G.H.C. Bulletin 99 : Décembre 1997 Page 2121

RÉPONSES

8 Joseph CHAMBLEAUX (CHAMBELLEAUX, etc.), tonnelier au 
  Port-Louis (1770), négociant (1772)  
  o Nérac, diocèse d'Agen
  + Port-Louis 12/10/1791 "Monsieur CHAMBLAU, petit 
     marchand, âgé de 40 à 50 ans"
  x Port-Louis 24/01/1769 
9 Marie TRANCHARD 
  o Bègle (1769) ou Carre (1769) ou Begh (1777), diocèse 
     de Bordeaux, ca 1744
  + Port-Louis 18/08/1777, âgée d'environ 33 ans, épouse 
     de Joseph CHAMBLEAU, du diocèse de Bourdeaux, habi- 
     tante en ce bourg depuis environ 20 ans
  ax Port-Louis 17/11/1761 André GUILLET, négociant au 
     Mancenillier (1761), boulanger (1769), négociant 
     (1768) au bourg de Port-Louis, fils de feu André et 
     de Marie BEAUDUIN
     o Royan (St-Pierre) au pays d'Aunis, diocèse de 
          Saintes, ca 1767
     + Port-Louis 02 (+) cimetière 03/08/1768, "négociant 
          en ce bourg, 29 à 30 ans"
10 Jean Baptiste François Gabriel DYEL (de VAUDROCQUES) 
11 Cécile Gabrielle LE TERRIER (de MENNETOT)
16 Jean CHAMBELLEAUX
17 Marie DURAT
18 Jean Baptiste TRANCHARD, négociant au bourg du Port-
  Louis puis habitant (1788) (arrivé en Guadeloupe avec sa 
  femme et au moins un fils et une fille peu avant 1755)
  o diocèse de Bordeaux ca 1737
  + Port-Louis 26 (+) 27/09/1788, 51 ans
19 Marie GALLEMACHE (et variantes, voir plus haut)
  o Cambes paroisse de Castrie, diocèse de Bourdeaux, ca 
     1718 
  + Port-Louis 17/05/1773, âgée d'environ 55 ans, épouse 
     de Jean Baptiste TRANCHARD, négociant au bourg 
97-166 DURANTON, BUCHEY, PIAU (St-Domingue, 18°)
Merci  pour  la  réponse  très  détaillée  en  page  2092. 
Ferdinand  DURANTON  est un véritable personnage de  roman 
qui joua un rôle important par la suite en Afrique.
                                               J. de Cauna
97-167 LEGENDRE (Martinique, 19°)
Toujours  à  la recherche de  l'aïeule  martiniquaise,  je 
cherche  des  éclaircissements sur le  mariage  de  Victor 
Amédée  LEGENDRE ONEILLE et Elisabeth PHILIPPE (née à  St-
Pierre),  célébré le 15 mars 1787 à Rivière-Pilote.  Avant 
le  mariage,  un  LEGENDRE  de  FOUGAINVILLE  avait  formé 
recours contre celui-ci (opposition présentée le 5 février 
1787 par Me Rolland,  huissier).  Legendre de Fougainville 
avait  été  débouté  de sa demande le 9 mars 1787  par  le 
Conseil  (signifié par l'huissier Bedon le 14 mars) et  le 
mariage  avait donc eu lieu,  mais au domicile du mari  et 
non à l'église;  la famille Legendre,  pourtant nombreuse, 
n'avait pas été représentée et les parents de l'épouse  ne 
sont  pas cités dans l'acte.  Seuls avaient signé pour son 
côté  des "habitants de cette  paroisse"  (St-Pierre).  Le 
couple  avait  alors  reconnu  deux  enfants,  baptisés  à 
Rivière Pilote :
- Jacques ONEILLE, né le 27/02/1768 (19 ans au mariage);
- Guillaume Régis ONEILLE, né le 16/12/1773 (14 ans). 
Comment  trouver  les  documents cités  (outre  l'acte  de 
mariage,  que  je  possède) ?  Et comment  savoir  si  une 
personne est de race blanche ou pas ?            R. Baudry
NDLR  D'après  "Les officiers du Conseil souverain  de  la 
Martinique"  d'Emile Hayot (Mémoires de la Société d'Hist. 
de  la  Martinique 1964),  Thomas Pierre  LEGENDRE  de  LA 
BRETESQUE  et  Marie Madeleine CANU DESCAVERIES eurent  12 
enfants  dont Victor Amédée sieur d'ONEILLE,  qui est  dit 
décédé  à Rivière Pilote le 15/02/1815 (mais il n'est  pas 
question   de   mariage)  et  Charles  Alexis   sieur   de 
FOUGAINVILLE (1730-1792),  époux de Barbe Nicole MILLET de 
LA  BOURDELIèRE  et père du futur  conseiller  au  conseil 
souverain.  Les  LEGENDRE  essayèrent à deux  reprises  de 
faire  enregistrer  leurs  titres  de  noblesse  mais  n'y 
parvinrent qu'en 1815.
Les LEGENDRE sont sûrement des "créoles" au sens du mot au 
XVIIIe siècle,  c'est-à-dire des blancs créoles, habitants 
notables; quant à la demoiselle PHILIPPE, nous n'en savons 
rien.  Avez-vous  consulté  les actes de baptême des  deux 
enfants  ?  cherché  et trouvé celui de leur mère  (à  St-
Pierre,  le Fort ou le Mouillage) ? ou son acte de décès ? 
Vous  pourriez très éventuellement y trouver des  mentions 
de couleur. 
Quant  à  trouver  les  actes  d'opposition  et  de  levée 
d'opposition...  Ils  sont peut-être dans les registres du 
conseil souverain de la Martinique,  microfilmés mais dont 
on  n'a  pas de double à Paris.  Vous  pouvez  essayer  de 
profiter  d'un séjour à Paris pour consulter au CARAN  les 
microfilms des actes notariés mais c'est long et aléatoire 
surtout sans répertoire (à Aix, non microfilmés). Vérifiez 
aussi dans l'inventaire de la série Colonies E s'il y a un 
dossier de ces familles (mais les dossiers sont à Aix,  en 
cours  de  microfilmage).  Qui en saurait plus  sur  cette 
branche rejetée par la famille ?
97-178 GAILLARD (St-Domingue, 18°)
Nombreux  GAILLARD  à  St-Domingue (le  plus  connu  étant 
propriétaire  de la sucrerie Lafaurie et Gaillard à Ouana- 
minthe)  mais  apparemment aucun ne  répondant  au  prénom 
recherché dans l'Indemnité de St-Domingue.     J. de Cauna
97-180 TARDY (St-Domingue)
Quatre  références au nom de TARDY dans l'Indemnité de St-
Domingue :
- 1832 :  Jeanne FOURNIER épouse TARDY, une des héritières 
de la caféterie de Jean Fournier aux Sourçailles, paroisse 
de Port-au-Prince.
- 1829  :  Jeanne Sophie JORRY de LOUVILLE  épouse  TARDY, 
héritière,  par  sa  mère Marie Catherine JOUART veuve  de 
Jorry  de Louville,  dans la guildiverie "de  Louville"  à 
l'embarcadère  de  la Petite-Anse,  paroisse du  Quartier-
Morin  et  dans la caféterie "de Louville" à  la  Nouvelle 
Plymouth, paroisse de Jérémie.
- 1831 : Julie Marie PEFFAULT-DELATOUR épouse TARDY, héri- 
tière  par  sa mère Marie Julienne PEAN  épouse  Peffault-
Delatour,  dans  une caféterie au Mapou,  paroisse de  St-
Louis (du Nord);  1827 :  la même, ayant-droit par sa mère 
et  sa  tante  sur  la caféterie "Lamathe  et  Latour"  au 
Matador, paroisse du Dondon.
- 1830  :  Alexis TARDY,  représentant à divers titres  la 
dame  veuve  SOUCHAY (Marie  Anne  Thérèse  KELLER),  seul 
ayant-droit  sur  la  caféterie  "Souchay" à  la  Crête  à 
Marcana,  paroisse  de la Grande Rivière du  Nord;  2.925F 
(1/10° de la valeur estimée).
Ce  dernier doit être la personne recherchée.  Il reste  à 
voir si le dossier préparé pour l'Indemnité existe  encore 
au CAOM d'Aix-en-Provence (nombreuses destructions; épaves 
classées par ordre alphabétiques au Greffe de St-Domingue, 


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Révision 27/01/2005