G.H.C. Bulletin 87 : Novembre 1996 Page 1790

NOTES DE LECTURE Pierre Baudrier

Bulletin de la Société des Archives Historiques.               
Revue de la Saintonge et de l'Aunis XII.                       
- Paris : A. Picard; Mme Z. Mortreuil, 1892.- 526 p.           
                                                               
P. 8 : "Marie-Françoise ASTIER, née à Saint-Domingue le  6
août 1730, qui fut convoquée dans la noblesse  aux  assem-
blées pour les états généraux"                                 
P. 22 : Joséphine-Esther DAVSON, née le 11 décembre 1865 à 
Georgetown (Guyane anglaise), mariée  le  11  mai  1887  à
Eugène-Jules-Emile COUTRAY de PRADEL.                          
Pp. 32-33 : "La Revue poitevine du 15 novembre  publie  de
M. Louis de Richemond, "Le marin J. CRASSOUS de  MEDEUIL",
biographie, d'après  des  documents  inédits,  de  Joseph-
Claude-Augustin Crassous, dont le Bulletin  a  déjà  parlé
(X, 282). Né en 1741 à La Rochelle, Joseph Crassous, après 
plusieurs  expéditions,  était  lieutenant   à   bord   du
"Généreux",  puis  second  de  "l'Apollon",  lorsque,  son
bâtiment revenant de Toulon, et mouillant en rade de l'île 
d'Aix, il fut arrêté comme ayant trempé dans le complot de 
Toulon, accusé d'être venu préparer la défection du  corps
des marins  de  Rochefort,  et  emprisonné  par  ordre  de
LEQUINIO  et  LAIGNELOT  avec  33  autres   officiers   ou
matelots. Le tribunal révolutionnaire, qui  siégeait  dans
l'église de l'hôpital Saint-Charles, condamna  à  mort  en
bloc (8 frimaire  an  II,  28  novembre  1793)  les  trois
lieutenants de vaisseau  Joseph  Crassous  du  "Généreux",
Jean BRELAY (de Ciré), et Louis  GUÉRIT,  de  "l'Apollon",
les  enseignes  Etienne  VERENNE  et  Jacques  CAMPET,  de
"l'Apollon", et Michel Mage du "Généreux"; les  capitaines
d'infanterie Henri MARIZI et Antoine DORT; le  chirurgien-
major Claude BORDEAUX et  l'enseigne  Jean  CHAMBOUDY  (de
Soubise), de "l'Apollon". Deux officiers, François GOBERY, 
de  Colmar,  lieutenant  au  17e  d'infanterie,  et  Louis
BONNARD, de Royan, aide-canonnier, furent condamnés  à  la
déportation comme fortement suspects;  huit  aspirants  de
marine, à la détention, comme suspects au simple  degré  :
François BAUDIN, de La Flèche; Jean-Baptiste BRETON; Henri 
CHESNEAU, Jacques CHESNEAU et Emmanuel MARCELLAT, de l'île 
de Ré; Jacques LOMBARD, de Rochefort;  Jacques  PETIT,  de
Blaye;  Germain  ROUGET,  de  Niort,  fils  du  lieutenant
commandant de l'artillerie du bataillon  des  Deux-Sèvres,
cousin du fameux ROUGET de LISLE (Voir Bulletin, I,  414).
14 furent absous, parmi lesquels l'aumônier du "Généreux", 
l'abbé de CAPRAYA. Les dix condamnés à mort  ne  sortirent
du tribunal que pour monter à  l'échafaud.  Le  second  de
"l'Apollon" avait un frère, député à la convention,  alors
à Rochefort, qui, écrivaient les représentants  du  peuple
(Voir Bulletin, XI, 135) "eût lui-même, s'il eut été juge, 
voté la mort de son frère." Brave coeur !"                     
Pp. 46-48 : généalogie DEMONTIS  ou  DES  MONTIS.  On  lit
aussi DEMONTY.                                                 
Pp. 96-125  :  Ambroise-Eulalie  de  MAURèS  de  MALARTIC,
maréchal-de-camp, maire de La Rochelle, député  aux  états
généraux. Sont cités entre autres les patronymes CLAëSSEN, 
GREEN de SAINT-MARSAULT.                                       
P. 170 : famille LEGARDEUR de TILLY.                           
P. 171 : "Le 6 janvier, est décédé à Marseille, âgé de  57
ans, Jules-Louis MERLANDE, commissaire de la marine,  chef
du service de la marine à Marseille.                           
Né à l'île de Bourbon,  le 15 mai 1834,  de Jules Merlande
et de Louise RIVIèRE, marié le 25 avril 1863 à  Madeleine- 
Clémentine GIRAL, fille de M. Giral,  agent  administratif    
de la marine,  il entra au service le 8 octobre 1853;  fut    
commis de marine, le 26 février 1859; aide-commissaire, le    
7 juin 1865; sous-commissaire, le 26 décembre 1872;    
commissaire adjoint,  le 15 octobre 1880; commissaire,  le    
14 octobre 1885. Il avait été nommé chevalier de la légion    
d'honneur  le 27 décembre 1881 et officier le  30 décembre    
dernier..."                                                   
P. 195 : évocation  d'une  lette autographe  de  J.-Fr. DU    
CHEYRON  DU  PAVILLON,  "célèbre  marin,   auteur  de  "La    
Tactique navale",  né à Périgueux,  tué en 1782,  dans  un    
combat naval, sous la Dominique".  La citation provient du 
Bulletin d'autographes de M. Charavay (mars-avril).           
P. 209 : "La Revue historique de l'Ouest (1re livraison de    
1892) publie un article de M. Guet,  "Le colonel  François    
de COLLART et la Martinique de son temps", où l'on trouve, 
p. 136,  des renseignements intéressants sur deux  membres    
de la maison de Bretagne,  les BREMOND de BOSSÉE,  rensei- 
gnements  qui complètent ce qu'a dit  "l'Histoire généalo- 
gique de la maison de Bremond d'Ars",  page 215 :  ce sont    
Claude et Madeleine de Bremond de Bossée;  la première  se    
maria  avec un DU PREY,  et la seconde  épousa  Claude  de    
Collart,  dont elle eut un fils, François de Collart,  qui    
devint colonel des milices de la Martinique."                 
P. 254 : l'abbé GENDRE  "eut pour successeur au  "Bulletin    
religieux"  (août  1881)  M.  l'abbé  CHADEYRAS,  qui  fut    
remplacé par M. l'abbé BOUGE, puis par M. l'abbé BARILLON"    
Pp. 281-282 :  données généalogiques sur la famille BOSCAL    
de RÉALS à Mornac (1ère moitié du 18ème siècle).              
P. 292 :  "La Revue  Historique  de  l'Ouest,  mars  1892,    
publie la 3e partie de l'étude de M. I. Guet, "Origines de    
la Martinique. Le colonel François de COLLART et La Marti- 
nique de son temps,  1626-1720.  Il y est question  de  LE    
VASSOR  de  LA  TOUCHE-TRÉVILLE,  surtout  de  Charles  de    
COURBON, comte de BLÉNAC, maréchal des camps,  sénéchal de    
Saintonge, gouverneur général des Antilles le 13 mai 1677,    
mort à La Martinique en 1696,  qui avait pour chef d'état- 
major le chevalier de Bernessart,  sans  doute  Christophe    
ANCELIN,  seigneur de BERNESSART  et  LA GARDE-AUX-VALETS,    
neveu de M. de Genonzac (N. ANCELIN, seigneur de GENONZAC,    
lieutenant  du  roi  chargé  de  l'intérim  au  Fort-Royal    
pendant que le gouverneur serait absent.)"                     
P. 302 : "GUILLONNET-MERVILLE (et non GUIONNET), avoué et    
juge de paix à Paris, qui eut pour clerc SCRIBE et BALZAC,    
était frère de Louis-François Guillonnet-Merville, docteur    
en médecine,  auteur  des  "Recherches  topographiques  et    
historiques sur Saint-Jean d'Angely", et de Jean-Baptiste- 
François  Guillonnet-Merville,  conseiller  à  la  cour de    
cassation,  mort à Paris le 18 avril 1832.  Tous les trois    
étaient   fils  de  François-Jacques  Guillonnet-Merville,    
seigneur  de  FIEF-BRUN,   et  de  Henriette-Françoise  de    
BONNEGENS."                                                   
Pp. 417-418 : Le "Télémaque" de FÉNELON à Fontcouverte  et    
les DU PATY à Bussac.                                         
Pp. 443-444 : lettre autographe de Louis-René  de CARADEUC    
de LA CHALOTAIS signalée dans  Le  Bulletin  d'Autographes    
d'octobre 1892.                                               
P. 458 :  contre-amiral  Joseph-Marie-Lazare,  vicomte  DU        
QUESNE, né à La Havane le 16 décembre 1804,  y décédé le 3 
juillet 1854. Jacob, comte du Quesne,  mort à St-Dominique 
en 1740.                                                      


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Révision 28/12/2004