G.H.C. Bulletin 98 : Novembre 1997 Page 2097

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 1997

Après appel à candidature il est procédé au vote. 
Les candidats sont élus à l'unanimité.

Renouvellement  du  mandat  de représentant de  la  Région 
Atlantique  au Conseil d'administration de  la  Fédération 
française de généalogie.
Comme  l'année précédente je demanderais que  vous  renou- 
veliez  mon  mandat  et que vous déléguiez  au  bureau  la 
possibilité  de nommer Philippe Camprasse à ma place si je 
devais abandonner cette fonction.
Le mandat est renouvelé à l'unanimité.

Perspectives pour 1997 et 1998

A  ce jour nous comptons 313 membres payant.
Notre  association  a été présente au Congrès  de  Bourges 
mais  ce  fut  le plus mauvais congrès auquel  nous  ayons 
participé.  La présence de notre association au congrès de 
Brest en 1999 est donc aléatoire.  Non seulement les frais 
engagés  sont disproportionnés par rapport au "retour  sur 
investissement" mais le caractère bénévole et national  de 
cette manifestation nous a paru en voie de disparition. 
D'autre part les membres qui tiennent le stand de  l'asso- 
ciation sont en nombre restreint et,  en conséquence, cela 
ne  leur permet pas de suivre les conférences et les mani- 
festations.
Lors du Congrès Bernadette Rossignol a fait une conférence 
sur  les  relations entre les Antilles et  le  Canada.  Le 
texte doit en être publié dans les actes du Congrès.
Enfin cette année,  comme prévu,  un numéro supplémentaire 
est publié : le Thesaurus de 1996.
Philippe  Camprasse a réalisé et continue de réaliser  les 
thesaurus  des  années antérieures qui seront  de  numéros 
spéciaux   du   bulletin   mais  pour   des   raisons   de 
simplification de gestion il est demandé aux souscripteurs 
et  aux acheteurs de lui adresser la commande et de  faire 
le chèque à son ordre.

Pour  1998 nous n'envisageons pas de changement du montant 
de la cotisation. L'année prochaine, qui sera la dixième de 
notre  association,  nous  appelle à faire un bilan  et  à 
mener  une  réflexion  sur  notre  avenir.  L'augmentation 
constante  du  nombre de pages du bulletin  a  induit  une 
augmentation parallèle, sinon plus lourde, de la charge de 
travail  des  responsables de la publication.  Or ceci  se 
fait  au  détriment  de publications  de  fonds  qui  sont 
toujours  en attente.  Il faut savoir que la seule mise en 
page,  correction,  relecture  d'un bulletin de  32  pages 
prend environ une semaine à deux personnes.
Le  dépouillement du courrier,  la rédaction des questions 
et réponses,  la frappe des articles représentent la  même 
charge.  Il  est donc difficile de maintenir ce rythme qui 
devient incompatible avec la vie professionnelle et la vie 
privée.  De  plus nous allons fêter notre 100e  numéro  et 
nous  voudrions  qu'il  soit digne de  notre  association. 
Voilà pourquoi nous envisageons de faire plusieurs numéros 
de  16 pages qui seront "complétés" par d'autres  publica- 
tions. Enfin une reprise des dépouillements  systématiques 
devrait être entreprise...  si de bonnes volontés se mani- 
festent.
A ce propos je tiens à signaler un dépouillement important 
qui  a été effectué sur un document conservé aux Archives 
de  Paris et qui sera envoyé à la  Guadeloupe.  Il  s'agit 
d'un   fragment  du  recensement  de  Pointe-à-Pitre  pour 
l'année  1847.  Ce recensement a servi pour  l'attribution 
des  noms aux nouveaux libres et il est donc  en  relation 
directe  avec  le  150e  anniversaire  de  l'abolition  de 
l'esclavage  qui sera célébré en 1998.  D'autres fragments 
du  même recensement de Pointe-à-Pitre sont conservés  aux 
Archives départementales de la Guadeloupe mais n'ont  pas, 
à ma connaissance, fait l'objet d'un dépouillement. 
Ce  document  avait  été signalé à Pierre Bardin  par  les 
responsables  des  Archives  de Paris qui ont  procédé  au 
microfilmage avant envoi à la Guadeloupe.
Le  microfilm a été mis à notre disposition et M.  et  Mme 
Chaffanjon,  ici présents,  ont fait ce dépouillement  sur 
microfilm  chez eux.  Ils ont réalisé le canevas de saisie 
sur Excel et ont procédé à la lecture, la transcription et 
à  la  saisie.  Ceci a représenté un travail de  plusieurs 
semaines  mais  toutes les informations ont  été  saisies. 
Inutile de dire que la qualité du document original (écri- 
tures différentes,  trous de vers,  encres pâlies etc.) et 
le  fait de le lire sur microfilm n'ont pas facilité cette 
tâche.  Mais grâce à ce travail de fourmi la relecture  et 
la  correction à partir du document original que l'on nous 
a autorisées à faire dans les locaux des archives de Paris 
n'a pris que 4 jours à deux personnes.  Cette relecture  a 
été  effectuée par Pierre Bardin,  Bernadette et  Philippe 
Rossignol.  Maintenant  il reste à M.  et Mme Chaffanjon à 
reporter  toutes  les corrections.  La publication  et  le 
dépôt  seront faits mais de plus il faut espérer  que  les 
autres  fragments  qui se trouvent à la Guadeloupe  seront 
dépouillés sur place par d'autres personnes  dévouées.  Le 
programme  et la technique de saisie mis au point pourront 
servir à nouveau.  
Je vous demande d'applaudir les participants à cette  opé- 
ration  et  en  particulier Madame  Chaffanjon  qui  s'est 
"cassé les yeux" sur le microfilm.
Applaudissements
Je dois signaler aussi que depuis sa création le  bulletin 
de  notre  association  est dépouillé  par  des  personnes 
dévouées  de la Bibliothèque nationale et un grand  nombre 
d'articles sont référencés dans la "Bibliographie annuelle 
de l'Histoire de France" éditée par le CNRS.
Je  vous  demande maintenant de voter sur le  montant  des 
cotisations pour 1998 qui resterait de 180FF ou 42US$ pour 
les  personnes  physiques  et  250F ou  60  US$  pour  les 
personnes morales.

Le montant de la cotisation est adopté à l'unanimité.
 
    Diverses questions sont ensuite posées par des membres 
de l'assemblée.
Il  est  demandé si l'association envisage de  mettre  les 
bulletins sur CD-ROM.  Le président se dit d'accord sur le 
principe  à  condition  que quelqu'un  veuille  bien  s'en 
charger.

Philippe  Camprasse explique ensuite comment  utiliser  le 
Thesaurus  qu'il  a réalisé puis  Philippe  de  Chastellux  
fait  un  court exposé sur le devenir de  la  bibliothèque 
généalogique et les rénovations prévues.

Après  la dégustation du "ti punch" l'assemblée se  dirige 
vers  le  restaurant où chacun peut,  au cours  du  repas, 
parler de généalogie.  


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Révision 27/01/2005