G.H.C. Bulletin 93 : Mai 1997 Page 1978

RÉPONSES

     En  1787 TIBERGE DANOIS était lieutenant de milice  à 
l'Ance  Laraye à Sainte-Lucie.  Sur le plan de  Lefort  de 
Latour  daté de 1770 et reproduit dans l'ouvrage  d'Eugène 
Bruneau-Latouche "Sainte-Lucie fille de la Martinique"  en 
page 89,  figure un M.  de FOLLEVILLE ayant une habitation 
de  120 carrés.  Il est difficile de faire la liaison avec 
TIBERGE  ou  FOLLEVILLE en 1787.  Dans  les  plans  d'Anse 
Laraye  en  1784 et 1787 figurent des noms qui  pourraient 
être  une transcription erronée de FOLLEVILLE mais qui  ne 
sont pas situés sur l'emplacement de 1770.
Il  faudrait  connaître  la  façon  dont  s'est  transmise 
l'habitation  Folleville  en 1784 et 1787 et  étudier  les 
familles  TIBERGE  et  FOLLEVILLE  à  la  Martinique  pour 
établir le lien.                              S. Drouilhet
97-25 CLÉDOU (Antilles, Guadeloupe ?, 19°)
(cf. pp. 1893 et 1955)
Nous avons consulté le seul registre de nouveaux-libres de 
l'Anse-Bertrand  conservé  :  hélas,  s'il commence le  20 
septembre  1848,  il se termine le 24 septembre 1849  mais 
avec très peu d'actes pour ce dernier jour :  la suite, et 
donc la famille CLÉDOU, devait se trouver dans le suivant, 
disparu  !   Le  maire  et  officier  d'état  civil   pour 
l'occasion,  est  Henry BULLOCK,  qui n'était pas du  Sud-
Ouest,  et les patronymes attribués le dernier jour sont : 
LIATARD,  HUGONIN, NÉFLORE, MOTHE, AUDEMER, SABATIER, tous 
bien "métropolitains" et,  comme vous le disiez,  "tout  à 
fait étrangers à la Guadeloupe".              
Le  registre est paraphé à Pointe-à-Pitre,  le 16  février 
1854  (probablement la dernière année de  l'enregistrement 
pour l'Anse-Bertrand) par Maurice MARCHAL,  "juge auditeur 
délégué  par  le juge du tribunal de la  Pointe-à-Pitre  à 
l'inscription de l'Etat civil des individus libérés par le 
décret d'abolition en date du 27 avril 1848".
                                       B. et Ph. Rossignol
97-26 JOUBERT (Guadeloupe, 18°-19°)
Les   renseignements   que  je  vous   avais   communiqués 
proviennent  d'archives familiales,  réunies et en  partie 
rédigées par Charles Edouard Paul JOUBERT,  né à Pointe-à-
Pitre  le  10 décembre 1795,  avocat au barreau de  Basse-
Terre  puis magistrat,  habitant Le Moule,  fils  aîné  du 
chevalier  Charles  Angélique de JOUBERT et de  Marguerite 
Elisabeth  COUSSIN.  Il  était  le  frère  de  mon  aïeule 
Elisabeth Julie Caroline JOUBERT épouse PAUVERT.
Dans la descendance que vous avez publiée ne figure pas le 
troisième enfant,  Louis François Auguste,  né à Princeton 
(Etats-Unis) le 31 3 1802, marié à Basse-Terre (28 1 1828) 
à Elisabeth Adelia CODÉ, fille de NN, docteur en médecine, 
et NN FÉRAUD. de ce mariage sont issus :
1 Victor Auguste JOUBERT
  o Pointe-à-Pitre 18 11 1828
  + Lyon 14 3 1856
2 Louis Ernest JOUBERT
  o Pointe-à-Pitre 19 7 1830   + Pointe-à-Pitre 20 5 1865
  x Pointe-à-Pitre 4 7 1857 Marie Julie Emmeline TOURNIER
3 Elisabeth Caroline JOUBERT   o Basse-Terre 8 10 1832
4 Jules Henry JOUBERT          o Pointe-à-Pitre 4 9 1836
5 Jean Hippolyte JOUBERT       o Pointe-à-Pitre 15 3 1838
6 Marie Lousie JOUBERT         o Basse-Terre 29 12 1840
7 Louis JOUBERT                o Basse-Terre 18 9 1842
8 Louis Auguste JOUBERT        o Basse-Terre 11 3 1846
9 Marie Gabriel                o 1848 + à six semaines
                                                 M. Maison
97-35 BELLECOMBE (Inde, St-Domingue, etc. 18°)
Dans la réponse (GHC p. 1925) tirée du "fichier Houdaille" 
il  y est dit que,  "en septembre 1785,  M de  Bellecombe, 
gouverneur-général,  sa femme et leurs domestiques blancs, 
partent de St-Domingue pour Bordeaux". Or le 1er Septembre 
une fête sera donnée à Bordeaux pour accueillir le Gouver- 
neur arrivé sur le "Ville de Port au Prince".  Il y a  une 
confusion de dates, le voyage prenait en moyenne deux mois 
à cette époque.                                 J.P. Jessé
97-36 CHATEAU (Martinique, 18°)
La très intéressante réponse de Jean-Claude Ricard en page 
1955 m'incite à poser des questions complémentaires.
- quelles sont les références des informations dont il est 
fait état provenant d'Arnaud Vendryes et d'Eugène Bruneau-
Latouche ? Comment y accéder ?
- une branche de la famille CHâTEAU se serait constituée à 
partir,  semble-t-il,  d'événements  en lien avec  Dennery 
(Ste-Lucie). Son représentant portait les prénom et nom de 
Sully SAINTE-ROSE ROSIER, devenu Sully ROSIER et serait né 
à  Ste-Marie en 1806.  J'ignore date et lieu de son  décès 
mais  il a hérité de biens (propriétés à Ste-Marie)  cédés 
par CHâTEAU-ROZIER.  Les documents disponibles permettent-
ils d'établir le lien entre lui et CHâTEAU SAINTE-ROSE ?  
- la  tradition familiale établit également un lien  entre 
Sully  SAINTE-ROSE  ROSIER et une famille CHâTEAU  DUGAST. 
Cette dernière est-elle issue de la famille CHâTEAU ?
- la  famille  ROSIER  aurait  effectivement  une  origine 
girondine (du côté de Barsac ?).                 G. Rosier
NDLR  Les renseignements communiqués par  Eugène  Bruneau-
Latouche  sont les actes des enfants 1.5 à 1.7 donnés dans 
la réponse p.  1955. Ceux venant d'Arnaud Vendryes sont en 
page 1037, en NDLR à votre question 94-63.
97-43 LAPORTE dit MARQUANTOINE (St-Domingue, Cuba, 19°)
Dans le fichier Houdaille, plusieurs LAPORTE, sans rapport 
avec la question posée, si ce n'est, peut-être :
- Fort-Dauphin,  29  12  1761,  décès de Marie  Marguerite 
LUCAS veuve de Pierre LAPORTE;
- Cavaillon 1 9 1783,  mariage de Pierre Abraham  LAPORTE, 
de  Torbec,  fils  de  + Pierre et  +  Isabelle RIM,  avec 
Marguerite  Louise SUIRE,  fille de + Abraham et Françoise 
LAPORTE;
- Norfolk,  19 12 1811,  Pierre Abraham LAPORTE, négociant 
de Cavaillon;  le même,  49 ans le 1 8 1809, témoigne avec 
d'autres personnes de St-Domingue.
- Indemnité à Cavaillon, 1831 : Pierre Abraham LAPORTE.
                                                Ph. Marcie
97-44 de RIVASSON DU GUEL (St-Domingue, 18°)
Dans le fichier Houdaille :
- Philadelphie 1802 : RIVALSON;
- de Bordeaux vers St-Domingue,  novembre 1787 :  Adélaïde 
RIVASSON,  créole de Port de Paix,  27 ans et Catherine sa 
fille, 3 ans;
- de  Bordeaux  vers  St-Domingue,  17  4  1758  :  Pierre 
RIVASSON, bourgeois.                            Ph. Marcie
97-47 Père BONAVENTURE (Guadeloupe, Nantes)
Rappel  :  notice sur le R.P.  Bonaventure in "Le  Clergé" 
(I,46)  de l'abbé Bernard David (Société d'Histoire de  la 
Martinique, 1984).
D'après le rôle de Nantes du 7 octobre 1733 :   
Le R.P. Bonaventure, supérieur des capucins de Guadeloupe, 
avait  pris passage pour France le 3 juillet 1734 sur  "Le 
Saint-Pierre"  de Nantes (250 t.),  capitaine Jean Guiard, 


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Révision 20/01/2005