G.H.C. Numéro 36 : Mars 1992 Page 537

EDITORIAL

     Parbleu ! dit le meunier, est bien fou du cerveau
     Qui prétend contenter tout le monde et son père...
Cette observation peut s'appliquer à ce que l'on écrit  et 
à ce que l'on dit: un lecteur demande un droit de réponse, 
une  journaliste  déforme nos  propos,  une  personne  est 
mécontente d'un compte-rendu de lecture... que faire ?
La  polémique ne doit pas avoir droit de cité ici et c'est 
toujours sur des documents dont les références sont citées 
que doivent s'appuyer nos travaux.
     Heureusement les encouragements et les  remerciements 
ne manquent pas,  prouvant par là l'intérêt du plus  grand 
nombre pour le contenu de notre bulletin.
N'est-il pas plus important de publier que d'accumuler ?
Depuis  la simple question jusqu'à l'article de  plusieurs 
pages,  en passant par trouvailles,  coopération et autres 
rubriques,  notre  bulletin  offre à chacun la liberté  de 
s'exprimer et de faire part de ses travaux.
       Nous y sommes attachés et nous continuerons.

     Ce  numéro a été volontairement restreint à 16  pages 
alors que la matière ne manque pas.  Nous avons privilégié 
coopérations, questions et réponses en attendant le numéro 
d'avril. Que les auteurs ne s'inquiétent pas !
     Nous  avons aussi reçu tout dernièrement  une  lettre 
importante  de  Madame  Chauleau concernant la  liste  des 
microfilms  de  la  Martinique et la possibilité  de  leur 
déplacement.  Nous  en  ferons  le  compte-rendu  le  mois 
prochain.

            

VIENT DE PARAITRE

    PARTANCE, magazine de GEO, n° 7, janvier 1992, 45F

Entièrement  consacré  aux Antilles  françaises,  avec  la 
qualité  qui  fait la renommée de  Géo.  Articles  variés, 
"carnet de route", cartes et agenda. 
Nous avons été "interviewés" par Chantal Périé, venue deux 
fois longuement au Pecq, dont l'article "Cousins à la mode 
créole"  interprète parfois de façon ambigüe,  exagérée ou 
"romantisée"  nos  propos.  La "thèse"  est  annoncée  dès 
l'introduction "Tel est Noir qui a du sang blanc.  Tel est 
Blanc dont les ancêtres furent Noirs". Or, seule une étude 
généalogique  permet  de  confirmer  ou  d'infirmer  cette 
"thèse", cas par cas.                  B. et Ph. Rossignol

      

Logiciels généalogiques

Patrick  Lux,  de  l'Amicale des généalogistes  nous  prie 
d'annoncer une rencontre de deux jours à laquelle partici- 
peront 16 à 17 auteurs de logiciels :
           11 et 12 avril 1992, de 9h à 16h 30
Lycée Jules Michelet, 1 rue Michelet, 94120 Fontenay/Bois
              RER ou SNCF "Val de Fontenay"
          puis bus 118, arrêt Danielle Casanova
          Autoroute A 86, sortie Fontenay Centre

                   

A PARAITRE

     En préparation pour paraître en milieu d'année :

         Marie Adélaïde de la TOUCHE LIMOUZINIèRE 
       (épouse de Pierre Louis de la ROCHEFOUCAULD)
            grenadine et vendéenne, 1760-1794

Une  petite  biographie de la célèbre amazone,  la  "mieux 
aimée" du général vendéen CHARETTE de la CONTRIE, avec une 
généalogie  de la famille,  surtout de la  branche  partie 
s'installer  à  la  Grenade  au début  du  XVIII°  siècle. 
Travail réalisé à partir de documents et d'actes trouvés. 
Une  vingtaine de pages.  Quelques exemplaires  seulement. 
Les  lecteurs  intéressés  par ce travail de six  mois  de 
recherches peuvent prendre contact avec :
    J.M. Loré, 2 impasse de la Blanche, La Crémetterie
                   44800 Saint-Herblain

            

LU DANS LA PRESSE

             Bernadette et Philippe Rossignol

   Il s'est créé une "Association pour la sauvegarde de la 
maison natale de Saint-John Perse", au 54 rue Achille-René 
Boisneuf  à Pointe-à-Pitre,  qui menace ruine et doit être 
démolie ou vendue pour en faire un musée-bibliothèque.  Le 
poète aurait-il apprécié cette initiative,  lui qui disait 
être  né  à  l'Ilet à  Feuilles,  qu'il  avait  d'ailleurs 
baptisé  "Saint-Léger-les-Feuilles",  nom que  l'îlet  n'a 
jamais  porté ?   Ayant publié "L'ascendance antillaise de 
Saint-John  Perse" (Dossier du CGHIA),  nous nous  sentons 
particulièrement intéressés.   
     Les  dons  peuvent être adressés à  l'Association,  à 
l'adresse du Musée Saint-John Perse, 9 rue Nozières, 97110 
Pointe-à-Pitre. 




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