G.H.C. Bulletin 89 : Janvier 1997 Page 1853

RÉPONSES

Juliette Charlotte OLLIVIER (j'ai aussi copie de  l'acte);
ils n'eurent pas  d'enfant,  aucun  ne  figurant  dans  le
règlement de sa succession en 1866 à Paris.
Au cours de sa carrière dans la Marine,  Louis  DORET  eut
plusieurs  fois  l'occasion  d'aller   aux   Antilles   et
notamment en 1840, à Port-au-Prince, où il fut reçu  offi-
ciellement avec le prince de JOINVILLE. Combien  de  temps
ont-ils séjourné en Haïti ? Sans vouloir ternir son souve- 
nir, il a pu avoir des aventures avec quelque haïtienne et 
avoir eu des enfants  naturels.  Nous  n'avons  malheureu-
sement aucun acte (naissance, baptême, mariage  ou  décès)
qui nous indique la filiation de  Néoclé  DORET,  né  vers
1840, arrière-grand-père de mon mari et de  Michel  Doret.
Il est probablement né enfant naturel, comme le furent son 
frère Joseph et sa soeur Fanny.
S'il est impossible de retrouver un acte d'état civil,  il
serait peut-être possible de retrouver dans  une  paroisse
de Miragoane son baptême ou  son  mariage  religieux  avec
Eulalie MUZAC, dont nous ne  savons  rien  non  plus.  Les
registres paroissiaux (entre 1810 et 1845)  pourraient-ils
nous révéler quelques-uns de leurs secrets ?      L. Cabon
91-187 DORET (Haïti, 19°)
Références DORET relevées dans le "fichier Houdaille" :
- Mariage à la Croix-des-Bouquets le 19 11 1731 de  Gilles
DORET, armurier, fils de Gilles  et  Françoise  BOURGEOIS,
natif de Refuveille près d'Avranches (suite illisible).
- Testament le 1 12 1793 (inscrit à Philadelphie en  1798)
d'Isaac DORET-FOUDOUX, huissier à la sénéchaussée de Port- 
au-Prince résidant à Léogane, fait dans la chambre sur  la
rue qu'il a louée à  la  demoiselle  Gotiche  LOUVEL  :  4
enfants mineurs; épouse, Estelle DURET, demeurant à Cognac 
en Angoumois; catholique; pas de maison ni de  plantation;
créances diverses difficiles à  recouvrer;  à  envoyer  en
café à sa femme; arrivé avec une pacotille depuis  peu  de
temps; veut être inhumé dans l'église de Léogane; allusion 
finale à un inventaire après décès fait à Philadelphie  le
21 pluviôse an III (9 2 1795).                  Ph. Marcie
92-101 BAYON (St-Domingue, 18°)
Le BAYON qui succède à ARNAUDEAU comme gérant  de  l'habi-
tation Fleuriau (cf. "Au temps des  Isles  à  sucre")  est
vraisemblablement sans rapport avec la famille de BAYON de 
LIBERTAT, bien que la correspondance conservée aux A.D. de 
la Charente-Maritime à La  Rochelle  ne  permette  pas  de
préciser son origine exacte.                   J. de Cauna
92-184 LAVAU (Martinique, 18°)
A  la suite de la réponse et question de  David Quénéhervé
en page 1723 (numérotée par erreur 92-144),  Félix Valoise
nous a adressé une  très  longue  (26  pages)  et  précise
généalogie de la famille de LAVAU de Martinique, établie à 
l'aide d'un logiciel  informatique  en  anglais.  Nous  le
félicitons de ce travail et l'en remercions  mais  il  est
malheureusement impossible de le publier car  il  faudrait
tout ressaisir et refondre pour une présentation  conforme
aux méthodes françaises utilisées dans  GHC.  La  première
génération est celle de Jacques de LAVAU,  marchand  à  La
Rochelle, époux de Marie CHARRON et décédé avant 1693. 
Nous n'y trouvons aucun  rapprochement  possible  avec  la
famille recherchée, le couple  de  Jean  LAVAU  et  Jeanne
EUSTACHE, parents de Louis qui serait né à St-Pierre de la 
Martinique vers 1789 (cf. p. 1305).  
Félix Valoise  souhaiterait savoir si un lecteur  pourrait
étudier les LAVAU de La Rochelle afin de tenter un rappro- 
chement avec ceux de Guadeloupe, Ste-Lucie, St-Domingue ou 
autres îles. Nous tenons à la  disposition  des  personnes
disponibles  et  intéressées  cette  généalogie  LAVAU  de
Martinique.
92-224 FOULQUES-CHALIGNIE (Martinique, 18°)
Dans ma réponse, page 739 (III 2),  il  faut  lire  Pierre
BANNY.                                        J.-C. Ricard
94-37 BOLIVAR aux Antilles (19°)
"Bolivar et l'émancipation  des  colonies  espagnoles  des
origines à 1815" de Jules Mancini a été publié à Paris  en
1912 chez Perrin. C'est  un  in-octavo  de  606  p.  A  la
Bibliothèque nationale de Paris, il se consulte au service 
des Microformes.
L'ouvrage aurait été primé par l'Académie française.
L'édition espagnole est "Bolívar y la Emancipación de  las
colonias  españolas  desde  los  orígenes   hasta   1815",
traducción de Carlos Docteur; librería de la  Vda.  de  C.
Bouret; Paris 1923, 591 p.
Cette référence est donnée dans  "Papeletas bibliográficas 
para el estudio de la historia de Colombia", Mario  Germán
Romero, Guillermo Hernández de Alba, Sergio  Elías  Ortiz;
Bogotá, Banco de la República, 1961, 115 p. (Banco  de  la
República; Biblioteca Luis Angel Arango; Bogotá, Colombia; 
Separata N° 1 del Boletín Cultural y Bibliográfico).
                                               P. Baudrier
95-33 CAILLET (Guyane, Guadeloupe, 19°)
On peut penser que Sainte-Périne (voir  page  1761)  était
une maison de retraite. Il y a  quelques  années,  j'avais
noté : registre V4E 880 des Archives de la Seine, actes de 
décès du 8ème arrondissement, n° 1709,  Jean  Pierre  Elme
LEDUC, décédé le 20 11 1861, rentier, 66 ans, né à  Paris,
célibataire, fils de Jean Baptiste et Marie Denise DEBISA. 
Témoins : Auguste LECHAT, 35 ans, concierge du 99  rue  de
Chaillot, et Louis Hégésippe DROUET, 44 ans,  60  rue  des
Acacias, 18e.                                  P. Baudrier
95-42 du BOS, DUBOS, DUBOSC, (St-Domingue, Cuba, 19°)
En consultant l'annuaire de Cuba en  1902  j'ai  trouvé  à
Guantanamo Lorenzo (probablement Laurent) JAY,  ingénieur,
habitant Rue Calixto Garcia numéro 16. 
Rien dans les annuaires de 1886 et 1887 tant à Santiago de 
Cuba qu'à Guantanamo. Rien non plus dans les annuaires  de
1840, 1841 et 1842 de La Havane.                   P. Carr
95-116 Etiquettes de bouteilles de rhum
En complément à la réponse page 1478, je précise  que  mon
père, navigateur au long cours jusqu'en  1940,  rapportait
de ses voyages des bouteilles de rhum  blanc  Saint-James.
Elles avaient des étiquettes :  je  me  souviens  de  leur
couleur claire, sans me rappeler l'image, sauf les lettres 
"rhum St-James", marron ou noires. J'avais 7 ou 8 ans !
                                        L. Hent Saint-Prix    
95-125 LANGLOIS (St-Domingue, 18°)
L'inventaire des biens dépendant de la succession de Marie 
Anne ROUSSEAU, veuve en premières noces  d'Antoine  Armand
LANGLOIS de CHANCY et en secondes noces de  Jean  Baptiste
PILLARD de LA MOTHE, dressé du 15  au  18  juin  1784  sur
l'habitation Pillard par MONNERONT, notaire à  Aquin,  m'a
été obligeamment communiqué par Raymond Motte.
Y figure une liste de papiers de famille dont :  "Item  et
finalement une lettre écrite au Cap le 13 mars 1759 par le 
frère de  feu  sieur  de  CHANCY,  laquelle  contient  des
renseignements sur leur généalogie". 
Le frère d'Antoine Armand LANGLOIS de CHANCY (o Brest 23 5 
1708 + Aquin 29 10 1752), fils de Louis LANGLOIS sieur  de
CHANCY (actuellement Champcey en Normandie),  officier des 


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Révision 20/01/2004