G.H.C. Bulletin 92 : Avril 1997 Page 1953

RÉPONSES

Au  cours  des  siècles  le  patronyme  Fourcand   a   été
orthographié de  façons  tellement  différentes  que  cela
prête  à  des  erreurs   monumentales   lorsqu'il   s'agit
d'établir une  filiation  possible.  Toutefois,  tous  les
porteurs de ce nom l'ont toujours orthographié "Fourcand". 
Dans les registres  paroissiaux  de   l'Eglise  de  Sainte
Croix, les parrains et  marraines  des  nouveaux  nés  ont
toujours signé Fourcand et non "Fourcan". A Saint Domingue 
tous les Fourcand ont  toujours  signé  Fourcand  et  cela
jusqu'à nos jours.  
Je joins à cette réponse le contrat  e  mariage  Fourcand-
Fougere (et  non  Fourcauld)  et  le  contrat  de  mariage
Fourcand-Martin de Lebrun.                  I.A. Fourcand
NDLR Ces copies sont à la disposition des personnes 
intéressées mais nous ne pouvons pas les  passer  dans  le
bulletin. 
96-88 FOURCAUD (St-Domingue, 18°)
Il faut que je fasse le point sur la réponse de Mlle. E. 
Escalle, concernant la question de l'appartenance de Paul 
Emile Fourcand, maire de Bordeaux à la famille Fourcand de 
Saint Domingue. Un éclaircissement  sur  la  question  est
très nécessaire. Je n'ai pas  improvisé  et  je  n'ai  pas
utilisé la  ressemblance  du  nom  de  famille  comme  fil
conducteur. Je me suis basé sur les faits suivants :  
Une correspondance existe entre une branche de la  famille
Fourcand, de confession protestante, qui aurait immigré  à
l'île Maurice (vers la fin du XVIIIe ou au début du  XlXe)
et  deux  membres  de  la  famille  dominguoise  qui  sont
demeurés dans l'île après l'indépendance  d'Haïti.  Je  ne
suis pas en possession de  ces  documents  (trois  lettres
reçues de l'île Maurice par Mr. Pierre Fourcand) mais suis 
en mesure de me procurer des copies. Ces documents parlent 
des activités commerciales entre les  Fourcand   de  Saint
Domingue et ceux de  Bordeaux  (commerce  d'indigo  et  de
café) ainsi que du pénible état de  santé  de  Paul  Emile
Fourcand. Dans une des lettres adressées à Pierre Fourcand 
(Haïti) le correspondant accuse réception d'un envoi  fait
par MM. Lafargue, Dupond et  Creussel  qui  semblent  être
apparentés à tous les partis concernés.
J'avoue que cela ne constitue pas une   preuve  suffisante
pour déterminer la parenté entre Paul Emile Fourcand et la 
famille dominguoise en question.   Toutefois,  la  coïnci-
dence du prénom et  de  l'époque  m'ont  porté  à  vouloir
rechercher la connexion qui existait entre ce maire et  la
famille Fourcand de Saint Domingue.
En effet,  la  famille  à  laquelle  j'appartiens  est  de
confession  catholique  et   l'a   été   depuis   l'époque
coloniale. M. J. C. Ricard du Centre de Généalogie du Sud 
Ouest m'a retracé une brève généalogie de  cette  famille,
basée sur des documents conservés aux archives départemen- 
tales de la Gironde et qui remonte seulement à la  fin  du
XVIIe siècle. Il n'a pas pu et probablement ne pourra pas, 
comme vous l'avez indiqué,  trouver  de  lien  entre  Paul
Emile Fourcand et la  souche  dominguoise.  Toutefois,  il
faut dire qu'il n'a jamais été question de  "Fourcaud"  ou
"Fourcand" (c'est une question que j'ai posée alors que je 
faisais fausse-route dans mes recherches). Le patronyme de 
ma famille a toujours été Fourcand depuis la pério e  pré-
coloniale. Cette famille n'a fait souche  à  Bordeaux  que
depuis les débuts du XVIIIe siècle (la présence  en  Médoc
ne peut être  retracée  qu'une  vingtaine  d'années  aupa-
ravant), ce qui signifie  que  l'on  ne  connaît  pas  les
vraies origines de cette famille.           I. A. Fourcand
97-1 BÉRAUD (La Rochelle, St-Domingue)
Correction  à  la  formulation  de  ma  question  :  c'est
François BÉRAUD, fils  de  l'humaniste  Nicolas,  qui  fut
appelé par Jeanne d'Albret  à  fonder  le  gymnase  de  La
Rochelle, et non l'humaniste lui-même.           D. Béraud
97-10 JOUVE et WINDSOR (St-Domingue, 18°-19°)
Voici les précisions demandées :
1 Clara Geneviève WINDSOR
  o Port-au-Prince 19 6 1806 (5 frères et soeurs) 
  x Port-au-Prince 1828 Charles ELLIOT, officier anglais
2 Robert Harley WINDSOR, commerçant anglais à Port-au- 
  Prince
  o Londres, Angleterre, ca 1774 + Port-au-Prince 5 9 1818
  x Port-au-Prince 6 8 1818
3 Marie Magdelaine dite Popote JOUVE
  o Port-au-Prince 1781/1785  + Port-au-Prince 12 2 1862
  bx Port-au-Prince 21 11 1832 général Louis DUFRENE, 
     secrétaire d'Etat à la guerre, fils d'Etienne PATEAU 
     et Marie Claire ANTOINE
o Port-au-Prince ca 1796
  (7 enfants du second mariage)
4-5 Thomas WINDSOR x Marie Anne HARLEY
6 Jean JOUVE + Port-au-Prince /1804
7 Geneviève PASCHAL (ou PASCAL)
  o Marseille ca 1766         + Port-au-Prince 17 4 1811
14 Pascal LIAUTAUD, natif de Marseille      P. Frisch
97-17 TIBERGE (Martinique, 18°)
Suite à ma question 97-17 page 1859 du bulletin,  la  note
de NDLR disait  n'avoir  pas  connaissance  d'une  famille
Folleville aux Antilles. 
N'étant pas satisfait par cette réponse, j'ai profité d'un 
passage récent  aux  Archives  Nationales  pour  effectuer
quelques recherches et j'ai trouvé ce qui suit : 
1) Dans le livre "Sainte Lucie, fille de la Martinique" de 
Messieurs Bruneau Latouche (qu'ils soient  ici  chaleureu-
sement remerciés d'avoir déposé  un  exemplaire  de  leurs
ouvrages aux Archives), on trouve page 87 sur la carte  du
recensement de L'Ance La Raye de 1771: 
- Monsieur de Folleville, 120 quarrés
On trouve aussi page 233 dans les officiers  de  milice  à
l'Ance La Raye : Louis Adrien  Tiberge  DAMIS  (C'est  une
erreur car en réalité il s'agit de  Louis  Adrien  TIBERGE
DANOIS) sous-lieutenant de dragons à la Martinique,  lieu-
tenant à Sainte Lucie par brevet du Roi le 1/1/1787
Dans ces conditions,  que  Louis  Adrien  se  soit  marié,
comme indiqué, à une  demoiselle  de  Folleville  apparaît
très plausible. 
2) Dans la liste des dossiers de la  série  E,  malheureu-
sement maintenant à Aix, on trouve à la référence E 186 : 
- Folleville  (marquis  de)  commandant  du  bataillon  de
garnison de Beauce dont la femme est la nièce de  Monsieur
de Brussy, 1785 
- Folleville (Jacques  de)  colonel  d'infanterie,  ancien
lieutenant du Roi à la Martinique, 1762-1776
Ayant trouvé, grâce à l'informatique, dans mes relevés 
d'état civil l'acte suivant : 
1769 26 août Baptême Fort Royal
Antoine Batilde, né le  9  juin,  fils  de  Pierre  Alexis
Raynal et de Louise Elisabeth Gamier; p Jacques du Boucher 
écuyer, sgr de Folleville, chevalier de St Louis,  colonel
d'infanterie; m  Anne  Gamier,  veuve  de  Pierre  Henryet
Desfoumeaux, capitaine de milice commandant de la paroisse
Voici le résultat de mes recherches sur Fort Royal :


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Révision 20/01/2005