G.H.C. Bulletin 96 : Septembre 1997 Page 2076

RÉPONSES

6 Raymont RUART ou DO-RUART, habitant de Terre de Bas, au 
  Cap
  o ca 1686
  + Terre de Bas 13/12/1746, 60 ans (+) église
  x /1703 Catherine BOURGEOIS
  d'où une nombreuse descendance      Y. Jouveau du Breuil
97-120 Emigrants à Panama (20°)
Pistes à explorer :
- "Association  Martinique-Panama",  qui  a son  siège  en 
Martinique  et  qui  était (ou est  encore)  présidée  par 
Joseph  Jos,  professeur,  proviseur en Martinique  (Lycée 
Acajou, 97232 Le Lamentin). 
Lire le chapitre 11 de "Guadeloupe,  Martinique et  Guyane 
dans  le  monde américain",  sous la direction de  Maurice 
Burac,  Karthala,  1995)  :   "L'émigration  des  Antilles 
françaises vers le Panama (1881-1920)", par Joseph Jos.
Voir aussi le dossier du journal France-Antilles du 8 mars 
1991.
- On peut aussi écrire au professeur Mario Julio de  León, 
spécialiste  en géographie urbaine et planification régio- 
nale à l'Université de Panama.
- Association  "La  Fraternité" à Panama  (l'ambassade  de 
France à Panama doit avoir son adresse). "La Fraternité" a 
tous  les registres des personnes qui y étaient  inscrites 
pour profiter des avantages de la Mutuelle.
- Consulter les registres d'emploi dans les archives de la 
Société  du  Canal  de Panama;  difficile à  explorer  par 
correspondance.                                  G. Stéhlé
97-135 GERMAN, GERMAIN, ALLEMAN (Martinique, 19°)
On  doit pouvoir consulter utilement la référence  "Estela 
Cifre de Loubriel,  Catálogo de extranjeros residentes  en 
Puerto  Rico  en el siglo XIX.  - Río  Piedras,  Ediciones 
Universidad  de  Puerto  Rico"  signalée  dans   l'article 
d'Ivette Pérez Vega,  El efecto económico,  social y polí- 
tico  de  la emigración de Venezuela en el sur de  Puerto-
Rico  (Ponce),  1818-1830,  Revista de Indias  1987,  vol. 
XLVII, núm. 181, págs. 868.                    P. Baudrier
97-136 Habitations Fond-Cacao et Gaigneron (Gpe, 19°)
Consulter les registres de Me Philippe Auguste MOLLENTHIEL 
entre  1855 et 1860 :  plusieurs actes concernent  l'habi- 
tation Fonds-Cacao, qui appartenait à Rémi TERRAIL et à la 
famille  de  BAYE.  Voir,  entre  autres,  les  actes  des 
02/01/1858 et 16/03/1858.                    Ste-C. Lacour
NDLR Sur les lieux de consultation, voir NDLR p. 2048. Aux 
AD de la Guadeloupe, cotes des microfilms : 6mi/726 à 728.
97-138 GAUBE (Guadeloupe, 19°)
Joseph  Benjamin GAUBE,  né en 1801 à Roquefort,  est cité 
dans un acte de 1835 à Roquefort comme "colon à  Pointe-à-
Pitre";  il est fils de Gabriel et de Marie Dorothée FAÿT, 
demeurant à Roquefort (il s'agit d'une branche collatérale 
de la famille que vous citez en NDLR).  Peut-on trouver sa 
descendance ? 
Je  perds  aussi  la trace d'autres GAUBE à  Bayonne  vers 
1800 : partis pour St-Domingue ou les Etats-Unis ?
Comment   connaissez-vous   l'acte  de  Me  St-Guirons   à 
Roquefort en 1775 ?                           J.P. Mercier
NDLR  Le  consentement des parents en 1775 est  cité  dans 
l'acte de mariage du 07/07/1778.
Nous avons effectivement retrouvé à Pointe-à-Pitre,  le 22 
janvier 1834,  le mariage de Joseph GAUBE,  propriétaire à 
Pointe-à-Pitre,  né  à  Roquefort  dans les Landes  le  10 
germinal  IX (31/03/1801),  fils de + Gabriel et de  Marie 
FAYT  sa veuve,  avec Reine Marie Olive  TESSIER,  née  au 
Gosier le 6 mai 1810,  fille de + François et de Catherine 
VALLÉE  sa veuve,  veuve en secondes noces d'Etienne MORA. 
Les témoins sont :  Silvain Joly de Sabla, négociant; Jean 
Cyr  Durand,  propriétaire;  François  Antoine  Marguerite 
Mathey, négociant; Joseph Paris, propriétaire.
On   trouve  ensuite  dans  les  tables   décennales   les 
déclarations  de naissance de Jean Marie,  le  28/12/1830; 
Gabriel Jean,  le 12/05/1832;  Marie Olive, le 22/01/1834; 
Julie Claire, le 07/11/1835 (dans ces deux actes, que nous 
avons consultés, le père est dit habitant propriétaire aux 
Abymes,  y  domicilié);  Marie Antoinette,  le 26/01/1838; 
Louis Marie, le 30/03/1840.
Plus  de  mention d'actes GAUBE ensuite,  ni  à  Pointe-à-
Pitre, ni aux Abymes (registres séparés à partir de 1838); 
recherche faite jusqu'en 1864 à Pointe-à-Pitre et 1874 aux 
Abymes.
97-143 MAGLOIRE (Guadeloupe, Dominique, 19°-20°)
Je  ne  puis donner d'informations généalogiques  sur  Mgr 
MAGLOIRE  mais  puis affirmer,  pour l'avoir  bien  connu, 
qu'il  n'était  pas évêque de  Guadeloupe  mais  "prélat", 
nommé  par  Mgr  GAY  (l'évêque de  Guadeloupe)  en  1951. 
Premier  prêtre  de couleur de  Guadeloupe,  fondateur  du 
séminaire,  c'était un homme affable et très respecté pour 
son action religieuse.
On trouvera des informations sur lui dans le livre du père 
Camille Fabre "Dans le sillage des caravelles" (1976),  en 
pp.  261-262,  274  et  307;  il y a sûrement  un  dossier 
volumineux sur lui à l'évêché de Basse-Terre.    G. Stéhlé
97-143 MAGLOIRE (Guadeloupe, Dominique, 19°-20°)
Je viens de lire à Terre de Haut un livre intitulé  "Homme 
de combat,  Georges MAGLOIRE, prêtre guadeloupéen" de Jean 
Hamot  (1996).  J'avais pris note d'anecdotes relatives  à 
Terre  de Haut au début du siècle.  Sur Georges  MAGLOIRE, 
voici  les notes que j'ai prises :  né en 1901 à Terre  de 
haut,  fils  d'Auguste Magloire et Françoise  CÉTOUT;  son 
père  décède  en 1904;  premier prêtre de  couleur  de  la 
Guadeloupe en 1933;  prêtre à Terre de Haut en 1935,  il y 
crée une école presbytérale qui deviendra ensuite le petit 
séminaire diocésain;  il exerce ensuite en Guadeloupe dans 
diverses paroisses.                               B. Bride
97-146 LEDÉE, VENTRE, BANTRE (Porto-Rico, 19°)
1) voir réponse 97-135.                        P. Baudrier
2) question au questionneur :  je serais intéressé par les 
date  et  lieu de naissance (Porto-Rico,  à  ?,  ca  1820) 
d'Edouard  Antoine VENTRE d'AURIOL :  décédé à Londres  le 
15/12/1873 il s'était marié ca 1842/1845 (à Porto-Rico  ?) 
avec Aurélia Hortense LACOUR (o Basse-Terre 12/12/1826).
                                             Ste-C. Lacour
97-149 AUVART (AUDEVART) et SPENCER (St-Domingue, 18°)
Dans  le fichier Houdaille,  rien à ces trois  noms  mais, 
pour Léonard JUGE :
- à Miragoane le 30/06/1739, décès de Claude JUGE, 14 ans, 
fils de Jean.
- de  Bordeaux vers St-Domingue,  le 06/11/1769 :  Léonard 
JUGE, marchand, et son épouse Marguerite PIGAS
- de  Bordeaux vers St-Domingue,  le  17/09/1771,  Antoine 
JUGE et Jean son frère.
- de Bordeaux vers St-Domingue,  le 02/03/1772, Jean JUGE, 
négociant.
- décès aux Gonaïves le 24/01/1773 de Jean JUGE,  natif de  
Bordeaux, fils de Léonard et Catherine PICACHE.
- de  Bordeaux vers St-Domingue,  le 06/10/1777,  François 
JUGE, liquoriste.                               Ph. Marcie


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Révision 23/01/2005