G.H.C. Bulletin 89 : Janvier 1997 Page 1840

Une ascendance guyanaise, HORTH et LAUDERNET

la dit fille naturelle de feu Cléonice. Elle  était  alors
habitante de l'Ilet Sarré à l'anse Malmanoury.
     Trois mois plus tard, le 25 juillet 1870, on  déclare
le décès, sur la même habitation de l'Ilet Garré (sic), de 
Pierre André ORIA, fils naturel de Marie Cléonice ORIA, né 
à Sinnamary le 13 mars  de  l'année  précédente.  Nous  ne
savons pas quel est   le  lien   exact  de  parenté  entre
"Zabeth"  et  Marie  Cléonice;  peut-être  cette  dernière
était-elle sa fille naturelle,  mais  pas  fille  de  Jean
Baptiste HORTH. C'est vraisemblable, d'autant plus qu'elle 
porte le prénom de celle qui serait donc sa grand-mère.

                        Conclusion

     Ce  qui  nous  a  semblé   intéressant   dans   cette
ascendance guyanaise, par comparaison avec les ascendances 
antillaises de libres, c'est  d'abord  le  fait  que  tous
avaient d'authentiques  patronymes  et  jouissaient  d'une
réelle liberté de fait, et  ensuite  qu'ils  sont  devenus
très vite des petits propriétaires d'habitations voisines, 
dans l'anse Malmanoury  de  Sinnamary.  Très  tôt,  on  ne
distingue plus les gens de couleur des blancs  dans  cette
petite société.
     Autre élément remarquable : avec les HORTH, on  a  un
des rares cas de  descendance  (jusqu'à  nos  jours)  d'un
rescapé de l'expédition de Kourou.

     Voilà donc une authentique ascendance guyanaise !

COOPÉRATION

d'Yves Blaquière : L'Ecole de Sorèze (pp. 1028 et 1726)

"Le Sorézien du Siècle" présente  de  nombreuses  lacunes,
approximations  et  erreurs.  Cependant  il  cite  "Victor
VALUE, né à  St-Domingue,  1799-1801"  :  il  serait  donc
arrivé à Sorèze vers l'âge de 14 ans et n'y  serait  resté
que deux ans. C'est la période où les inspecteurs généraux 
de l'enseignement considéraient Sorèze  comme  "un  modèle
colossal parmi les écoles  de  France",  selon  Anarchasis
Combes, historien de l'Ecole.

NDLR Extrait d'une lettre adressée à  Renée Overholser par
Yves Blaquière qui espère trouver le temps plus tard  pour
une réponse plus complète.


de Michel Rateau : Revue de la Saintonge et de l'Aunis IX
(p.1758, 2e colonne)

- p. 295 : lire Catherine DAVID de LASTOURS,  DAVID  étant
partie du patronyme; originaire du  Limousin,  la  famille
était déjà périgourdine avant la Révolution  (Armorial  du
Périgord par Froidefond de Boulazac).
- p. 295 : Les GREEN de ST-MARSAULT et les  DU  VERDIER  :
les DU  VERDIER  seigneurs  de  Mouneix  et  autres  lieux
semblent être ceux relevés car ils étaient aussi barons de 
la Chapelle-Aubareil où se trouve le repaire de Faugeras.
- p. 298 : "sieur de CHAMPAGNE"; il s'agit de Champagne et 
Fontaine, canton de Verteillac.

      
de Dominique Budan de Russé : Les RICORD
(pp. 1752-1754 et 1819)

Denise  et  Henri Parisis précisent que vers  1780  il  ne 
restait  que  trois filles héritières de Claude RICORD  et 
Madeleine MILLET. Or Claude Joseph vivait encore puisqu'il 
est dit témoin à la mort de sa soeur en 1784  (cf. p. 1753 
5.1). Sauraient-ils les dates de naissance de Madeleine et 
Scholastique,  qu'ils  donnent  comme  autres  soeurs,  et 
savent-ils ce qu'est devenue Marie-Thérèse, née en 1751 et 
qui serait donc morte avant 1780 ? 
Ils parlent ensuite de la  descendance  de  Marie  Josèphe
SUREAU DUVIVIER et Pierre Victor BOYNEST, dont naquirent 6 
filles (et non 5, semble-t-il) :  ont-ils  des  précisions
sur  a  destinée  de  toutes  ces  filles,  hormis  Marie-
Caroline x DUPUY DES ISLETS (dont je ne sais  s'il  y  eut
descendance) et Marie-Thérèse x Pierre LANSAC  (dont  j'ai
donné la descendance dans  la  Généalogie  de  la  famille
BUDAN de RUSSÉ) ?  Est-ce  l'une  d'elle  qui  est  épouse
SAINTRAC (cf. p. 1506) ? Est-ce la famille du député  ?  Y
a-t-il une descendance ?

NDLR  Pour notre part,  voici les enfants BOYNEST que nous
connaissons (actes notariés non  consultés;  pas  d'infor-
mation sur la descendance éventuelle) :
1 Louise Honorine Robertine BOYNEST
  o Petit-Bourg 24 10 1807
  + Pointe-à-Pitre tremblement de terre du 8 2 1843,  avec
     4 fils et 3 filles;seul survivant,  Sébastien  Amédée
     Léon, né à Pointe-à-Pitre  en  1840,  travaillait  au
     service des Ponts-et-Chaussées à Dakar (fonds Gazin)
  x Petit-Bourg 24 8 1824 Marc NADAU DESISLETS, lieutenant 
     en 1er attaché à l'Etat major du corps royal du 
     génie, chargé du service de cette arme et des Ponts- 
     et-Chaussées à Pointe-à-Pitre (plus tard capitaine du 
     corps royal du génie à Basse-Terre) fils de + Etienne 
     Bernard (o Canada; receveur du domaine du roi à la 
     Guadeloupe) et Marie Anne Félicité BOSSANT
     o Basse-Terre 27 frimaire III (17 12 1794), posthume
     + Paris 8 2 1844 (! fonds Gazin, qui le dit remarié 
     avec sa belle-soeur Malvina, laquelle est aussi 
     décédée dans le tremblement de terre de 1843 !)
2 Marie Claudine Eugénie BOYNEST
  x (Cm Me Vincent 12 5 1830) Marie François DUPUY DES 
     ISLETS, fils d'Arnoult et Agnès Madeleine (de) 
     LAFONTAINE
3 Jeanne Aurore Malvina BOYNEST
  + Pointe-à-Pitre 8 2 1843 (tremblement de terre)
  x Petit-Bourg 16 6 1830 (Cm Me Vincent 15 6) Louis Jean 
     Baptiste NADAL de SAINTRAC, fils de + Louis Joseph 
     Dieudonnée Bertille et Marie Victoire Rose FONTANNE 
     DELISLE (c'est un petit-fils du député, cf. p. 37)
     o Petit-Canal 26 7 1805 d 27 6 1808
     + Port-au-Prince (Haïti) 1852/1862 (cf. GHC p. 68-69) 


de Léo Elisabeth : Le Père BOUTON (p. 1807)

Les Annales de la Martinique avaient reproduit  les  pages
105 à 130 de la "Relation" en 1963 (n° 11, pp. 97 à 103).
Plus important peut-être, faut-il qualifier ce document de 
"raciste" ou simplement d'"ethnocentriste" ?


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Révision 20/01/2004