INDEX MOREAU de SAINT-MÉRY LETTRE M

 

MACANDAL (François). Nègre esclave de l'habitation Le Normand de Mézy, chef de bande, auteur ou instigateur de nombreux empoisonnements, exécuté en janvier 1758. CAOM Col. E 295. — 629, 630, 631.

Macandal voir DUFRESNE de PONTBRIAND.

Macandal voir DUPLESSIS.

Macandal voir TRÉVAN.

MACARTHY (Denis). Habitant propriétaire à l'Acul (1772), époux de Renée Robert dont il eut un fils, Denis Charles et une fille Marie qui épousa le sieur de Puiberneau. — 620.

MACARTHY (de). D'origine irlandaise. Capitaine de port à Québec, lieutenant de Frégate (1745), capitaine de brulôt (1748), lieutenant de vaisseau (1751), chevalier de Saint-Louis (1752), Capitaine de vaisseau (1757), Commandant de la Sirène en 1760, il fut fait prisonnier et mourut à Paris le 24 janvier 1765. — 727.

MACÉ. Trésorier de l'église de la Petite-Anse (vers 1688). — 284.

Machoquet voir BOYER (François).

MACIEUX (ou MASSIEU). Habitant à Torbeck (1757). Il s'agit sans doute de Valentin M. natif de Bordeaux fils de Moïse M. et de Jeanne-Julie de Trébal, qui épousa Renée-Pétronille de Ronzières. — 1280.

MACNEMARA. Habitant propriétaire à Saint-Louis du Morin. Famille d'origine irlandaise. Claude-Mathieu M. était propriétaire à Ouanaminthe, sa fille Catherine-Claude-Marguerite épousa le comte Du Chaffault. Il existait aussi aux Cayes Saint-Louis un Denis M. Capitaine de navire, fils de Hugues M. aussi capitaine de navire, originaire de Saint-Nicolas de Nantes, qui épousa le 30 mai 1757 Jeanne-Madeleine Mondière, veuve Ferret. — 236, 237.

MACNEMARA (Henry-Pantaléon, comte de). Originaire d'Irlande, fils d'un capitaine de vaisseau Garde-marine à Roche-fort (1756). Enseigne de vaisseau  (1761), lieutenant d'artillerie (1764), lieutenant de vaisseau (1772). Aide-major des troupes et armées navales (1775), lieutenant-colonel (1779), Capitaine de vaisseau (1780), chef de division (1786), Major général à Rochefort. Il mourut assassiné à l'Ile de France le 4 septembre 1790. Chevalier de Saint-Louis en 1775. — 1005.

MADOULÉ (Abbé). Professeur de mathématiques (1788). — 963.

Magallon-Desmaille voir LAMBERT (ou VOSSET).

MAGES (Jean). Entrepreneur de bains publics au Port-au-Prince (1789), propriétaire au quartier de Bellevue. — 1047.

MAGON (René). Directeur de la Compagnie des Indes, Gouverneur des Iles de France et de Bourbon (1755-59). Intendant de Saint-Domingue (1764-66), il voulut mener l'administration de la colonie suivant des méthodes commerciales. Retiré à l'Ile de France où il avait des propriétés, il y mourut le 5 octobre 1778 laissant un million de dettes. Epoux de Julienne de Lapierre. Son fils, Charles Magon de Médine, contre-amiral, fut tué à Trafalgar le 21 octobre 1805. CAOM Col. E 296 et C9A 121 à 129. — 19, 306, 308, 352, 397, 399, 433, 445, 457, 555, 583, 1078.

Magoulet de Maisoncelles voir BONGARS (Jacques-Alexandre de).

MAHÉ (Yves dit DU VERGER). Originaire de Bretagne. L'un des premiers colons du Cul-de-Sac (1685). — 940.

MAHÉ voir LAUNAY-MAHÉ (Julien de).

MAHON. Lieutenant d'infanterie à Saint-Marc (1726), nombreuse famille mulâtre de ce nom vers 1750. — 878.

MAIGNAN (Jean). Originaire de Perignac, au diocèse,, de Saintes, Habitant à l'Arcahaye, syndic du quartier du Boucassin, il mourut à 72 ans le 10 juin 1767. Ne pas le confondre avec un autre Jean Maignan qui fut commandant des milices de Nippes et mourut à 85 ans en décembre 1773 dans ce quartier dont il était « le père et le fondateur ». — 932.

MAIGNÉ (Jean-Paul). Bienfaiteur des Maisons de Providence du Cap. Sans, doute parent de François Maigné de Sallenave, créole du Trou, qui possédait dans cette paroisse et à Vallière d'importantes caféières. — 407-

MAILLART (Simon-Pierre). Né à Auxonne en Bourgogne en 1690, secrétaire de M. de Maurepas, ministre de la Marine, Intendant de Saint-Domingue (1738-1751). Habitant propriétaire à Torbeck, il y mourut le 6 octobre 1758. CAOM Col. C9A 48 à 89. Il eut quatre fils qui furent, l'un ordonnateur à Brest, un autre officier dans les troupes de Saint-Domingue, le troisième, dit Maillart-Dumesle, intendant à Cayenne puis aux Iles de France et de Bourbon, le dernier entra en religion. — 19, 31, 220, 246, 279, 281, 286, 305, 323, 329, 332, 346, 351, 394, 395, 396, 411, 422, 432, 440, 444, 446, 455, 456, 466, 473, 483, 554, 556, 571, 732, 791, 792, 819, 821, 921, 930, 941, 953, 957, 967, 970, 974, 975, 976, 977, 979, 991, 1003, 1009, 1012, 1031, 1041, 1046, 1175, 1247, 1280, 1290, 1317, 1319, 1332, 1333, 1334, 1346, I355, 1358, 1369, 1372, 1382, 1387.

Maillart voir REY.

Maillé voir BROSSARD de BEAULIEU (François).

MAILLET (de) voir LA COSTE (Pierre MAILLET de).

MAINTENON (Charles-François d'ANGENNES, marquis de). Officier de marine, commandant la Sybille (vers 1670). Gouverneur de Marie-Galante (1679-1686). — 1357.

Maintenon voir Angennes

MAISONCELLE. Habitant à la Petite-Anse, sans renseignements. — 285.

Maisoncelles voir Magoulet

MAISONNEUVE voir DELABBAYE (Vincent MAISONNEUVE).

Maisonneuve (de) voir GRENON de PINSAULT (Jean-Laurent).

Maisonneuve de L'Abbaye voir BURIN (Alexandre-François).

Maisonneuve-Delabbaye voir HOSTEN (ou OSTEN ou OSTEIN).

Maisonseule (de) voir Glaise

MALA. Exécuteur testamentaire de Lefebvre-Deshayes (voir ce nom), sans renseignements. — 1409.

Malerive voir Peyret

MALET voir DU GRAVIER (François MALET, chevalier puis comte).

Malet (François comte du Gravier) voir MALLET

Maleval (de) voir LE GOÛT (Pierre-Toussaint).

Malivert voir BENECH de SOLON.

Malivert (Anne) voir SERCEY (Jean-Baptiste-Marie, vicomte de).

Malivert (Pierre) voir OLIVE (Etienne).

MALLERIVE. Souscripteur pour le théâtre du Cap (1744). — 344.

MALLET. Importante famille de la paroisse des Coteaux. Jean-Pierre, Charles et François M. jouèrent un rôle important dans les troubles des milices (1766) et furent condamnés en 1771. Jean-Pierre et François M. bénéficièrent en juillet 1776 d'un brevet d'abolition. Ne pas confondre avec François Malet, comte du Gravier, lieutenant-colonel d'infanterie, major commandant au Cap Tiburon en 1782, qui passa en conseil de guerre pour insubordination. CAOM Col. E 149. — 1340.

MALLET (de) voir FAUBEAU de MALLET (Jean-Anne-Bernard).

MALLEVAL (ou MALVAL Vincent de). Négociant et propriétaire aux Cayes (1755). Un Louis de M. était procureur à Saint-Louis. — 1282, 1291.

Malnos voir DESPOUSSES.

MALOUET d'ALIBERT (Pierre, Victor, baron). Né à Riom en 1740. Inspecteur des embarquements pour les colonies à Rochefort et Bordeaux (1764). Commissaire de la Marine, ordonnateur à Saint-Domingue (1765-69). Intendant à Cayenne puis en 1781 Intendant de Marine à Toulon. Député du Tiers aux Etats-Généraux de 1789 pour le baillage de Riom. Émigré, rentra en 1803, fut commis de la Marine à Anvers, conseiller d'État (1810), Ministre de la Marine pendant la Première Restauration, il mourut à Paris en 1814. Auteur d'importants mémoires sur les colonies. Il avait épousé Marie-Louise Béhotte. Son frère Malouet d'Alibert avait épousé au Cap le 19 novembre 1785 Rose Pavie, native de Sainte-Rose, fille de Pierre P. capitaine de milices, veuve en premières noces de Benjamin Doze, capitaine de milices au Cap. — 327, 449, 765, 766, 768, 772.

MALVAL (Vincent de) voir MALLEVAL

MALVERGNE. Bienfaiteur des Maisons de Providence du Cap. Sans renseignements. — 407.

MALVES (de). Lieutenant à Saint-Domingue (1727), aide-major à Saint-Louis (1728), capitaine (1732), major au Petit-Goave, puis au Cap (1739), souscripteur pour le théâtre du Cap (1744), mort à Blaye en juillet 1744. CAOM Col. E 299. — 344.

MAMIEL (le P.). Curé du Fond de l'Ile-à-Vache (1685-86). — 1278.

MANCINY voir MANSIGNY.

MANDEVILLE (Jean). Marguillier de la paroisse Saint-Louis du Morin (1688). — 238, 239.

MANSIGNY (Michel-Joseph GRANDIN de). Habitant propriétaire aux Cayes, aux Coteaux et à Torbeck, fils de Charles G. de M., natif d'Etrepagny (Eure). Il épousa en 1744 Marie-Anne Michel, fille de feu Etienne Honoré M. et de Marie-Anne du Croisset. — 1340.

MANSUY (Sigisbert de). Ingénieur et aide-maréchal-des-logis, envoyé à Saint-Domingue en 1764. Ingénieur au Cap (1769), capitaine (1773), chevalier de Saint-Louis (1784), retiré en 1786. Il avait épousé Marie Robert. Son fils, Charles-Victor fut nommé Ingénieur géographe à Saint-Domingue le 31 mai 1787. CAOM Col. E 300. — 639.

Maphaux (André) voir WIBERT (ou VIBERT Joseph).

MARAGON (Veuve). Il s'agit de Geneviève Decopin, veuve de Jean-Pierre Durand de Linois, greffier en chef de la juridiction de Saint-Louis, fille de feu D. lieutenant de juge à Saint-Louis qui avait épousé à Aquin le 19 mai 1760 Dominique Tallarie-Maragon, habitant à Aquin, natif de Saint-Savinien en Saintonge, fils d'un chirurgien-major des vaisseaux. — 1237.

MARBOIS voir BARBÉ.

MARCADÉ. Habitant du Fort-Dauphin, sans renseignements. — 149.

MARCEILLAN (François, comte de). Ancien capitaine de dragons, commandant des milices de Saint-Louis, il avait épousé Sophie-Victoire-Françoise de Santo Dominguo (voir ce nom) et mourut le 7 janvier 1785. Sa fille, Marthe-Victoire, épousa à Aquin le 21 septembre 1783 Jean-Baptiste Favre de Saint-Castor, Ecuyer, Garde du corps du Roi. — 1233.

MARCGRAVE. Il s'agit sans doute de Georgius Marggraff, auteur d'une Historia rerum naturalium Brasiliae, parue à Amsterdam et à Lyon (1648) et d'un Tractatus topographicus et meteo-rologicus Brasiliae, publié à Amsterdam (1658) — 1116.

MARCHAND. Capitaine de milices, conseiller au Conseil Supérieur du Cap (1691), tué à la bataille de Limonade. — 190.

MARCHAND (François-Marie-Auguste). Habitant au Petit-Trou vers 1770. Il possédait aussi des biens à Plaisance dans la partie du Nord. — 1218.

MARCHAND (Jacques). Habitant de la Petite-Rivière (1750). CAOM Col. E 301. — 857.

MARCHAND (Louis ?). Négociant au Cap (vers 1778). Administrateur des Maisons de Providence. — 406.

MARCHAND (Pierre). Négociant au Port-au-Prince, Administrateur des Maisons de Providence, natif de Broussy, diocèse de Luçon. Il épousa le 8 janvier 1776 Anne Chevalier dont il eut plusieurs enfants. — 1031, 1032, 1034, 1041.

Marchand voir EVERARD (Jean-Baptiste).

MARCHANT voir DUMÉE (Joseph MARCHANT, sieur).

MARCHEVILLE (de) voir LABORDE de MARCHEVILLE (François-Louis-Joseph de).

Marcombe voir BOUTEILLER (Guillaume).

Marcy voir NORP.

MARÉ (Louis). Habitant au Boucassin, paroisse de l'Arcahaye, fils de feu Jérôme Maré, de son vivant commandant du quartier et de Jeanne Cauvin, remariée avec Florent Ffos, lieutenant civil et criminel à Léogane. Louis M. épousa le 10 avril 1725 Françoise Luron, dont il eut de nombreux enfants. — 921, 922, 925, 934.

MARES. Capitaine de port au Môle Saint-Nicolas, mort en 1771, sans renseignements. — 750.

Mares voir Galaup

MARGAT (le P.). Curé de la Petite-Anse (vers 1740), puis du Cap, auteur d'une Histoire de Tamerlan, — 284, 526.

MARIAS (François-Amédée ?). Originaire de Bordeaux, habitant à l'Ilet à Pierre-Joseph, mort le 8 octobre 1781. Il avait épousé Marie-Jeanne Ivonnet (voir ce nom). Leur fille Marie-Louise-Victoire épousa le 20 mai 1788 Amori-Exupert-Louis-Julien-Joseph, chevalier de Rouault, natif de Nozay (Loire-Atlantique). — 1366.

MARIE. Ecrivain de la Marine à Toulon (1679). A Saint-Domingue faisant fonction de commissaire ordonnateur (1697), il mourut à Saint-Domingue en 1707. — 18.

MARIE (Antoine). Imprimeur à Nantes, il obtint le 31 décembre 1762 un brevet d'imprimeur-libraire exclusif pour la colonie de Saint-Domingue Il imprima, à partir du 1er février 1764, la Gazette de Saint-Domingue Il mourut au Port-au-Prince le 6 décembre 1767. CAOM Col. E 302.— 352.

MARIE (Raymond). Négociant au Port-au-Prince, originaire du Dauphiné. Il épousa le 5 décembre 1783 Françoise-Elisabeth Orchez, fille de Jean-Baptiste O. Conseiller au Grand Conseil de Genève. — 983, 984.

MARIE-JEANNE. Négresse libre, morte en 1781 à 90 ans à Sainte-Rose. — 230.

MARIE-JEANNE. Négresse, habitant au Cul-de-Sac (1785). — 1069.

MARIE-MAGDELEINE. Négresse libre, morte à Sainte-Rose en 1781 à 90 ans. — 230.

MARIGNY (de) voir IMBAULT de MARIGNY (Pierre).

Marigo (de) (Louise-Marie-Anne) voir LILANCOUR (Jean-Baptiste de TASTES de).

MARILLET (Jacques). Prévôt de maréchaussée au Cul-de-Sac vers 1740. Originaire de Rochefort. — 1131.

MARIN (Antoine). Habitant du Cul-de-Sac (1730). CAOM Col. E 199. — 941.

MARINGOUIN voir BÉNARD dit MARINGOUIN

MARIOTTE (Edme). Physicien français (1620-1684). L'un des premiers membres de l'Académie des Sciences. — 831.

MARMÉ (de) voir LOMÉNIE de MARMÉ (Jean-Baptiste).

MARQUANT (ou LE MARQUANT). Capitaine de milices, conseiller au Conseil Supérieur de Léogane (1686), commandant au Cap. — 322.

MARRAUD voir LEYRITZ et MARRAUD

Marraud des Costières voir BOURDET (Etienne).

MARRAUD-DESGROTTES. Créole de la Martinique. Propriétaire à Torbeck de sucreries et cotonneries valant 850.000 livres, membre du comité provisoire du Sud. D'autres branches de la famille porte le nom de Marraud-Descostières et Marraud-Huc. M. Desgrottes fut député de Torbeck à l'Assemblée de Saint-Marc (1790). — 1292.

MARSAN (Jean). Voyer de Plaisance vers 1780. Un Jean-Baptiste de Bouille-Marsan possédait 3 caféteries à Plaisance. — 639.

MARSAN (Jeanne-Marie CHAPIZEAU, épouse LE GENDRE de). Comédienne, épousa le 1er novembre 1764, le sieur Le Gendre de Marsan, protégé de La Clairon, arriva à Saint-Domingue avec son mari en 1780, joua au Cap, son mari mourut en 1787 et elle émigra aux Etats-Unis vers 1790. Morte à la Nouvelle-Orléans à 61 ans le 25 février 1807. — 361.

MARSAULT (François). Entrepreneur au Port-au-Prince, habitant dans les Hauteurs, époux d'Elisabeth Leroy. Sa fille Marie-Madeleine, née au Cap, épousa au Port-au-Prince le 30 décembre 1783 Jacques-Adrien Denis, habitant du Mirebalais. — 985.

MARSEILLON voir MARCEILLAN.

MARSILLY voir ARNAUD

MARTELLY de CHAUTARD. Né à Toulon. Garde-marine à Toulon (1750). Enseigne de vaisseau  (1755), lieutenant d'artillerie (1756), lieutenant de vaisseau (1764), capitaine de canon-niers (1770), Capitaine de vaisseau (1777), commanda le Palmier dans l'escadre de Grasse (1782). Retiré comme Brigadier des Armées navales en 1781. Il était Chevalier de Saint-Louis depuis 1771.— 467.

MARTHE (Mademoiselle). Comédienne, dirigea le théâtre de Saint-Marc avec Mademoiselle Francheville (1770), joua au Port-au-Prince en 1778. Se produisait dans des comédies, des tragédies et des opéras. — 881, 882.

Marthe voir FRANCHEVILLE (Mademoiselle).

* MARTIGNAC (ou MARTIGNAT Jean-François). Notaire du roi aux Cayes, originaire du Dauphiné, fils de feu Anthelme M. et de feue Marie Faure. Il avait épousé aux Cayes le 13 avril 1779 Anne Lissalde veuve de François Brière, de Pierre Bertin et de Jean Tournés. Il mourut dans cette ville le 5 décembre 1783 à 47 ans. Laissant un fils, Antoine-Jules-Philippe-Auguste, né en 1782. J. F. Martignat possédait une sucrerie aux Cayes. — 1286.

MARTIN. Capitaine du Roi David (1676). — 1168.

MARTIN. Gérant de l'habitation Nort à la Petite-Anse (1769). — 290.

MARTIN. Procureur au Port-au-Prince, sans renseignements. — 989.

MARTIN (Etienne). Bienfaiteur des Maisons de Providence du Cap. — 407.

MARTIN (Jacques). Chirurgien, concessionnaire des sources thermales de Dalmarie, mort le 6 février 1781. — 1373

MARTIN (Jean ?). Un des premiers habitants du Dondon. — 258.

MARTIN (Joseph). Botaniste. La Bibliothèque du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris possède de lui plusieurs manuscrits dont l'un est intitulé « Journal de voyage fait par ordre du Roi à l'Isle de France, par M. Joseph Martin, élève cultivateur au Jardin des Plantes de Paris, commencé le 27 mars 1788 et fini le 30 juillet 1789 ». C'est au retour de ce voyage que Martin s'arrêta à Saint-Domingue. — 1021.

MARTIN voir CASTELPERS (Louis-Auguste de MARTIN de).

Martin voir CHARLES (Alexis-Mathurin).

Martin voir FOURCAUD (ou FOURCAND Guillaume).

Martin voir JOURDAN (Jean).

Martin voir LA RIVE (Jean MAUDUIT dit de).

Martin (Marie) voir PIMELLES (Louis-Alexandre-Charles VIART de).

Martineau voir DELMAS (Alexis-Guillaume).

Martineau voir LAMBERT (ou VOSSET).

MARTISSANS (Jean-François). Ancien capitaine des milices de Louisbourg au Canada. Il mourut à la Petite-Anse à 49 ans le 17 janvier 1781. — 1045, 1073.

MASSÉ. Geôlier au Cap (1758). — 631.

MASSIEU  voir MACIEUX

MASSON (Charles-Louis ?). Entrepreneur de» maçonnerie à l'Arcahaye (1787). Il s'agit, semble-t-il d'un mulâtre libre. — 1201.

Masson (Catherine-Thérèse) voir LEMIT (Pierre).

MASSOT (Jean-Louis). Aide de port, puis capitaine de port au Cap (vers 1784). CAOM Col. E 305. — 309.

MASSOTEAU (Madame et Mademoiselle). Comédiennes et cantatrices à Saint-Marc (1767). — 880.

MATGÈS (Jean-Baptiste). Conseiller au Conseil Supérieur de Léogane (1701), sous-doyen de ce Conseil (1717), conseiller honoraire (1723). CAOM Col. E 306. — 1175.

Mathieu-Descloche voir DU CRABON (Léon).

MATTY. Médecin anglais (1769), auteur de travaux sur les Patagons. Diderot parle de lui dans son Supplément au Voyage de Bougainville. — 291.

MAUBLAN (de) voir PUYVERGER (André MAUBLAN de).

Mauduit (de) voir LA MERVEILLÈRE (Pierre-Antoine-Jérôme FRÉMOND de).

MAUDUIT voir LA RIVE (Jean MAUDUIT dit de).

MAUGENDRE (Michel-François). Habitant au Cap (1784), époux de Charlotte Courtoy. Il tenait une auberge. — 309, 311.

MAUGER (Charles). Originaire du Lude (Sarthe). Capitaine de milice à l'Artibonite, commandant du quartier (1718). Ses deux fils : Laurent et Guillaume, furent aussi officiers de milices. Laurent fut capitaine de dragons à Saint-Marc en 1768. CAOM Col. E 307. — 851.

MAUGIS (ou MAUGEIS François-René de). Né à Léogane le 23 avril 1723. Cadet à Rochefort (1739), enseigne à Saint-Domingue (1743), lieutenant (1750), capitaine (1753), capitaine au Régiment de Foix (1762), Chevalier de Saint-Louis (1770). Capitaine au Régiment du Port-au-Prince (1772). Lieutenant-Colonel, il mourut le 23 décembre 1787. Propriétaire à Aquin. — 1237.

MAUNY (François). Habitant de la Marmelade. Bienfaiteur des Maisons de Providence du Cap. On trouve, appartenant à la même famille : Etienne M. de Chaligny et Pierre-Alexandre M. de Grandchamp. — 407.

MAUPOINT (de). Capitaine réformé à Saint-Domingue (1714) en pied (1716), chevalier de Saint-Louis (1724). Major au Port-de-Paix (1725), à l'Artibonite (1727), mort à l'Artibonite le 27 août 1740. — 878.

MAUPOINT (de). Receveur des octrois au Cap, capitaine de milices (1734)-CAOM Col. E 307. — 472.

Maureau voir BESSIÈRE (ou BAISSIÈRE Antoine).

MAUREL (Abbé). Bienfaiteur des Maisons de Providence du Cap. — 407.

MAUREPAS (CAUCHON de). Habitant propriétaire à l'Acul et à la Plaine du Nord. Ses filles Bonne-Emilie et Anne-Blanche épousèrent, la première le comte de Menou, la seconde le marquis de Coutances puis le comte de Baruel. — 617.

MAUREPAS (Jean-Frédéric PHÉLYPEAUX, comte de). Né et mort à Versailles (1701, novembre 1781), fils de Jérôme de Pontchartrain, chevalier de Malte, Secrétaire d'Etat à la Marine (1723), membre de l'Académie des Inscriptions (1726), ministre d'Etat (1738), exilé en 1749, redevient ministre d'État et Président du Conseil des Finances à l'avènement de Louis XVI, il fut l'artisan du rappel des Parlements. — 21, 128, 231, 593, 1332.

MAURICE. Enseigne dans la compagnie de Limonade, lors du siège de Carthagène (1697), la famille subsista dans le quartier jusqu'à la Révolution. — 223.

Maurice voir GERVAISE (Nicolas).

MAYER voir DUPALIS (Henri, Pascal, Ignace de MAYER dit).

Mayère voir GÉRARD (Jean-Baptiste).

Mayère (Anne-Marie) voir LE GOÛT (Pierre-Toussaint).

MAZADE (de) voir VINCENT de MAZADE (Alexandre de).

MAZERE (Jean). Originaire de Bayonne. Habitant au quartier Morin où il possédait une importante sucrerie, avait aussi des biens à Sainte-Rose et à la Petite-Anse. Allié aux Sallenave. — 240, 631.

MAZURE (Etienne-Nicolas). Arrivé à Saint-Domingue en 1750, natif de Paris, paroisse Notre-Dame. Greffier en chef de la juridiction de Saint-Marc, il mourut sur son habitation des Hauts, le 20 août 1783 âgé de 55 ans environ, CAOM Col. E 308. — 878.

Méchaux (Marie-Louise-Scholastique) voir PERNIER (Nicolas).

Médine voir MAGON (René).

MEILLAT. Arpenteur (vers 1748). — 158.

Méhule (Marie-Françoise-Charlotte) voir LORQUET (Joseph-Antoine).

MELINET voir MÉRINET (ou MELINET Hugues).

Mellier voir GRANDHOMME (René).

Meltier voir GRANDHOMME (René).

Menard de la Mougerie, sieur de Breuil (Christophe) voir STAPELTON de TRÊVES (Luc-Edmond, comte).

Mendès voir LOPEZ de PAS (François).

MENDEZ. Habitant du Petit-Goave. Il s'agit de Mardochée MENDÈS-FRANCE, fils d'Isaac M. F. négociant de Bordeaux. Il possédait en 1788 deux maisons, un emplacement place d'Armes, une baraque et une maison à l'Acul, quatre maisons sur le quai. Il eut quatre enfants : Rebecca, Isaac, David, Rachel. — 1177.

MENDOZA voir CHAVEZ de MENDOZA (Don Luis).

MENOIRE de BEAUJAU (Guy). Habitant à Limonade (vers 1775) et au quartier Morin, époux de Marguerite de Beaujau. — 201, 202.

MENONVILLE (de) voir THIERY de MENONVILLE (Nicolas-Joseph).

Menou (comte de) voir MAUREPAS (CAUCHON de).

MENTET (Madame) et non MENTEL. Actrice au théâtre du Cap où elle fit une longue carrière (1769 et années, suivantes). — 361.

MEQUIGNON. Bienfaiteur des Maisons de Providence du Cap. Sans renseignements. — 405.

MERCENT. Sucrerie Pons, Mercent et Blois à la plaine des Cayes, possédée par Marie-Adélaïde M. veuve de Jacques Blois. On trouve aussi Germain M. notaire du roi à Saint-Louis, demeurant à la plaine à Jacob, mort le 22 janvier 1779. Ponce M. assassiné en 1795, les M. sont originaires de Sedan. — 1286.

MERCERIE (ou MERCERY Antoine). Habitant de Léogane, capitaine de milices, ancien marguillier, fils d'Antoine M. négociant à Albi. Il épousa à Léogane le 3 avril 1743 Catherine-Gertrude Jouannaux. — 1107.

MERCIER (ou LE MERCIER). L'un des premiers habitants du Trou (1703). — 176.

MERCIER. Inspecteur général de la Compagnie de l'Assiento, Commissaire ordonnateur à Saint-Domingue faisant fonction d'Intendant (1707-08). — 18.

MERCIER (Antoine). Maître en chirurgie propriétaire à Tiburon et à Jérémie, époux de Marie-Elisabeth Nebout-Fongravier. Son frère Jean-Pierre M. habitait au Fond de l'Ile-à-Vache. — 1357.

MERCIER-DUPATY (Charles-Jean-Baptiste). Ancien Président-Trésorier de France au Bureau de la Rochelle, habitant propriétaire à l'Acul, membre du Club Massiac et de l'Académie de la Rochelle. — 465, 620.

MERCIER-DUPATY (Charles-Marguerite-Jean-Baptiste). Fils du précédent. Né à la Rochelle le 19 mai 1746, Trésorier de France à la Rochelle en survivance de son père, avocat à Bordeaux, avocat général au Parlement de cette ville (1768). Il s'attacha à la réforme de la législation pénale, lié avec les Encyclopédistes, membre de la Loge des Neufs Sœurs dont il fut vénérable en 1784, il mourut à Paris le 17 septembre 1788. — 620.

Mercier-Dupaty voir CARRÉ.

MERCY-ARGENTEAU (Florimond-Claude, comte de). Né en 1727, Officier dans l'armée autrichienne, accompagne le comte de Kaunitz pendant son ambassade en France (1751-53), ministre impérial à Turin (1754-61), ambassadeur à Saint-Petersbourg (1761-64), à Varsovie (1764) et à Paris (1766-90), propriétaire d'une habitation à la plaine à Jacob (Cayes), mort à Londres le 26 août 1794. CAOM Col. E 310. — 1275, 1286.

Mercy-Argenteau voir GÉRARD (Jean-Baptiste).

MERDIER (R. P. Séraphin). Supérieur de l'Hôpital du Cap, il était à Saint-Domingue depuis 1770. s'adonna à la botanique. CAOM Col. E 370. — 558, 575, 576.

MERGER (Louis). Habitant propriétaire à Léogane, beau-frère de l'intendant Duclos. On trouve aussi un Elie M. époux de Catherine Pinatel, habitant à Léogane vers 1705. Son fils André-Louis eut pour parrain l'ordonnateur Bourreau-Deslandes et pour marraine la femme du Gouverneur Auger. — 1088, 1107.

MÉRIC (R. P.). Jésuite, curé deSainte-Rose (1722). — 227.

MÉRINET (ou MELINET Hugues). Habitant à Saint-Louis et à Aquin, époux de Jeanne Morinot, morte à Aquin le 8 décembre 1775. — 1233.

Merlet voir FONTENILLE (Pierre,-Paul, Louis de LA ROCHE, marquis de).

MERLIN (Pierre). Arpenteur. Directeur des travaux d'irrigation de la plaine du Cul-de-Sac (1773). CAOM Col. E 310. — 942, 945.

MEROT-LA FONTAINE (Alexis). Natif de Pléssé près de Nantes, habitant et commandant du quartier de l'Arcahaye où il mourut âgé d'environ 50 ans, le 27 février 1734. — 921.

MERREY (Vincent). Conseiller au Conseil Supérieur du Cap vers 1688. — 671.

MESLIN (Guillaume). Habitant aux Gonaïves époux de Catherine Rouannais, mort le 23 juin 1763. Sa fille Catherine épousa le 21 février 1757 Pierre Derouville. — 799.

Mesnard voir GRENON (Jean).

MESNIER. Négociant au Cap. On trouve deux frères de ce nom : Jacques M. l'aîné, négociant, capitaine de la compagnie des mulâtres libres du Cap et Jean Nicolas M. aussi négociant, capitaine de milices. — 404.

MESNIER-DUMOLIN. Habitant à Dalmarie (1789), sans doute Marie-Elisabeth M. fille de feu Pierre M. — 1366.

MESPLÈS (François). Négociant, armateur et propriétaire au Port-au-Prince, fils de Bertrand M., né à Valence d'Agen le 26 juin 1741. Il arriva à Saint-Domingue en 1763 et monta une maison de commerce et d'armement maritime qui prospéra rapidement. Il s'associa alors avec ses frères dont l'un était avec lui au Port-au-Prince l'autre Jean, était installé à Bordeaux. Devenu propriétaire de nombreux terrains dans la ville, Mesplès construisit de nombreux immeubles dont la salle de spectacle du Port-au-Prince sur les plans de l'ingénieur de Boisforest (1778). Il épousa au Cap le 11 juin 1783 Marie-Anne-Antoinette de Barras, originaire de la Martinique. Moreau de Saint-Méry. fut témoin à ce mariage. Il s'installa au Cap en 1786 et y mourut le 11 juin 1789. Il avait été nommé sous-lieutenant de milices en 1772, lieutenant en 1778, capitaine en second en 1786. Cf. P. Roussier, François Mesplès et sa fortune dans Revue d'Histoire. des Colonies, 1948, pp. 161-199. — 983, 985, 986, 991.

Mesplés voir DELAFOND.

Mesplès (François) voir SAINT-MARTIN (François, dit LA CLAVERIE).

Mestayer voir DUPALIS (Henri, Pascal, Ignace de MAYER dit).

MÉTAYER (Jean-Pierre). Négociant au Cap (1786). — 310.

MEUNIER. Habitant du Port-au-Prince (1787). Sans renseignements. On trouve Louis M. maître en chirurgie au Port-au-Prince natif d'Amboise, époux de Monique Robain. Sa fille Madeleine épousa le 22 novembre 1774 François Dupont de la Marre, Arpenteur du roi, natif de Tours, Louis M. mourut au Port-au-Prince à 53 ans, le 4 novembre 1776. — 1041.

MEXIA (Rodriguo). Fondateur de Puerto Real (1503). — 172.

MEYER. Habitant au Fort-Dauphin, sans renseignements. — 126.

MEYNARD (de) voir SAINT-MICHEL (Antoine de MEYNARD de).

MEYNIER. Maître d'hydrographie au Havre, Ingénieur de la Marine à Paris, puis Ingénieur en Chef à Saint-Domingue (1739), mort le 30 décembre 1740. CAOM Col. E 311. — 974, 975, 1172, 1179.

Mézeray voir DELAPARRE (Louis).

MÉZICOURT (de) voir LE TROGNEUX

MÉZY (de) voir LE NORMAND de MÉZY

MICHAULT (le P.). Missionnaire dominicain, Curé de Jérémie (1725). — 1382.

Michaux voir LANGRENÉ (Jean-Claude de).

MICHEL. L'un des premiers habitants du Trou. — 176.

MICHEL. Habitant du Morne du Cap. Bienfaiteur des Maisons de Providence. Sans renseignements. — 404.

MICHEL. Nègre marron, chef de bande dans les montagnes de Bahoruco (Cayes de Jacmel) 1719. — 1131.

MICHEL (Mathurin). Maître es arts de l'Université de Paris, maître d'école à Léogane, fils de Jacques M. Crieur juré de la ville de Melun, il épousa à Léogane en 1739 Sébastienne de la Villetienne. Son frère (?) Bernard M. capitaine commandant les milices du Grand-Goave, épouse Marguerite Perroneau dont il eut deux filles, l'une, Marguerite-Renée épousa à Léogane Pierre-Louis Dugas, natif de l'Artibonite. On trouve aussi aux Cayes en 1778 un Jean-Baptiste M. négociant. — 1102.

Michel voir DUGAS (René-Adrien).

Michel (Marie-Anne et Honoré) voir MANSIGNY (Michel-Joseph GRANDIN de).

MICHEL de CALAIS (le P.). Missionnaire Capucin, desservant la paroisse de la Petite-Anse (vers 1688) et en suppléance l'église Saint-Pierre du Haut du Cap. — 284, 578.

MILCENT (Charles). Habitant du Mirebalais (1749), nombreux membres de cette famille à la Croix-des-Bouquets. Le nom est le plus souvent orthographié MILSAN. — 917.

Milhet voir BAUDRY DES LOZIÈRES (Louis-Narcisse).

MILLET (Jean-Baptiste). Fils d'un négociant de Nantes, négociant aux Cayes, électeur de la partie du Sud, Secrétaire du Comité du Sud. Commissaire .de l'Assemblée Générale élue en août 1790 auprès de l'Assemblée Constituante. Ses frères Jacques et Thomas vivaient aussi aux Cayes. CAOM Col. E 312. — 1340, 1342.

Millet voir ESPAINVILLE (Louis de GLUE, marquis d').

Millet voir JOURNU (frères).

MILLON. Physicien au Cap (1787). — 512.

MILLON (Daniel). Originaire de la Rochelle, lieutenant de juge à Léogane où le trouve établi dès 1690, Conseiller au Conseil Supérieur en 1713. Il mourut à Léogane en octobre 1717. Propriétaire au Fond des Nègres. Son frère David et lui épousèrent les sœurs Guichard, créoles de Saint-Christophe et la fille de Daniel épousa Durand-Beauval, Trésorier de la Marine. CAOM Col. E 314. — 1095.

MILLOT (frères). Négociant au Cap, de la maison Eymard, Millot et Cie du Havre. L'un des Millot, cousin par alliance de Moreau de Saint-Méry fut l'un de ses correspondants et informateurs en 1789, il était membre de la Chambre d'Agriculture du Cap et du Cercle des Philadelphes dont il fut président après Barré de Saint-Venant (1788), auteur d'observations météorologiques, propriétaire à la Petite-Anse, au Dondon, etc. Capitaine de milices et électeur de la paroisse de la Petite-Anse. CAOM Col. E 314.— 235, 291.

MILLOT (Veuve). Habitant au Cap (1719). Sans renseignements. — 313, 314, 318.

MILON voir LACHAPELLE-MILON (Daniel-Henri de BESSET, seigneur de).

MILSAN voir MILCENT (Charles).

Minette voir LISE

Mingeou voir Castaignet

MINGUET (André). Flibustier et chirurgien. Premier habitant du Dondon (1698), mort en 1722.—251, 252, 253, 254, 255, 258, 259, 265.

MINGUET (André). Habitant des Gonaïves, natif du Dondon et vraisemblablement fils du précédent. Il mourut sur son habitation le 15 décembre 1783 âgé d'environ 76 ans. — 788.

MINIAC-TREFFIN. Habitant à Limonade. Un J.-B. Le Clavier de M. est propriétaire au Fort-Dauphin en 1789. — 196, 219.

Minier voir MUNIER

MINVIELLE. Souscripteur pour le théâtre du Cap (1744). — 344.

Mion voir COUGNACQ (Jean-Baptiste)

MIOT (Mathieu). Bienfaiteur des Maisons de Providence du Cap. Sans renseignements. — 407.

MIRAULT (Pierre-Guillaume). Habitant propriétaire à la Petite Rivière de l'Artibonite, commandant des milices du quartier. Il avait monté une hatte modèle. CAOM Col. E 211. — 859.

MIROT voir MEROT

MISTRAL. Commis aux classes au Fort-Dauphin (1732). — 145.

MITHON de SENNEVILLE (Jean-Jacques). Ecrivain de la Marine à Rochefort (1690). Commissaire à la Martinique (1697). Conseiller au Conseil Supérieur (1703). Premier conseiller (1707). Commissaire ordonnateur à Saint-Domingue (1708). Subdélégué de l'Intendant des Iles (1713). Commissaire Général à Saint-Domingue (1716). Intendant de Saint-Domingue à la création de ce poste le 9 août 1718. Intendant de Marine à Toulon (1720). Il mourut à Toulon le 30 juin 1737. — 18, 251, 252, 299, 380, 481, 592, 661, 1094, 1096, 1120, 1299, 1303.

MITHON de SENNEVILLE (Louis). Fils de l'intendant, capitaine à Léogane (1749), épousa cette même année à Léogane une fille de J.-B. René Colheux de Longpré (voir ce nom). — 1117, 1256.

Mithon de Senneville (Louis) voir LONGPRÉ (Jean-Baptiste-René COLHEUX de).

MITHON-LECOSSAIS (Louis-Jean). Frère de l'Intendant, mousquetaire noir (1698), enseigne à la Martinique (1701), lieutenant (1706), à Saint-Domingue (1709). Capitaine (1710). Major à Léogane (1720), lieutenant de roi (1724), au Petit-Goave (1737). Gouverneur de Saint-Louis, commandant de la partie de l'Ouest (1737). CAOM Col. E 314. — 714, 891, 1214, 1250.

MITOUFLET voir THOMIN (Marc-François-Gervais MITOUFLET).

MOCQUET ou MOUQUET (Claude). Habitant de la Croix-des-Bouquets, époux de Marie Couder, morte le 15 novembre 1698. Son fils Claude se maria à la Croix-des-Bouquets en 1699 et eut de nombreux enfants. — 956.

MOINEVERY. « Chef de manufacture » aux Gobelins (1783). — 1021.

Moins voir DU CHILLEAU (Marie-Charles, marquis).

Moisset (Antoine) voir MOISSON.

MOISSON. Habitant de Tiburon vers 1748, il s'agit sans doute d'Antoine Moisset, natif de Toulouse, mort le 15 novembre 1772. — 1354.

Moisson voir DUBREUIL de FOUREAUX (Amable).

MOLLET. Officier de milices à l'Arcahaye. Il s'agit peut-être de Pierre Motet de La Lande, officier de milices, natif d'Orléans, qui épousa le 24 novembre 1738 Victoire Grangey. — 929.

MONCEAUX. Avocat au Conseil du Cap, reçut le privilège de la Gazette de Saint-Domingue le 10 janvier 1764. Mort le 21 août 1768. — 493.

MONCROC (de) voir GRIPIERE

MONDÉSIR (de) voir FILDIÉ de MONDÉSIR (Pierre).

Mondière (Jeanne-Madeleine) voir MACNEMARA.

Mondières voir BOURDET (Etienne).

Mondion voir BAYEUX (Madame HUX de).

Mondion voir DUVERNET de ROQUEFORT (Jean-Baptiste).

MONDION de BEAUPRÉ. Arpenteur (1703). — 176.

MONEDEZ et RIVES. Habitant à la plaine des Cayes (1785). Sans renseignements. — 1292.

Monestier  voir BAZILLE (Louis).

MONET voir MORET.

MONGEOT. Associé pour l'exploitation de la Gonave (1784). Sans renseignements. — 1158.

MONGIN. Lieutenant de la sénéchaussée de Saint-Louis, associé du Cercle des Philadelphes (1788). — 1262.

MONJAL (Jean). Habitant du Trou, marguillier de la paroisse, mort le 22 janvier 1782. — 177, 404.

Monplaisir (de) voir LONGUET (Louis).

MONTAGNAC (Marc-Noël de). Habitant propriétaire Il possédait deux maisons au Port-à-Piment, une habitation au Port-au-Prince et un terrain à la Croix-des-Bouquets (1785). Il avait épousé Anne-Angélique Girard. Son frère (?) Joseph-David, né à Marseille, était officier au Régiment du Port-au-Prince. Il épousa Louise Grépain d'Escostières, veuve en premières noces du marquis d'Hanache, dont il eut six enfants nés entre 1777 et 1784. Il possédait une habitation à Dalmarie. — 782.

Montaliboc (de) voir LAVAL (Joseph de GRIPIERE de MONCROC, marquis de).

MONTARCHER (Jean-François VINCENT, seigneur de). Né le 14 septembre 1730, fils de François Vincent, Seigneur de M. et de Rose Cazes. Conseiller au Parlement de Dijon (1760), il avait épousé le 3 juin 1759 Perrine-Françoise Paparel (voir ce nom). Il en eut un fils, Claude-François, né à Amsterdam en 1762 qui succéda à son père comme conseiller au Parlement de Dijon en 1783. Nommé Intendant de Saint-Domingue en 1771, M. était protégé par l'abbé Terray, qui fut parrain d'une de ses filles. Rappelé en 1774, il mourut à Paris le 13 mars 1783. CAOM Col. E 315 et C9A 139 à 143. — 19, 20, 21, 132, 162, 221, 356, 448, 762, 765, 766, 768, 772, 773, 915, 992, 1012, 1043, 1044.

Montarcher (Vincent de ) voir PAPAREL.

MONTAUDOUIN. Importante maison d'armement maritime et de commerce de Nantes, affaires aux Antilles dès la fin du XVIIe siècle, ont une succursale au Cap. Souscripteur pour le théâtre du Cap (1744), seront correspondants du Comité de France en 1789. — 344.

Montault (Marie-Josèphe de) voir VÉRONNE (Anne-Cézar LESCALLE de).

MONTBAZON voir ROHAN (Louis-Armand-Constantin de, prince de MONTBAZON).

MONTBRUN voir BOË de MONTBRUN (Jean LABARTHE de).

Montbrun voir Dupuy.

MONTCLAR (Jean-Paul-François, marquis de). Né en 1739, fils du duc Louis de Noailles, devint duc d'Ayen, puis marquis et duc de Noailles. Connu pour son esprit et ses lumières, membre de l'Académie des Sciences (1777), il siégea à la Chambre des Pairs sous la Restauration, mort en 1824. — 122.

Monteaud (de) voir Senac

Monteaux voir Vergnole

MONTEIL (François-Aymar, chevalier puis baron de). Né au diocèse de Vienne en Dauphiné en 1725. Garde-Marine à Toulon (1741). Enseigne de vaisseau  (1746). Adjoint à l'Académie Royale de Marine (1751). Lieutenant de vaisseau (1756). Capitaine de vaisseau (1762). Major au Régiment de Rochefort (1772). Brigadier des Armées navales (1774). Directeur.de l'Académie de Marine pour l'année 1778. Chef d'Escadre (1779). Commandeur de Saint-Louis (1781). Chevalier de Saint-Lazare, lieutenant Général des Armées navales (1783), il mourut le 10 septembre 1787 laissant plusieurs ouvrages sur la marine et les colonies. — 466.

MONTEIL (Jacques). Bienfaiteur des Maisons de Providence du Cap. — 407.

MONTGOLFIER (Joseph-Michel). Inventeur de l'aérostat (1740-1810) avec le concours de son frère Jacques-Etienne (1745-1799). — 289.

MONTHOLON (François de). Conseiller du Roi. Intendant de Saint-Domingue (1720), mort à Léogane le 17 décembre 1725. CAOM Col. C9a 20 à 25. — 18, 878, 1097, 1105, 1187.

MONTHOLON (François de). Conseiller d'Etat. Propriétaire d'une habitation dite le Fossé de Limonade (1787). Epoux d'une Fournier de La Chapelle (voir ce nom). CAOM Col. E 315. — 200, 203, 204, 208, 313, 214, 1093.

MONTHYON (Jean-Baptiste-Antoine AUGET, baron de). Né en 1733, avocat au Châtelet (1755), maître des requêtes (1760). Intendant d'Auvergne, puis de Provence, Conseiller d'Etat (1775), Chancelier de Monsieur (1780) il émigra au début de la Révolution et ne rentra en France qu'en 1814. Fondateur de trois prix de l'Académie Française. Auteur de plusieurs ouvrages, entre autres d'une étude sur les Conséquences pour l'Europe de la découverte de l'Amérique (1792). — 1093.

Montigny voir Barrau

MONTIGNY (de) voir TRUDAINE de MONTIGNY (Jean-Charles-Philibert).

MONT-LIBAN (Elias-Cheik Chedid El Kasen, prince de). Aventurier et imposteur qui passa aux Iles françaises de l'Amérique en 1744 pour y quêter des subsides. CAOM Col. E 170. — 524.

MONTMIGNON. (1738), sans renseignements. — 178.

MONTPENSIER (de) voir LE MERLE

MONTPLAISIR (de) voir REDON de MONTPLAISIR (Jean de).

MONT-TOURS (l'abbé de). Curé de Limonade (1707), Premier Curé du Trou, installé la même année. — 142, 175, 192.

MONTREUIL. Arpenteur au Fort-Dauphin (1750). — 123, 124.

MONTREUIL (Pierre-André de GOHIN, chevalier, puis comte de). Né le 15 novembre 1722 à Angers. Lieutenant en second au Régiment de Piémont (1742), Capitaine (1749), Lieutenant-Colonel Chevalier de Saint-Louis (1755), Major Général des Troupes du Canada (1755), Brigadier (1761), Maréchal de camp (1762), Gouverneur Général de Saint-Domingue par intérim (1763-64), Lieutenant Général des Armées (1781). CAOM Col. C9A 119 et 122. — 18, 181, 306, 371. 433, 734.

Montreuil (de) voir Gohin

MONTREVEL (Madame de) voir CHOISEUL (Elisabeth Céleste de).

MONVILLE (DUVAL de) voir DUMYRAT.

Moquet voir COTTINEAU (Denis-Nicolas).

MORAINVILLE (de). Dessinateur de l'Expédition de la Condamine (1735). — 1186.

MORAINVILLE (de) voir LE CLERC de MORAINVILLE (Thomas).

MORANGE (Mademoiselle). Comédienne au Port-au-Prince et à Léogane, morte vers 1771. — 1099, 1100.

MOREAU. Chirurgien-major à l'armée de Flandre (1744-48), il passa à Saint-Domingue en 1748, Chirurgien-major à Saint-Louis (1759), puis au Port-au-Prince. Entrepreneur général des hôpitaux royaux et militaires des parties de l'Ouest et du Sud. Il rentra en France en 1774. Protégé de Madame Adélaïde. CAOM Col. E 316. — 1023, 1281.

MOREAU (l'abbé). Créole de l'Artibonite, curé du Port-au-Prince en 1766, mort en 1778. — 1031, 1032, 1034.

MOREAU (Jean). Ingénieur géographe aux Cayes où il séjourna de 1764 à 1789. — 962, 1267, 1328, 1335, 1344.

MOREAU (Veuve). Habitant du Dondon, sans doute veuve d'Antoine Moreau. — 255.

MOREAU voir CHAMPLOIS.

Moreau voir GUILLAUDEU DU PLESSIS (François-Pierre-Marie Hilarion).

Moreau voir LA FERRIÈRE (Charles de).

Moreau (de) voir Raby

Moreau (Françoise-Elisabeth) voir LE DUC (Toussaint).

Moreau (Jacques Brice) voir LE DUC (Toussaint).

Moreau (Victoire) voir ROUSSET (Antoine).

Moreau de Champlois (Etienne-Louis) voir PERRIN DU FIEF.

Moreau des Iles voir LA CHÂTRE (Emilie-Dorothée-Christine LE PELLERIN de GAUVILLE, comtesse de).

Moreau de Saint-Méry voir ARTHAUD (Jean).

Moreau de Saint-Méry voir BAUDRY DES LOZIÈRES (Louis-Narcisse).

Moreau de Saint-Méry voir CASTOR.

Moreau de Saint-Méry voir DECOMBAZ (ou DESCOMBAZ).

Moreau de Saint Mèry voir LABORIE (Pierre).

Moreau de Saint-Méry voir LALANDE (Joseph-Jérôme LEFRANÇAIS, dit de).

Moreau de Saint-Méry voir PHELIPEAUX.

Moreau de Saint-Méry voir RAIMOND (Julien).

Moreau Sainte Marie voir LINDOR

Moreuil voir Robion.

MOREL. Syndic des habitants de la Tortue, exilé par d'Ogeron en 1670. — 696.

MOREL (Louis). Habitant et entrepreneur à Torbeck, époux de Catherine Bonne-Duverger, vers 1785. — 1338.

MOREL (Pierre). Ancien conseiller du roi, Payeur des gages au Bureau des Finances de la Rochelle, marguillier de la paroisse du Trou Bordet, habitant au Port-au-Prince. Son fils Pierre-Augustin épousa à Léogane le 25 novembre 1752 Marthe-Marie Caignet, fille de François-Robert C. Doyen du Conseil Supérieur du Petit-Goave et de Barbe-Victoire Ducasse (voir ces noms). — 937, 975, 976, 977, 978, 991, 1005, 1041.

Morel (Julienne-Anne) voir PESTEL (François).

MORENO (Don Antonio). Commandant espagnol de Baracoa (1765). — 751.

MORET (Pierre-Huet). Enseigne à la Martinique (1703), lieutenant à Saint-Domingue (1710), capitaine (1714), Chevalier de Saint-Louis (1721). Major au Petit-Goave (1723), à Léogane (1724), lieutenant de roi au Port-de-Paix (1727), au Petit-Goave (1732), à Léogane (1737), mort à Léogane le 25 août 1739. Son fils, Louis-Pierre, ancien mousquetaire du roi, fut commandant à Léogane en 1777. Après avoir commandé une compagnie de dragons mulâtres dans cette ville. — 733, 734 (?), 1120.

MORET (Marie LECOURT, épouse). Veuve de Louis-Marie de La Buissonnière (voir ce nom), fille de Pierre Lecourt, ancien conseiller au Conseil de Léogane. Elle épousa Pierre Huet Moret à Léogane en 1723. — 1119.

Moreuil (de) voir ROBION (Antoine).

Morey (Charlotte de) voir PARIS.

MORFIL (Don Guillermo). Maître de camp de l'armée espagnole, nommé en 1708 Président de la Partie Espagnole de Saint-Domingue Resta en fonctions jusqu'à la fin de 1710, — 193, 523.

MORHAIN. Maître de quai à Saint-Marc, sans renseignements. — 879.

MORILLON (Sulpice-Fidèle) dit CHAMPRON. Administrateur du théâtre de Saint-Marc où il mourut le 20 octobre 1780 et non en 1778 comme Moreau de Saint-Méry l'indique par erreur. — 883.

MORIN (Charles). Un des premiers habitant du quartier de ce nom. — 235.

Morinot (Jeanne) voir MÉRINET (ou MELINET Hugues).

Morinville (Louise de) voir Lecler

Morinville-Boisbelleau (Louise) voir ROSSIGNOL-BELANSE (Louis).

Morisseau (Marie-Madeleine) voir TOUCHEMOULIN (Guillaume).

MORISSEAU d'ESTER (François et Philippe). Habitant propriétaire à l'Artibonite (1776), descendant de Charles M. originaire du Lude (Sarthe), l'un des premiers habitants du quartier. CAOM Col. E 270. — 827.

MORNAY (de) voir BOISSONNIÈRE de MORNAY (Charles).

MORRIEL. Habitant de Limonade (vers 1707). — 192.

Morris (de) voir THIVERNY.

MORVILLE (VILLÈLE de). Marin, commandant de la Gironde (1702). — 1090.

Morvilliers voir CHASTULÉ (François PIDART de, seigneur de Morvilliers).

MOSNEREAU (Alphonse). Habitant de Limonade, mort avant 1781. On trouve aussi une Marie-Anne-Josèphe M. épouse Pineau au Dondon. — 223.

Mosset voir BINEAU.

Motet de La Lande (Pierre) voir MOLLET.

MOTHAIS de LA CHATAIGNERAIE. Commandant de l'Alexandre (1784). — 271.

MOTTIN (André). Arpenteur à l'Artibonite vers 1786, propriétaire aux Verrettes. — 793, 839, 867.

MOUILLAC (Pierre). Habitant du Port-au-Prince, marchand tailleur, natif de Lorette en Agenais, il épousa au Port-au-Prince le 12 janvier 1757 Marie Rouet, d'origine poitevine, et mourut avant 1778.-Sa fille Marie épousa au Port-au-Prince le 19 octobre 1778 Jean-Baptiste-Sébastien Rivière de La Souchère, négociant au Port-au-Prince, originaire de Nantes. — 1042.

Mounier voir ENGERRAND (Pierre).

MOUQUET  voir MOCQUET

Mousnier voir LA COSTE (Pierre MAILLET de).

MOUSSET voir POINSOT de MOUSSET (Ange-Louis).

MOZARD (Théodore-Charles). Poète, journaliste, libraire, imprimeur, homme d'affaires, critique et auteur dramatique. L'un des administrateurs du Cercle des Philadelphes. Rédacteur des Affiches Américaines et de La Gazette de Saint-Domingue. Sa pièce, la Répétition interrompue, « divertissement national », fut jouée au Port-au-Prince le 4 octobre 1789. Le texte de son drame en quatre actes La vengeance africaine, joué au Cap en 1781 est perdu. — 353, 494, 495, 987, 1046, 1047, 1058, 1059, 1068, 1108, 1118.

MUNIER. Habitant aux Coteaux (1789), on trouve à cette époque un François Munier, négociant à Aquin, et un Minier, négociant aux Cayes. — 1342.

Musniers (de) voir ESPINEFORT.

Myffant (Jeanne) voir ONFROY.

 

 

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Révision 10/02/2007