G.H.C. Numéro 29 : Juillet-Août 1991 Page 378

QUESTIONS

RAYMONDI  (car c'est sous le patronyme de sa mère qu'il  a
dû être enregistré),  et que ce qui vous intéresse,  c'est
la  date de l'acte de reconnaissance,  et la copie de  cet
acte lui-même.
En ce qui concerne les LACAVé, c'est une famille nombreuse
et  importante  de Marie-Galante,  avec plusieurs noms  de
branche, dont celui de LAPALUN. Il n'est pas simple de s'y
retrouver pour les premières générations car les registres
de la fin du XVII° siècle ont disparu et le curé ne  donne
pas  les  parents  pour les mariages du  début  du  XVIII°
siècle.  La  filiation  suivie  jusqu'au  premier  LACAVé-
LAPALUN est la suivante :
1 Nicolas GUESNON dit LACAVé, peut-être fils de Nicolas
  G.L. et Marie MARCQ
  + Vieux-Fort de Marie-Galante 7 4 1775, 96 ans
  x Capesterre de Marie-Galante 21 5 1715 Marguerite
    DAUVERGNE
  au moins 13 enfants dont :
1.11 Sébastien LACAVé, habitant de Vieux-Fort
  + Vieux-Fort 3 frimaire VI (23 11 1797), 60 ans
  x Vieux-Fort 12 2 1765 Rose FILéZAC-LéTANG, fille de
    Louis et Victoire RENAULT-BRIOLANT
    + Vieux-Fort 19 d Grand-Bourg 20 4 1809, 60 ans 5 mois
1.11.2 Pierre LAPALUN-LACAVé, négociant à Grand-Bourg
  o Vieux-Fort 23 8 b 14 10 1774
  ax Capesterre 21 frimaire IV (12 12 1795) Ursule Sophie
    BOTREAU-GARNIER, fille de + Jacques et de + Ursule
    Sophie FILéZAC
    + Grand-Bourg 10 11 1807, 34 ans
  bx Grand-Bourg 18 7 1808 Marie Jeanne Emélie PASQUIER,
    fille de + Jean-Louis et de Marie Victoire FAUSSECAVE
Nous  n'avons pas poursuivi l'étude de la  famille  LACAVé
au-delà  du début du XIX° siècle.  En ce qui concerne  les
noms de branche,  très en usage aux Antilles,  ils ne sont
"légalisés"  que par l'usage et rien ne permet en  général
d'en  retrouver  l'origine  exacte.  Si  vous  parvenez  à
remonter  à  1870 (fin des  registres  microfilmés),  nous
pourrons  peut-être  vous  aider à remonter  la  filiation
jusqu'à Pierre (1.11.2, ci-dessus).
91-103 RENOIR (Guadeloupe, 18°-19°)
Je  souhaite préciser l'ascendance suivante et en particu-
lier l'origine de la famille RENOIR :
2 Charles Louis RENOIR
  o Vieux-Habitants ca 1810 (20 ans à son mariage)
  x Vieux-Habitants 19 10 1830
3 Catherine Laurence SAINT-MARC
  o ca 1813 (17 ans au mariage)
4 Louis Joseph RENOIR
  o Vieux-Habitants ca 1774 (30 ans à son mariage)
  + Vieux-Habitants 2 9 1817 (date donnée au mariage de
    1830)
  x Vieux-Habitants 20 germinal XII (10 4 1804)
5 Marie Elisabeth dite Mariette DELBOURG
  o ca 1807 (27 ans au mariage)
  + 1830/
6 Laurent SAINT-MARC
  o ca 1787 (41 ans au décès)
  + Vieux-Habitants 1 d 2 8 1828
7 Marie Emélie BAUJEAN
  + 1830/
8-9 Nicolas RENOIR x Marie Catherine LATOUR
10 Guillaume DELBOURG                        + /1804
  x Vieux-Habitants 27 1 1767
11 Marie Elisabeth MICHEL RICHARD            + 1804/
20-21 Pierre DELBOURG x Marie Jeanne VALLERAUX
22-23 Salomon MICHEL x Marie Marguerite CHESOBRE  R. Enoff
N.D.L.R. Lacunes du registre des Vieux-Habitants : 1780; 3
8 1792 à 25 germinal III; 16 germinal VII à l'an X; an XIV
à 1815; 1817 et 1818.
Dans  le recensement de l'an IV ou  1796/97  (G1/500),  on
trouve aux Habitants :
(caféyères particulières) :
Charles SAINT-MARC, 41 ans; C.Laurence LEMOINE son épouse,
35  ans,  et  leurs enfants :  Laurent  8  ans,  Elisabeth
Charlotte 2 ans et Marie Ursule Laurence 4 mois.
(cotonneries particulières) :
Veuve Nicolas RENOIR,  38 ans, et ses enfants Louis Joseph
13 ans et Elisabeth Solitude 16 ans.
Veuve  Guillaume DELBOURG,  51 ans,  et ses enfants  Marie
Madeleine 20 ans,  Félicité 19 ans, Mariette 17 ans, Marie
Rose 15 ans.
En ce qui concerne la famille RENOIR, voici la filiation :
I Louis RENOUARD, recensé en 1664 à la Montagne St-Louis,
  26 ans, chez son oncle Mathurin RENOUARD, 60 ans
  ax 1664/1671 Françoise LAISNé fille de Robert et Marie
    DUFOUR
  bx Jeanne LORGé
II Louis RENOIR, habitant Baillif
  o Baillif ca 1696 (de Jeanne LORGé)
  + Baillif 15 (+) 16 7 1778, environ 82 ans
  x Mont-Carmel 10 1 1719 Marie Anne BIOCHE fille de Jacob
    et Jeanne LEMIRE
III Louis RENOIR, habitant Baillif
  o ca 1726
  + Baillif 19 (+) 20 1 1776 dans l'église sous le banc de
    la famille, environ 50 ans
  x Marie Anne DUPRé
IV Nicolas RENOIR, habitant Vieux-Habitants
  b Baillif 17 1 1752, 8 jours, p Nicolas Monmouceau,
    m Anne Marie Renoir, tante
  x /1780 Marie LATOUR
  (couple 8-9 de la généalogie ci-dessus)
Rappel : les registres de Baillif ne sont conservés que
depuis 1751.

REPONSES

89-59 CABARRUS (Capbreton, Antilles, 18°)
Dans  la liquidation de l'Indemnité de  St-Domingue  (vol.
6),  on trouve,  sur le Fort-Dauphin (n°2), le Cap (n°12),
la  Plaine du Nord (n°13),  Luce CONSTANS épouse CABARRUS,
héritière de son père CONSTANS, de sa mère HERRèRE, de son
oncle  LOUSTEAU  HERRèRE,  ces noms fleurant bon  le  Sud-
Ouest.
                                                 P. Bardin
90-44 de SAXCE, POLIENSKA (St-Domingue, 18°-19°)
(et article GHC n° 20 p. 201)
Sauf  erreur,  ces  noms  ne figurent pas dans  l'Etat  de
l'Indemnité  de St-Domingue.  Les seuls  noms  approchants
sont  de  SAXY,  relevé par l'auteur de  la  question,  de
SAXER,   famille  alliée  aux  CHEVALLIER  de  PUILBOREAU,
propriétaires  aux Gonaïves (actuel col de Puilboreau)  et
au  Trou du Nord (2 caféteries),  ainsi qu'en ville au Cap
(3  maisons)  et  SEIXAS  (famille  sépharade   bordelaise
propriétaire dans le Sud).
On  n'en trouve pas trace non plus dans les noms de  lieux
actuels  en  Haïti (qui ont conservé le plus souvent  ceux
des   habitations   et  par  conséquent  ceux   de   leurs
propriétaires  du XVIII° siècle),  ni dans les  études  de
Gabriel Debien sur les réfugiés de St-Domingue.




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Révision 26/08/2003