G.H.C. Bulletin 81 : Avril 1996 Page 1603

A nous les petites anglaises
Pierre Baudrier

    Alors qu'il  était  militaire  à la 89ème demi-brigade,
Claude François FOURNIER  fut  "fait prisonnier  de  guerre
par les anglais en évacuant le Port au Prince sur le 
vaisseau de commerce La Sophie du Havre le  17  vendémiaire
an 12" (dossier des Archives de la  Guerre).  C'était  donc
le 10 octobre 1803. Claude François était  né  le  11  juin
1770  à  Lyon.  Si  les  marins  anglais  avaient  su,  ils
l'auraient débarqué avant d'atteindre  les  côtes  d'Angle-
terre où,  le  10  septembre  1809,  il  épousa  Elisabeth
"PÉACH", née le 29 mars 1793 à "Ashby de la Zouch  (Angle-
terre)". Le mariage était postérieur "au 16 juin 1808 date 
du décret qui exige la permission  préalable  du  ministre
mais le marié était alors prisonnier en Angleterre  et  le
décret ne contient aucune disposition pour ce cas." Claude 
François rentra "des prisons (?!) d'Angleterre le  17  mai
1812". Il quitta l'armée à la  fin  de  l'Empire  avec  le
grade de capitaine, après avoir été prisonnier des  Russes
en 1814. Il mourut le 20 janvier 1823 sans doute  à  Avize
ou à Epernay, localités que lui-même et  sa  veuve  propo-
sèrent respectivement pour le versement de la  pension  de
retraite puis de réversion. A la mort de Claude  François,
sa veuve avait quatre enfants en bas âge.
     Le dossier donne un aperçu des  règles  d'attribution
des pensions de réversion.  Dans  la  colonne  "années  de
mariage antérieures à la cessation d'activité du mari,  ou
nombre d'enfans existans de ce mariage  antérieur",  on  a
indiqué à la plume "Plus de cinq ans". Il n'est  donc  pas
nécessaire de compter les enfants, les années  de  mariage
suffisent.  Il  faudrait  retrouver  le  texte   juridique
appliqué en l'espèce.

CORRECTION

Les JASPAR, page 1524
C'est au Camp Saint-Jean et non au Camp Jacob qu'est mort
Louis Charles Nicolas CHÉROT (1.1.1b.1), en 1794 lors  de
la guerre entre les Royalistes et Victor HUGUES  (cf  GHC
77, pp. 1486 à 1494).

EN FEUILLETANT BULLETINS ET REVUES

 Centre généalogique de l'Ouest n° 85, 4e trimestre 1995
      le n° 40F, 26 place Léon Jamain, 44000 Nantes
- Création de nouveaux  départements après  la  paix  de
  Campo-Formio (1797) F. Merand
- Variation de l'orthographe des noms  usuels  dans  les
  actes Odile Halbert

TROUVAILLES

de Jean-Marie Loré : Guadeloupéen mort en Floride

Relevé lors d'un voyage en Floride, dans  le  vieux  cime-
tière de St-Augustine, autour de la chapelle Notre Dame de 
la Lèché : une pierre tombale  portant  "J  B  COUDROY  de
LAURÉAL, né au Moule le 21 1 1805, décédé  à  St-Augustine
le 17 5 1832".  

COLLOQUES

           La France de l'Ouest et les colonies
Colloque international, Université de Poitiers, 
4-5-6 juin 1996
Inscription 250FF, qui comprend aussi le Membership 1996-
1997 à la SHCF, Société (canadienne) d'Histoire Coloniale
Française, et les Actes du Colloque :
M. André Maindron, Institut d'Etudes Acadiennes et Québé- 
coises, 8 rue René Descartes, 86022 Poitiers Cedex

La Louisiane, la Nouvelle-France,  Terre-Neuve,  l'Acadie, 
le Canada, les Antilles, l'Afrique noire  et  le  Maghreb,
l'Océan Indien, Bourbon... 
Vie quotidienne, mythes et réalités, médecine et sciences, 
ports et navires, missionnaires, Révolution française  aux
Antilles, la femme, la  traite,  architecture,  mariage  :
quelques-uns des nombreux  sujets  abordés  pendant  trois
jours pleins.

Nous relevons parmi les conférenciers Mme Chauleau et  MM.
Geggus, de Caun ,  Tarrade,  Villiers,  Abénon,  Adélaïde-
Merlande, Nabarra, Deveau.   
Si vous êtes intéressés, écrivez vite :  les  inscriptions
sont closes depuis décembre 1995... mais nous ne  recevons
les documents que  le  23  mars.  Et  dites-nous  si  vous
comptez vous y rendre. En principe,  le  Président  et  la
Secrétaire y seront, au moins une journée.


Signalé par Claude Thiébaut :
          Trois poètes et la crise de l'histoire
       André BRETON, René CHAR et Saint-John PERSE
                22 et 23 mars, Montpellier

        Aimé CÉSAIRE, Stephen ALEXIS et l'histoire
               6 et 7 juin à Cergy Pontoise

RÉPONSES

94-152 BAGOURD (Martinique, 18°-20°)
Les recherches que vous aviez entreprises s'étant arrêtées
en  1830  (pp.  1429-1430),  pourriez-vous  les poursuivre
jusqu'à la limite du possible ?                 J. Bagourd
NDLR Nous avons repris les tables de  Fort-de-France  sans
rien  trouver jusqu'en 1843 puis,  le dernier acte  trouvé
dans  cette  commune,  de  1803,  mentionnant  un  Bagourd
habitant du  Robert,  nous avons consulté  les  tables  de
cet  autre  quartier depuis  1763  (début  des  registres)
jusqu'en 1850 et n'avons trouvé que le mariage, le 29  mai
1780, avec publications à St-Louis du Fort-Royal, de  Jean
François BAGOURD, majeur, fils de  feu  François  Olivier,
capitaine aide-major d'infanterie de milice, et dame  Rose
DUGARD (qui signe Ve Bagourd), avec Thérèse RENARD, native 
du Robert, mineure, fille de Jean François,  négociant  en
ce bourg, et Angélique Thérèse FOURNIÉ. Comme nous n'avons 
pas d'autre piste, il nous  est  impossible  de  reprendre
toutes les tables de toutes  les  communes  de  Martinique
pour savoir ce qu'est devenue cette famille ! Si un membre 
de GHC, au cours de recherches dans le notariat de  Marti-
nique, trouve des actes BAGOURD, qu'il les signale. 


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Révision 28/12/2004