G.H.C. Bulletin 13 : Février 1990 Page 107

AVIS

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*   Le  Sieur  VILLAIN  de  LAINVILLE,  ancien avocat au *
* Parlement de Paris,  demeurant rue de la Marche N° 11, *
* entretient  des  relations avec les  colonies.  Il  se *
* charge de procurer aux personnes qui peuvent avoir des *
* intérêts outre-mer,  les indications les plus  exactes *
* sur ceux de leurs parents morts aux îles, sur l'époque *
* de leur décès, sur le sort et la force des successions *
* délaissées par eux, etc., etc.                         * 
* Dans  le grand nombre des renseignements qui lui  sont *
* parvenus des colonies,  il  a  trouvé  des  notes  qui *
* paraissent intéresser des familles du département  des *
* Landes. Ces notes, certifiées par le Sieur VILLAIN  de *
* LAINVILLE, sont ainsi conçues :                        *
* MOLIA (J. Bte),  officier de santé, natif de  Donzacq, *
* âgé de 48 ans,  fils de Pascal et d'Ane DUBEDOUT,  est *
* décédé à la Guadeloupe le 22 ventôse an 13;            *
* LAMOLIE (Pierre),  ancien négociant, âgé d'environ  68 *
* ans,  natif de Mugron,  fils d'Etienne  et  de  Jeanne *
* FEIGUé, est décédé à la Guadeloupe le 22 avril 1809;   *
* de  CAPDEVILLE d'ARRICAUD,  lieutenant-commissaire  de *
* police,  natif  de St Sever,  fils d'Alexandre  et  de *
* Madeleine  d'AGèS,  est décédé à la Guadeloupe  le  17 *
* février 1816;                                          *
* LAFARGUE (Gentil), natif de Bourriot, fils de Jean  et *
* de Marie ST-GUYRONS,  âgé de 48 ans est  décédé  à  la *
* Guadeloupe  le  11 novembre 1808;  il  était  marchand *
* épicier. Sa succession est tombée à la vacance.        *
*      Les  personnes qui désireront consulter le  sieur *
* VILLAIN de LAINVILLE doivent avoir le  soin  d'affran- *
* chir leur lettre.                                      *
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Journal des Landes du 24 10 1816.  Communiqué par M. Louis
Molia.
N.D.L.R. M. P. Roger, descendant de la famille  ST GUIRONS
(voir n° 6 page 43), et  M. Ph. Gautret  (question  90-12)
peuvent essayer de réclamer les successions !             

Actes du X° Congrès National de Généalogie
Arras 1989

  Bravo à l'Association généalogique du Pas-de-Cala s  qui
a sorti les actes du Congrès dans une belle  édition  com-
prenant de nombreuses photos et qui les a envoyés  gratui-
tement à chaque congressiste.                             
  180 pages où, après les discours d'usage, on trou e  les
comptes rend s  des  16  ateliers  parmi   lesquels   nous
relevons :                                                
- Le Centre d'Accueil et de Recherche des Archives  Natio-
  nales (C.A.R.A.N.)                                      
- Généalogie et Génétique.                                
- Recherches généalogiques en Belgique,  n  Italie  et  en
  Pologne                                                 
- Microfilmage : Travaux des Mormons.                     
- La généalogie juive.                                    
- Formation et perfectionnement des généalogistes.        
- Influence de la Révolution sur les familles des Antilles 
  par B. Rossignol, notre dynamique secrétaire.           
- Les conséquences des décre s  révolutionnaires  sur  les
  armoiries.                                              
70 frs : CNG 10, Mais n  des  Sociétés,  16  rue  Aristide
Briand, 62000 Arras.                                      

Réfugiés de Saint Domingue à Fontainebleau

  M. Jean Cousin, du Cercle de Généalogie et  d'Héraldique
de Seine et Marne, nous a  communiqué  les  renseignements
suivants, tirés du fonds de la bibliothèque  des  Archives
municipales de Fontainebleau, cote I 136 n° 4.

Etat nominatif des citoyens ex-nobles qui se sont retirés 
en cette commune, d'après les dispositions de la loy du 26 
germinal, l'an deux de la république une et indivisible.

1- WAVRAN veuve (Marie Jeanne  Claude  de  LANGE  COMMUNE)
native de Saint Domingue, âgée de 41 ans, venant de Paris, 
où elle demeurait section de la Fontaine  Grenelle,  munie
d'un ordre de passe pour se retirer  à  Fontainebleau,  le
dit ordre sous le n° 79.
Logée chez la citoyenne DESLION de présent rue de l'Union, 
maison du citoyen LARENOMMIERE, cy devant à Paris  rue  de
l'Isle n° 505, native de Saint Domingue.
Taille de 4 pieds 11 pouces, cheveux et sourcils bruns  et
gris, yeux bruns, nez  et  bouche  moyenne,  menton  rond,
front ordinaire, visage ovale.
54- RIBAULT LAUGARDIERE (Joseph Hyacinthe) américain fran- 
çais natif de Saint Domingue, domicilié à Bordeaux, âgé de 
43 ans, taille de 5 pieds 8 pouces,  cheveux  et  sourcils
noirs, yeux noirs, nez un peu long, bouche moyenne, menton 
rond, front grand, visage ovale, muni  d'un  passeport  en
date du 19 ventôse qui lui a été délivré par l'attestation 
des citoyens L. SOYER et DUPONT qui ont déclaré  connaître
le susdit citoyen et n'être pas compris dans la classe des 
gens suspects ou mis hors la loi, le  dit  passeport  visé
par le représentant du peuple CALIX Isabeau,  en  date  du
même jour.
  Le dit citoyen arrivé d'hier 20 floréal a  déclaré  vou-
loir résider un mois en cette commune  chez  la  citoyenne
VALEE rue d'Avon.
55-  LAUGARDIERE   (Adélaïde   Marie   Françoise   Nicolas
VOUTERON, épouse du citoyen) native de Rochefort, âgée  de
32 ans, taille de 5 pieds, cheveux et sourcils noirs, yeux 
noirs, nez aquilin, bouche  moyenne,  menton  rond,  front
bas, visage ovale, munie d'un ordre  de  passe  daté  visé
idem que celui de l'autre part son mari.

LES INDES MARCHANDES Arnaud Vendryes

     Voici un court extrait de la  série  Colonies  C8A15,
qui évoque nos relations avec  les  Indiens  de  la  Terre
Ferme d'Amérique au début du XVIIIème  siècle.  A  priori,
ces Indes-là n'étaient qu'assez peu galantes.

     "Il y a de ces nations parmi les rivières d'Orénoque, 
d'Houarabiche et autres, ces  nations  ont  entr'elles  la
guerre et font des  prisonniers  d'autres  Indes  qu'elles
tiennent comme esclaves, dont elles se servent comme  tels
et qu'elles vendent de même, ces nations même n'ont aucune 
connaissance du Christianisme, et ces mêmes Indes  sortent
quelquefois de leurs rivières dans leurs pirogues et vien- 
nent dans les îles françaises pour y faire la traite et  y
vendre  des  Indes  esclaves..."  (Colonies  C/8A/15   69,
ROBERT, 29 janvier 1703).



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Révision 26/08/2003