G.H.C. Bulletin 72 : Juin 1995 Page 1386
QUESTIONS
95-93 DUQUERUY, Protestants (Guadeloupe, 18°)
Nous avons trouvé, comme pierre d'angle de la maison
principale de l'habitation L'Ilet à St-Claude, deux
plaques gravées où on peut encore déchiffrer :
- 1713 Le 14 9bre Marie Elisabeth Henriette DUQUERUY,
- 1716 Le dix aoust Jeanne Franco DUQUERUY.
Or la première est née le 30 9 1706 et la seconde le 21 11
1708 : elles avaient, aux dates indiquées, 7 ans, l'une et
l'autre. Comment expliquer l'existence de telles plaques ?
D. et H. Parisis
NDLR Les DUQUERUY étaient des "enragés religionnaires",
selon la formule de l'époque. Il s'agit là de deux des
quatorze enfants d'Henry et de Marie Madeleine RENOULT,
qui "passeront" en Angleterre en 1732. Henry était
d'ailleurs passé en Guadeloupe, de La Rochelle, en 1698,
sans doute pour éviter à la famille de perdre les biens de
ses frères eux-mêmes passés en Angleterre en 1694. Marie
Elisabeth Henriette était sa fille aînée, après deux
frères morts dans l'enfance. Jeanne Françoise était la
seconde (un frère né entre les deux mourut jeune et un
autre de même, après Jeanne Françoise). Toutes deux
survécurent et se marièrent. L'enfant suivante subsistante
naquit en 1711.
L'explication la plus probable serait qu'il s'agissait de
rappeler leur profession de foi, à l'âge de sept ans, sur
l'habitation familiale, cérémonie religieuse importante
après le baptême qui avait été normalement célébré en la
paroisse catholique puisque le baptême catholique est
"valide" chez les protestants et vice-versa et qu'il était
par ailleurs indispensable de le célébrer officiellement
puisque c'était alors le seul acte qui donnait un "état
civil".
La question qui se pose est de savoir (mais il faudrait la
confirmation de spécialistes de la religion protestante),
si le père de famille pouvait présider à la cérémonie ou
s'il fallait obligatoirement un pasteur protestant. Dans
ce dernier cas, cela signifierait qu'un pasteur était
passé clandestinement en Guadeloupe aux années indiquées
ou même... vivait dans l'île sans être connu des autorités
en tant que pasteur.
95-94 Blason de Basse-Terre
Je recherche les armes de Basse-Terre, les seules qui me
manquent pour établir un poster avec les armes d s chefs-
lieux des cent départements de France (dont ce x d'outre-
mer). La municipalité n'a pas répondu à mes lettres.
J.P. de Gassowski
95-95 Gendarmes à cheval (Martinique)
Où trouver des informations sur les gendarmes à cheval
passés de la Métropole aux Antilles ? Mon arrière-grand-
père est arrivé de Briaucourt (Haute-Marne) dans ce corps
à la Martinique où il a fait souche; je n'en sais guère
plus sur lui et ce sujet. N. Doméan
95-96 Usine Zévallos (Guadeloupe, 19°)
Comment se procurer des renseignements sur l'usine
Zévallos, section du Portland au Moule, qui figure sur
l'acte de naissance de mon grand-père Auguste Léon Emilien
DOMÉAN en 1878 ? Je suppose que son père, qui y était
comptable, y travaillait et y demeurait. N. Doméan
95-97 BASSIèRES (Guyane, 18°-19°)
Je recherche toute trace d'une famille BASSIèRES en Guyane
descendant de Louis Raphaël, arrivé comme déporté laïc sur
La Décade en 1798 et qui aurait fait souche. M. Barbotin
95-98 BOURDEL (St-Domingue, Guadeloupe, 18°-19°)
Au début de l'article de Jacques Petit sur des familles de
St-Domingue (n° 68, p. 1272), il est fait allusion à des
sources familiales BOURDEL : y aurait-il un rapport avec
Jean Pierre François BOURDEL, officier du régiment de la
Guadeloupe, né à Paris en 1756, fils de Jean et Marie
Jeanne BELOT ? Il épousa en 1780 en Guadeloupe Anne Avoye
BIOCHE, cousine des CHAUVITEAU.
Par ailleurs, il existe en Guadeloupe, au sud de la
Grande-Terre une "Anse Bourdel" : quelle est l'origine du
nom ? E. Boëlle
95-99 CHAPOTIN (Cuba, 19°)
Parmi les commensaux de Salabert CHAUVITEAU à Paris en
1822, il y avait un jeune Carlito CHAPOTIN, venu de Cuba
où était sa mère, et dont la famille disait le plus grand
bien. Le connaît-on par ailleurs ? E. Boëlle
NDLR Pas de Carlos ou Carlito dans la généalogie
CHAPPOTIN (famille originaire de Nantes et réfugiée de St-
Domingue à Cuba) qui figure dans le tome II de "Historia
de Familias cubanas". Il pourrait être un fils, inconnu à
Cuba s'il n'y est pas retourné après son séjour à Paris,
de François CHAPPOTIN, colonel d'infanterie de l'armée
espagnole et commandeur de l'ordre d'Isabel la Catholique,
né à "La Croix" (= La Croix des Bouquets ?), fils de Denis
et de Louise SANTO DOMINGO, et marié à La Havane le 8
avril 1798 avec Maria Micaela SEIDEL, créole de Cuba. La
notice indique trois fils, Francisco, Antonio et Miguel,
sans préciser leurs dates de naissance mais seulement
celles de mariage et décès.
Mais il peut s'agir aussi de la descendance d'un frère de
François, mentionné dans la notice de Chaix d'Est Ange (15
supplément) : François Amable de CHAPPOTIN, officier de la
marine française puis major au service d'Espagne, mourut à
Nantes en 1829 et eut, de son alliance avec une demoiselle
JOUBERT, Paul Charles de CHAPPOTIN o 1799 + 1872) époux
de Mademoiselle GALBAUT DU FORT, "d'où descendance
subsistante".
RÉPONSES
90-27 LA SèRE (St-Domingue, Louisiane, 19°)
90-112 LA SèRE ou LASSERRE ou LASèRE (St-Domingue, 19°)
90-113 LA SèRE (Louisiane, 19°)
Des recherches faites à la Bibliothèque généalogique de
Salt Lake City m'ont permis, après consultation d'un
nombre incalculable de microfilms, de trouver la réponse à
mes questions, grâce à un inventaire après décès. En voici
la synthèse :
1 Pierre Bertrand Gaspard dit Emile LASèRE
sénateur démocrate de 1845 à 1851; fait la guerre de
Sécession comme capitaine au 10e régiment d'infanterie
(microfilm 881472 et 1147823); président du Tehuantepec
Railroad (Dictionary of Louisiana, Biography, 976-3 d3
vol 1)
(frère et soeur o La Nouvelle-Orléans : Eugène, Emilie)
o Santo Domingo 1802 + La Nouvelle Orléans 13 8 1882
2 Jean Pierre LASèRE
(émigre avec sa famille et sa belle-mère Louise VINÉE
vers la Louisiane vers 1805-1809)
o La Couppe 13 9 b 24 12 1775
x Santo-Domingo 13 8 1802
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Révision 21/12/2004