectuer les versements et  nous  avons
remboursé les donneurs. Il est à prévoir, malheureusement, 
que nous serons amenés dans l'avenir à apporter notre aide 
financière à ceux qui, aux Antilles, seront touchés par un 
ouragan.  

Sujets divers
J'avais dit au début  que  nous  aurions  à  remercier  M.
Houdaille.  En effet certains se souviennent  probablement 
qu'il nous a fait don du fichier concernant des  personnes
de St-Domingue qu'il  a  constitué  durant  de  nombreuses
années en exploitant un grand nombre de fonds de France et 
des U.S.A.
Le docteur Marcie a réalisé la mise sur  informatique  des 
noms des personnes figurant dans ce fichier  sans  prendre
en compte les références des documents. Il  a  apporté  la
"sortie papier" de cette saisie. Je vous  demande   de  le
féliciter chaleureusement car cela  représente  2  ans  de
travail et nous pouvons aussi remercier M. Houdaille.
(applaudissements).
Le docteur Marcie apprendra avec plaisir que de  nouvelles 
fiches ont été retrouvées par  M. Houdaille qui,  de plus, 
nous a communiqué des fiches INED  de  reconstitutions  de
familles domingoises. 
Je tiens cependant à spécifier que ce fichier  restera  un
outil pour l'association mais ne sera  pas  mis  à  dispo-
sition du public car il est d'un maniement difficile.

Questions et informations des assistants

- Mlle Bougenot  :  Pourquoi  avez-vous  choisi  AOL  pour 
mettre le serveur (Web) de l'association ?
Réponse  du  président  :  Parce que j'ai  profité  de  la 
période  gratuite de test qui était faite  avant  l'ouver-
ture du service et cela m'a permis de me "roder". De  plus
le fait de pouvoir stocker 10 millions  de  caractères  et
d'avoir 5 boîtes aux lettres pour  un  abonnement  modique
m'a séduit. Je signale en passant que nous avons à l'heure 
actuelle près de 2 millions de caractères sur  le  serveur
de l'association et que  chaque  mois  nous  en  rajoutons
200.000 soit le texte d'un bulletin. La mise  du  bulletin
sur le Web se fait avec un décalage d'un mois. Mais il  va
sans dire que ce choix d'AOL peut être remis en  cause  si
cela s'avérait utile ou nécessaire. 

- M. Ameil  :  Où peut-on consulter les livres de  l'asso- 
ciation ?
Réponse du président  :  Les livres de l'association  sont 
stockés au siège social. Ce "fonds  de  bibliothèque"  est
d'ailleurs peu important et occupe beaucoup moins de place 
que le stock des anciens bulletins.

- Mlle Ménier :  Pourquoi ne recommandez-vous pas plus  le 
livre sur la famille Rossignol qui contient des  documents
sur St-Domingue que l'on ne trouve nulle part ailleurs ?
Réponse du président : Nous  l'avons  annoncé  dans  notre
bulletin, nous en avons acquis un exemplaire au  titre  de
l'association et nous en avons fait  le  compte-rendu.  Je
l'ai déjà signalé à des correspondants américains.
- M. Ameil informe du décès de M. de Nervo,  ancien prési- 
dent et président d'honneur de la Fédération de généalogie

- Bernadette Rossignol  signale la tenue  du  3e salon  du 
livre généalogique à Paris.

Présentation de la bibliothèque généalogique
Philippe de Chastellux  présente ensuite l a  bibliothèque
généalogique et remet la liste de 97 personnes d'outre-mer 
relevés dans les dépouillements des cartes de  sûreté  qui
concernent 636.000 parisiens de l'époque révolutionnaire.

Projection de diapositives
Mme Hervieu procède ensuite à la projection et au  commen- 
taire d'une très belle série de diapositives sur  le  café
qu'elle a réalisée lors de son séjour à la Guadeloupe.     

Après la dégustation du "ti punch" l'assemblée  se  dirige
vers le restaurant où chacun  peut,  au  cours  du  repas,
"parler généalogie".  


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Révision 28/12/2004