G.H.C. Bulletin 94 : Juin 1997 Page 2000

COMPLÉMENTS

même  temps péri deux enfants de son fils  Paulin,  décédé 
antérieurement,  dont  la veuve,  née Rose Roch  FONTAINE, 
serait  elle-même  morte à Baracoa,  "peu de temps  avant" 
(GHC p. 264) septembre 1804.

                       A Baltimore
(Archives diplomatiques, Paris, C.C.C. Baltimore, vol. 1)

En juillet 1814, on trouve à Baltimore :
- Guillaume CHANCEAULME,  29 ans,  propriétaire de  Saint-
Domingue, réfugié aux États-Unis
- Martin CHANCEAULME, 24 ans, id.
(cf.  Liste  des  Français  de l'État  du  Maryland  ayant 
"adhéré  au  grand-oeuvre de l'Appel de Sa  Majesté  Louis 
XVIII au trône de France".  


        Fichier des personnes embarquées à Nantes

Aucun RIVASSON ne figure au fichier.

- CHANCEAULME Bonne (erreur pour Jeanne ?  GHC pp.  264 et 
  1737),  13  ans.   Embarquement  le  13 8 1765  sur  "La 
  Placelière" pour Le Cap.
  Observation : de Port-de-Paix, fille d'Abel
- CHANCEAULME Marie, 3 ans, même embarquement
  Observation : soeur de Bonne

Six LE COCQ, dont :
- Marie Barbe Aimée LE COCQ,  17 ans.  Embarquée 7 10 1784 
  sur le "Saint-Jean-Baptiste" pour Le Cap. 
  Observation : du Cap;  épouse de Pierre René LEGRAND de 
                la POMMERAYE
- Marie Jeanne LECOCQ, 18 ans, même embarquement
  Observation : du Cap;  épouse de Jean-Marie LAGARDE,  de                
                Nantes

Et encore :
- Un LE COC, contrôleur de la marine
- Onze LE COQ ou LECOQ
N.B.  Ayant  pris note des indications concernant tous les 
passagers LE COC,  LECOQ et LE COQ,  je pourrais vous  les 
communiquer  en  cas de besoin.  Six de ces  embarquements 
sont pour la Martinique.

PUBLICATIONS

                 Chirurgien sur la Circé
       L'aventure d'un chirurgien navigans nantais 
       à bord d'une frégate royale au XVIIIe siècle
            Récit historique de Gaston Blandin
     Ouest Editions, Université inter-âges de Nantes
              décembre 1996, 256 pages, 125F

Ce "roman historique maritime",  commence en juillet  1777 
et  se termine en décembre 1781,  après avoir promené  son 
héros,  Pierre Marie Gaudin, à St-Domingue, la Martinique, 
les Etats-Unis, la Grenade. Documenté, illustré de cartes, 
accompagné de divers lexiques (termes de marine,  de méde- 
cine, mots nantais, anglais), il est à la fois agréable et 
instructif.

NOUS AVONS REÇU

               Maisons des îles, Martinique
             Brigitte Marry et Roland Suvélor
         photographies de Jean-Luc de Laguarigue
               Fondation Clément - Arthaud
                     août 1996, 310F

                      Images du rhum
                    L'histoire du rhum 
       racontée à travers un siècle d'illustrations
      Eric Leroy avec la collaboration de Loïs Hayot
          Gondwana Éditions - Fondation Clément
                    octobre 1996, 260F

Splendide !  Intérêt des textes, beauté des photographies. 
qualité des ouvrages. Quelles belles réalisations, dont la 
Fondation Clément peut s'enorgueillir !

Dans le premier, à l'histoire de la "société d'habitation" 
succèdent les maisons de maître mais aussi les cases,  les 
maisons  de  ville  et les maisons  créoles;  les  détails 
d'architecture,  l'ameublement,  les jardins,  sont mis en 
valeur.  Les textes font découvrir ou redécouvrir le  sens 
de  mots oubliés ou toujours vivants,  l'origine des habi- 
tations.  Une invitation au voyage,  par l'imagination  et 
dans le passé mais aussi pour vos prochaines vacances.

Le  second offre généreusement au public la  contemplation 
des collections de la Fondation Clément et de Loïs  Hayot. 
On  suit l'histoire du rhum,  "de la naissance du tafia" à 
"l'âge de raison",  on observe "la façon de transporter le 
rhum",  on  voit naître et évoluer "l'image du rhum",  qui 
"prévient  de  bien  des troubles et guérit  de  bien  des 
maladies".  La  remarquable variété des étiquettes  (bravo 
pour  la  datation et chronologie !)  est  accompagnée  de 
commentaires dont l'humour tempère le sérieux. 

La  collection s'arrête vers 1960 et fait la part belle  à 
la Martinique avec beaucoup de "rhum" sans localisation et 
un peu de Jamaïque. Pourquoi ? L'explication en est donnée 
au chapitre sur les négociants. Lisez-le...  

"La  fondation Clément a pour vocation l'encouragement des 
arts et de la culture à la Martinique" : mission accomplie 
mais qu'elle continue...  

TROUVAILLES

de Michel Camus Lettres de naturalité

BORQUE David
o Limerick (Irlande),  de Jean, escuyer, et Hélène DOYERE. 
Résidant à la Martinique en 1699.  A fait la course  avant 
1697.  Epouse  après cette date une fille de la Martinique 
où il compte passer le restant de ses jours.  (A.N. COL C/ 
8A/11 f° 213.  7 10 1699, intendant Robert; A.N. COL B/21, 
f° 464 V°, lettres de naturalité du 23 12 1699).

POMPÉE Antoine, ancien domestique de M. Nicolas de GABARET 
(gouverneur de la Martinique en 1689,  + 1712),  o Venise, 
demande des lettres de naturalité pour lui (A.N. COL C/8A/ 
12 f° 213 V°.  Lettre de l'intendant Robert du 30 6 1700). 
Pas de lettres dans les A.N. COL B.


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Révision 21/11/2005