G.H.C. Numéro 62 : Juillet-août 1994 Page 1089

ÉDITORIAL

    Comme  nous l'avions annoncé nous avons eu le  plaisir 
d'organiser le 18 juin une série de conférences au Sénat.
    Si peu de personnes avaient pu se déplacer, les confé- 
renciers,  parmi  lesquels  M.  le  sénateur  maire  Henri 
Bangou, ont assuré des prestations de qualité toutes axées 
sur la Révolution autour de l'année 1794 :
- Les   débats   à  la  Convention  sur   l'abolition   de 
  l'esclavage par J.P. Hervieu
- Les réfugiés des Antilles en France par B. Rossignol
- Les troupes noires par H. Bangou
- Les Caraïbes de Saint Vincent par A. Vendryes
- La famille Boubée à St Domingue par P.H. Gaschignard
- Les prêtres déportés en Guyane par Maurice Barbotin

Marie Reine de Jaham, qui avait permis cette manifestation 
en  nous  fournissant le prestigieux local,  nous  a  déjà 
demandé de nous préparer pour l'année prochaine,  toujours 
dans le cadre du "Printemps créole".
     A l'année prochaine, donc, et pour l'instant :
                    Bonnes vacances !

SOUTENANCES

Lucien Abénon,  professeur à l'Université Antilles-Guyane, 
nous  fait part de la soutenance de thèse de doctorat,  le 
         27 mai 1994 au Campus de Schoelcher, de 

                       Léo Ursulet
     Destruction de Saint-Pierre (Martinique) en 1902
      Antécédents et conséquences socio-économiques
        et politiques sur la vie de la Martinique

Le  samedi 28 mai 1994,  à  l'Université  Antilles-Guyane, 
devant un jury présidé par le professeur Jean Ganiage,  de 
la  Sorbonne,  et  comprenant  MM Lucien Abénon  (sous  sa 
direction), Léo Elisabeth, Jean Bernabé et Belrose,

                     Jacques de Cauna
     a soutenu l'habilitation (portant sur l'ensemble 
         de ses travaux) à diriger des chercheurs
                      sous le titre
      Plantations, colons et esclaves de St-Domingue
  Travaux sur la société et l'héritage colonial en Haïti

Musée "Au Mouillage"
Willy Alante-Lima

     A Grand-Bourg, dans l'île de Marie-Galante, est né un 
musée  nommé  "Au Mouillage",  dû à une idée originale  de 
Madame Evelyne Saint-Martin-Lima,  que, par modestie, elle 
appelle exposition permanente.
     C'est,  en quelque sorte,  une généalogie,  illustrée 
par  l'image et les objets s'y rapportant,  des différents 
modes de transport ayant eu cours à Marie-Galante, de 1900 
à nos jours.  Celle-là est construite autour du thème  ci-
après : désenclavement de l'île de Marie-Galante.
     Tour  à tour,  le visiteur fait connaissance avec les 
noms  des  différents voiliers,  bateaux à  vapeur  et,  à 
présent,  des  puissants  catamarans qui font  la  navette 
entre  cette grande dépendance et l'île de  la  Guadeloupe 
proprement dite.  L'histoire des transports routiers aussi 
bien  qu'aériens  est également  relatée,  accompagnée  de 
clichés originaux significatifs.
     Les  hommes  ne sont pas oubliés car de brèves  mono- 
graphies des capitaines qui ont navigué sur la ligne,  des 
pilotes  aussi,  ainsi que des entrepreneurs de  transport 
routier  complètent cet album de voyage dont le  caractère 
pédagogique est certain.
     "Au  Mouillage"  est exposé un dossier  vivant  d'une 
facette  du  patrimoine de  Marie-Galante.  A  cet  égard, 
Madame Evelyne Saint-Martin-Lima éclaire d'un jour nouveau 
ce  qui  constitue  la trame vivante  du  tissu  maritime, 
aérien et routier de la grande dépendance.

CORRECTIONS

de Lucile Bourrachot, p.1051, 94-75 
    DESESSART, VIGOULETTE (Gpe, Louisiane, 18°-19°) : 
Le bordelais négociant à La Nouvelle-Orléans se prénommait 
François et non Jacques.

                           ***

de Pierre Jourdan, p. 1080 
      Les ancêtres bretons des THOMAS de CLOSMADEUC

paragraphe 2, 2e ligne : CLOSMADEUC (et non COLSMADEUC)
6 Claude René Joseph Thomas DU CORDIC
  + Orense (Espagne), en exil
15 Renée CHAMBILY (et non CHAMBLY)
VII Gustave Auguste THOMAS de CLOSMADEUC,  propriétaire de 
  l'île de Gavrinis (et non Gatrinis) 






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